Amache Picha-ak : Différence entre versions
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Les espagnols ont fini pour battre en retraite (bataille de la Casa de Campo 11 mai 1810) mais la ville était dévastée et les hommes blessés ou morts au combat. La liberté avait été obtenu mais le prix payé allait marquer la ville définitivement, au point de provoquer sa presque disparition, le XIX siècle sera le siècle où la ville devra lutter pour sa survie, route seule cette fois-ci. | Les espagnols ont fini pour battre en retraite (bataille de la Casa de Campo 11 mai 1810) mais la ville était dévastée et les hommes blessés ou morts au combat. La liberté avait été obtenu mais le prix payé allait marquer la ville définitivement, au point de provoquer sa presque disparition, le XIX siècle sera le siècle où la ville devra lutter pour sa survie, route seule cette fois-ci. | ||
===1811- 1902: Inondations et famine, le châtiment divin (Castigo divino)=== | ===1811- 1902: Inondations et famine, le châtiment divin (Castigo divino)=== | ||
+ | [[Image: fortdeamache.png|thumb|400px|right|Les ruines du Fort de Amache vers 1915 - IAA]] | ||
===1903- 1958: La renaissance=== | ===1903- 1958: La renaissance=== | ||
===1959- 2014: De Ana Maria Pitona à Carlos Piak=== | ===1959- 2014: De Ana Maria Pitona à Carlos Piak=== | ||
=='''Géographie'''== | =='''Géographie'''== |
Version du 16 mars 2015 à 23:59
Amache Picha-Ak (aussi appelée Ampiak) est une ville de la région de Papaya. Sa position stratégique entre le nord et le sud du pays, ses infrastructures en pleine rénovation, ainsi que sa population jeune et métissée, font de la ville un centre culturel et financier important dans le nord de la région.
AMACHE PICHA-AK | |||
Surnom | Ampiak | ||
Localisation | |||
Pays | Simland | ||
Etat | Papaya | ||
Administration | |||
Maire | Carlos Piak (2014-2018) | ||
Secteurs | 8 | ||
Démographie | |||
Population | 1 477 311 hab. | ||
Langues officielles | Espagnol, Français et Anglais | ||
Economie | |||
Aéroport | Aeropuerto Internacional Ras Arak | ||
Jumelages | |||
Amérique du Sud | Caracas [1] Bogota [2] | ||
Asie | Hà Noi[3] Ulaɣan Baɣatar[4] | ||
Afrique | Kaapstadt[5] Luanda [6] | ||
Amérique Centrale | Ciudad de Guatémala[7] San José [8] | ||
Europe | Madrid [9] Köln [10] | ||
Amérique du Nord | Toronto[11] Monterrey [12] | ||
Topic de la ville |
Sommaire
- 1 Histoire
- 1.1 1010 - 1492: Des villages des pécheurs sur les Iles d'Amache et de Picha
- 1.2 1492 - 1784: Les espagnols et Santa Maria de las planas y agua
- 1.3 1784 - 1810: De l’insurrection à l'indépendance
- 1.4 1811- 1902: Inondations et famine, le châtiment divin (Castigo divino)
- 1.5 1903- 1958: La renaissance
- 1.6 1959- 2014: De Ana Maria Pitona à Carlos Piak
- 2 Géographie
Histoire
1010 - 1492: Des villages des pécheurs sur les Iles d'Amache et de Picha
Selon les résultats des dernières fouilles entreprises autour de la pyramide de Davendas, des tribus autochtones auront établies deux petits villages sur les îles sur le fleuve Petit Omega (qu'ils appelaient Ak) vers l'année 1010, la position sur les îles les garantissant protection en cas d'attaque et un contrôle total sur les ressources disponibles. Au fur et à mesure que les villages grandissaient, ils finiront pour fusionner dans une seule ville qui comptait plus de quinze mil habitants à l'arrivée des espagnols.
Les villages étaient composées des maisons multifamiliales (appelées Bururus) pour quatre familles qui composaient à leur fois, des clan.
Les clans étaient les bases de la société et déterminaient les liens sociaux. Les clans étaient représentés chacun par un porte parole (appelé Misifui) qui communiquait au conseil des porte paroles (le Mochiak) les orientations et dans la plupart du temps, les conflits mineurs entre les clans. Au Mochiak les décisions étaient prises par votation. Un majorité (70%) servaient déjà à faire valider lois et décrets qui régissaient la communauté. Néanmoins, un vrai gouvernement central n'existait pas, les clans formaient des alliances qui servaient à lever des armées pour attaquer les villages sur la côte et piller leur dépôts de nourriture et armes.
1492 - 1784: Les espagnols et Santa Maria de las planas y agua
En 1492 débarquèrent les espagnols en provenance des côtes, les deux villages ont été saccagés et les envahisseurs se sont rapidement installés sur les îles. Le avant-poste a été rebaptisé Santa Maria de la planas y agua et après que les espagnols décidaient d'installer une ville qui servira de base pour explorer l'intérieur des terres, ils l'ont dotée des infrastructures et étendu vers la terre ferme (Pantanal) en asséchant les marées.
Les Espagnols ont aussi amené avec eux leur religion, le catholicisme et interdisant le culte aux dieux jusqu’à alors vénéré dans les contrées ont réussi à imposer leur culture dans la région. Un somptueux palais, des rues pavées, des maisons en pierre, une cathédrale pouvant accueillir 600 personnes, pendant ce qui les Amachinos appellent « l’occupation » la population a augmenté à 150 000 personnes à la fin du XVI siècle, plus de 300 000 personnes au XIX siècle.
Les espagnols profitèrent des abondants ressources en bois, mais aussi des plantations de fruits, de la pèche, mais c’est surtout le gypse extrait dans les environs qui a servi à créer la première vraie industrie de transformation dans la ville, des sculpteurs et bâtisseurs se pressaient dans les rues du marché de gypse (appelé marché blanc, aujourd’hui Monte Sacro) pour se procurer le matériel, le grain du gypse amachino étant très fin, il s’adaptait parfaitement à la création des sculptures ce qui fera sa renommée en Europe.
La ville a connu son heure de gloire à la fin du XVIII mais l'exploitation des mines européennes (surtout en France) ont mis un frein à l’expansion économique, les soulèvements devinrent fréquents et le XIX siècle apportera des vents de liberté dans la région.
1784 - 1810: De l’insurrection à l'indépendance
Rafael de Torti était le fils d’un de plus grands banquiers de la ville, ayant grandi dans le luxe et la débauche, il finira pour sentir battre la veine patriotique en lui et se battre pour plus d’égalité et dans le but ultime de libérer la ville du pillage de ses ressources par la mère patrie. Montant une armée composée des fermiers et des fonctionnaires, ils attaquèrent le fort d’Amache la nuit pour créer u effet surprise et malgré des pertes importantes aux rangs de l’armée coloniale, ils seront massacrés. Mais cette massacre sera le point de rupture et bientôt toute la ville se soulèvera contre la puissance coloniale, des simples citoyens deviendront des résistants et avec des actions ciblées, plus petites mais tout aussi efficaces, ils réussirent à faire reculer les forces d’occupation jusqu’à leur expulsion totale l’année 1810.
Les espagnols ont fini pour battre en retraite (bataille de la Casa de Campo 11 mai 1810) mais la ville était dévastée et les hommes blessés ou morts au combat. La liberté avait été obtenu mais le prix payé allait marquer la ville définitivement, au point de provoquer sa presque disparition, le XIX siècle sera le siècle où la ville devra lutter pour sa survie, route seule cette fois-ci.