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Après la chute de l'Union soviétique, les sovkhozes sont privatisés et l'économie rurale traditionnelle des Kaliouktes s'effondre. Mais la prise de pouvoir d'[[Altimir]] entraîne la déportation forcée de 45.000 kaliouktes pour fournir de la main-d'œuvre à l'industrie lourde. Leur extrême pauvreté les tourne vers le chômage et l'alcoolisme. | Après la chute de l'Union soviétique, les sovkhozes sont privatisés et l'économie rurale traditionnelle des Kaliouktes s'effondre. Mais la prise de pouvoir d'[[Altimir]] entraîne la déportation forcée de 45.000 kaliouktes pour fournir de la main-d'œuvre à l'industrie lourde. Leur extrême pauvreté les tourne vers le chômage et l'alcoolisme. | ||
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Les Kaliouktes sont souvent pris pour cible des blagues russes à cause de leur naïveté et de la simplicité de leur mode de vie. | Les Kaliouktes sont souvent pris pour cible des blagues russes à cause de leur naïveté et de la simplicité de leur mode de vie. | ||
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Version actuelle en date du 30 mai 2009 à 22:12
Les Kaliouktes (en russe : калюкти) sont un peuple paléo-simérindien, habitant aujourd'hui les Montagnes rocheuses dans quelques régions rurales du Thoulak ainsi que du sud du Middle West. Les Kaliouktes parlent le kalioukte et occupaient originellement un territoire qui allait jusqu'au Maxisland et au Continental State.
La religion kalioukte est empreinte de chamanisme et d'animisme. Chaque objet a une âme qui peut être soit malveillante, soit bienveillante. Lors de la période soviétique, la religion kalioukte était interdite comme toute autre religion.
La majorité des Kaliouktes vivent dans les forêts du nord et à l'ouest du Thoulak (oblasts de Bordocéu, Novaya Eleako et Tjazelaya Dolina) mais certains se sont aussi installés dans les villes industrielles du sud : Novaya Tulsk, Snèg, Woudsky ainsi que dans d'autres États de Simland. On estime le nombre de Kaliouktes de par le monde à 75 000.
Les Kaliouktes sont traditionnellement divisés en deux branches : les Saanus qui vivent dans les forêts, sur la partie plus orientale du Thoulak, sont des chasseurs de fourrures de renne et de petits maammifères ; et les Tchanaaqyn qui vivent en nomades sur les hauteurs des Rocheuses. Les Kaliouktes traditionnels vivent dans des yaranga, sortes de yourtes couvertes de peau. Les rennes leur fournissent du lait, de la viande et des vêtements.
Le nom kaliouktes est celui utilisé par les Russes pour décrire cette population. Son origine provient du mot Kalioukte qavut qui signifie fils de renne.
Au début des années 1920, le nouveau pouvoir soviétique peine à s'imposer dans les régions extrêmes. L'interdiction de la religion, la réorganisation du mode de production économique en collectivités, les tentatives de sédentarisation forcées et l'interdiction du kalioukte mécontentent les populations indigènes. Vers la fin de la décennie les protestations kaliouktes se taisent. Les autorités mettent en place des sovkhozes dans les régions rurales thoulakiennes, basés sur l'exploitation des troupeaux de rennes et la chasse aux mammifères marins. Les kaliouktes sont scolarisés et apprennent le russe.
Dans les années 1950, les terres kaliouktes sont utilisées pour des projets d'exploitation minière, pétrolifère et gazière menaçant durablement le mode de vie des Kaliouktes.
Après la chute de l'Union soviétique, les sovkhozes sont privatisés et l'économie rurale traditionnelle des Kaliouktes s'effondre. Mais la prise de pouvoir d'Altimir entraîne la déportation forcée de 45.000 kaliouktes pour fournir de la main-d'œuvre à l'industrie lourde. Leur extrême pauvreté les tourne vers le chômage et l'alcoolisme.
Néanmoins la période soviétique a aussi profondément modifié la structure sociale et économique des Kaliouktes. Seule une faible partie des Kaliouktes travaillent encore comme berger pour troupeaux de rennes ou chasseur. De nombreux Kaliouktes sont maintenant poètes, écrivains, docteurs, enseignants ou homme politiques.
Les Kaliouktes sont souvent pris pour cible des blagues russes à cause de leur naïveté et de la simplicité de leur mode de vie.
Selon une ancienne coutume kalioukte, si un homme vient demander l'hospitalité pour la nuit, l'hôte doit lui prêter sa femme.
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