Version du 3 juin 2012 à 21:34

Serge Tailor (1695-1763)

Peintre en Devenir (1695-1733)

Peinture du Peintre Oulatarien Serge Tailor: " La vallée d’Émeraude", 1822, Savoie.

Serge Tailor née a Bruges, et s’oriente très rapidement vers l'art. Il fait ces premières preuves durant son adolescences en peignant de nombreux paysages. En 1712, Tailor rencontre Cornelis de Bruijn, un peintre néerlandais ayant voyagé de l'Egypte et la Russie en ramenant de nombreux tableaux et ouvrages.

L'année suivante le jeune peintre décide alors de se lancer dans un premier voyage. Il part pour la Bretagne, puis, longe la côte atlantique jusqu'au Pyrénées. Puis, suivant la méditerranée, Serge Tailor s'avance jusque Nice, avant de parcourir la Savoie. Il reviens a Bruges en 1716. Il peint alors le portrait de la Marie Anne de Bourbon, dite Mademoiselle de Clermont. Il fait ainsi ces premiers pas dans le mode de l'aristocratie. En 1719 il est appelé par le Prince du Hainaut pour faire le portrait de sa fille, Sarah. Ce portrait, peints en plusieurs exemplaires est envoyé au possible prétendant de la jeune femme. De ce travail née une véritable amitié entre Serge Tailor et la jeune fille. Au début de l'année suivante, l’homme entreprend un voyage dans les iles britanniques. Se faisant, il continue sa correspondance avec Sarah du Hainaut. Sur son chemin, il rencontre Mademoiselle de Percy, héritière du Duché de Northumberland. Il la prit comme modèle pour l'un de ces tableaux les plus célèbre : «  La Mademoiselle d'Hiver ». Très vite, une romance naquit malgré la différence de statut. Il resta ainsi au coté de la jeune femme.

En 1723, c'est elle qui l'accompagne au mariage de Sarah du Hainaut qui prend ainsi le nom de Sarah d'Argonne. Début 1724, le couple prend la décision de se marier, malgré le mécontentement de la noblesse Anglaise. Serge Tailor prend ainsi le titre de Duc de Percy. 1725 marque la naissance d'un nouveau projet de voyage. Le nouveau monde. Plus particulièrement les terres découvertes au nord du Pacifique. Le couple s’apprête a prendre le départ en 1726 lorsque la Duchesse tombe gravement malade. Elle meurt alors le 19 novembre 1726 dans la maison seigneuriale du Duché de Percy.

Courant décembre, Serge décide de rejoindre la France et notamment Sarah d'Argonne. Abattu par la mort de la Duchesse, le peintre glisse peu à peu dans la dépression. L'aide de Sarah lui sera d'un grand secours. L'été 1727 sera celui de la renaissance pour le peintre. Il décide alors de mettre en place son projet de voyage : Il ne souhaite pas retourner en Angleterre et préfère commençait une nouvelle vie dans les colonie. Sarah d'Argonne et Louis d'Argonne décide alors de suivre le peintre suite au tension qui naquirent avec la noblesse française. En 1728, les trois quitte l'Europe pour arriver dans la cité d'Oulatar. La même année, le peintre réalise le portrait de Sarah d'Argonne. Là-bas, le Duc d'Argonne est nommé gouverneurs de la régions. Serge peint lui les paysages du nouveaux monde au travers de deux voyages jusqu'en 1733.

Philosophie et Politique (1733-1738)

Portrait de Sarah d'Argonne, par Serge Tailor, 1728. Exposé dans le Palais de Tehin.

A cette date, l'homme écris son premier essai de Philosophie intitulé : «  Bonheur et vie ». Il y développe les idées de l'Hédonisme, mouvement mettant la recherche du bonheur comme objectif de l'homme. En 1735 il publia un ouvrage de Peinture et de Littérature contant les aventures d'un jeune garçon dans les terres inconnus des colonies. L'oeuvre compte 1203 pages et 1867 illustrations. Elle reste aujourd'hui une référence dans le domaine de l'art littéraire. Au cours de l'année, il s'exprime également en faveur des discussions avec les Mayens et soutiens la jeune Duchesse.

En 1737 l'homme publie un deuxième tome des «  Aventures du Nouveau Paradis ». Plus sombre et adulte que le premier tome, l'oeuvre remet en cause les rapports de force dans la société humaine. Il co-écrit avec Sarah d'Argonne en 1738 « Vie et Liberté ».

Régent et figure artistique (1738-1765)

Dans la même année, le Duc est assassiné. Il soutient Sarah et sous son impulsion cette dernière proclame l'indépendance de l'Oulatar. Durant les années suivante Serge prend une place importante dans la vie politique de la Principauté. Il livre un second essai philosophique en 1743 « Etre d'Avoir » où il revendique la différence entre bonheur d'être et joie d'avoir. En 1745, Sarah d'Argonne meurt en plein discours. Serge prend la régence du pays a cette date. En 1747, il livre un troisième épisode de ses aventures illustrées. Encore plus sombre et cru que le deuxième, ce livre est considérait comme un puissant témoignage de tristesse. Son atmosphère malsaine et mélancolique en font une œuvre unique. Serge Tailor promulgue en 1749 « Le Code des Libertés », revendiquant les libertés des arts, d'information, de discutions, d'opinions et de religions. En 1753, il réussit a faire venir a la même table Mayen et Colon pour négocier une paix durable. Malheureusement, au grand désespoir de la principauté, les colons refuseront les propositions du Régent.

Il laissera sa place de régent en 1756 aux enfants de la Princesse d'Argonne. En 1758, il termine un ouvrage titanesque sur les plafonds du Palais de Tehin en peignant plus de 115 m² de voûte. Il livre en 1759 le dernier tome des « Aventures du Nouveaux Paradis » qui retrouve le souffle enfantin du premier livre. 1762 est l'année où il publie son dernier essai « Vie d'un jour ». Il y développe l'idée que la vivre sa vie réside dans le fait de vivre son bonheur et non de l'acheté. Il reprend également le thème de l'esprit.

Serge Tailor meurt en 1763 alors qu'il rédigeait le dernier tome de son œuvre. Dans son dernier souffle, il écrit la fin, sans avoir pu illustrer les derniers chapitres. « Les Aventures du Nouveau Paradis » restent une œuvre marquante dans l'art littéraire. Alliant roman, peinture et philosophie, l'oeuvre pourrait sembler signé comme une autobiographie.

Durant sa vie, l'homme signa plus de 233 tableaux, 5 Tome « Les Aventures du Nouveau Paradis », 3 Essais philosophique, et 2 recueil de Poésie. Il reste une figure incontournable du 18eme siècle.