Hirushito Danbosābisu
 HIRUSHITO Danbosābisu (1947-...) |
Figure politique méridionale, HIRUSHITO Danbosābisu est le fondateur et leader du Parti Indépendantiste Nippon, formation politique fortement ancrée dans l'archipel de Hirohito.
Origines
HIRUSHITO Danbosābisu est né à Vales, dans le quartier japonais de la ville le 15 mai 1947. A l'âge de 5 ans, il suivit ses parents qui déménagèrent sur l'archipel de Hirohito, en quête d'un emploi, dans la ville de Wakashima. Son père était ouvrier agricole, et sa mère, marchande de draps et tissus. La scolarité de Hirushito fut exemplaire, celui-ci se distinguant de ses pairs à chaque niveau. Il décrocha le sésame pour des études universitaires avec les félicitations de ses enseignants qui appuyèrent pour qu'il rejoigne l'Université.
Parcours universitaire
Il intégra la prestigieuse Université de Medrean City, sur le continent. Plus précisément, la Medrean City Law School. Hirushito se spécialisa dans le droit international, Au même moment, il s'intéressa de près à l'envol du Japon qui venait de sortir d'une période d'occupation américaine et qui revenait progressivement dans le concert des nations (notamment avec les JO d'été de 1964). Fasciné par le Japon, il se détourna de ses études de droit pour rejoindre le Japon en 1970.
Il s'installa à Tôkyô, dans le quartier Ryôgoku, non loin du fleuve Sumida. Il s'inscrivit à l'Université Hitotsubashi (en japonais:一橋大学, hitotsubashi daigaku), très célèbre pour les sciences sociales, notamment commerce, sciences économiques, droit, sociologie et politique.
Il s'intéressa de près à l'histoire du Japon, ce qui développa en lui le sentiment d'être plus Japonais que Simlandais. Mais ce fut surtout un événement géopolitique qui déclencha en lui l'homme du PIN tel qu'on le connaît à Simland.
Parcours politique
Durant son parcours universitaire, Hirushito resta assez détaché des mouvements étudiants et autres groupuscules politiques, malgré ses études. Toutefois, ce qui se produisit en 1972, au Japon, éveilla en lui des velléités politiques. Le contrôle des îles Ryūkyū, auxquelles appartient l'archipel Okinawa, fut rendu par les États-Unis aux Japonais. Ce fut le déclencheur de son combat politique à Simland : faire revenir des terres ayant anciennement appartenu au Japon. A la fin des années 1970, il repartit pour Simland et, plus précisément, dans l'archipel de Hirohito. Il fonda avec quelques connaissances locales une association militant pour le retour de Hirohito dans le giron japonais.
Longtemps, le gouvernement fédéral ne vit en lui qu'un pantin à la solde de Tôkyô, peu dangereux et sans véritable poids ni ancrage local. Mais Hirushito poursuivit sans relâche son activité politique, tenant des meeting durant lesquels il haranguait la foule pour qu'elle rejette Simland et se retourne vers le Japon, présenté comme leur seule terre d'origine, leur furusato 古里 (le village d'origine).
En 2013, il modifia l'association militante en parti politique officiel. Le Parti Indépendantiste Nippon était né. Et il ne cessa d'étendre son influence dans l'archipel, grignotant circonscription après circonscription. Au point de ne plus faire rire le gouvernement fédéral simlandais à l'aube de ces années 2010. Le parti de Hirushito devint l'un des premiers partis de l'archipel et sa revendication d'indépendance (pour ensuite réintégrer le Japon) créa quelques tensions au sein de la Fédération de Simland.
Étonnamment, Hirushito ne se présenta jamais à la Présidence, ne serait-ce que pour porter en haut lieu ses revendications. Au contraire, ce fut un activiste local implanté à Kamitoshi qui représenta le parti de Hirushito pour la première fois en avril 2015. Le candidat Gwench obtint près de 10% des suffrages exprimés, confirmant à Hirohito la très bonne santé du parti.
Controverses
Toutefois, Hirushito se fit plus connaître pour ses frasques nationalistes que pour ses prises de position politique. Longtemps, il insulta les politiciens de Simland en employant le terme péjoratif japonais issu du Japon féodal : eta (穢多, littéralement « pleins de souillures »).
Il organisa de nombreux défilés, dans des accoutrements jugés similaires à ceux d'anciens régimes totalitaires d'Europe centrale, au son de chansons impériales japonaises. Il attira à lui toute la mouvance nationaliste de l'archipel, sans que celle-ci adhère forcément au projet d'indépendance puis rattachement au Japon. La situation économique de Hirohito, plutôt délicate, comme au Japon après l'éclatement de la bulle spéculative financière, draina de nombreux mécontents simlandais.
Hirushito, dans sa quête de Japon, alla jusqu'à se déplacer au sanctuaire de Yasukuni, à Tôkyô, pour surtout honorer les soldats impériaux morts durant la Seconde guerre mondiale, ceux-là même qui sont et considérés comme des criminels de guerre et à la source de nombreuses tensions entre le Japon et ses voisins coréens et chinois.
Enfin, et même si cela n'est pas prouvé, il fut imputé à Hirushito les suicides spectaculaires de certains de ses partisans, à la fin des années 1990. S'inspirant de l'auteur MISHIMA Yukio (qui s'était suicidé en 1970 par seppuku ; en s'ouvrant le ventre), ils firent publiquement de même, dans le cœur de la ville de Wakashima. Hirushito fut accusé d'avoir manipulé ces personnes et de les avoir poussées à la mort pour en tirer un bénéfice politique.
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