Lev Liouchkov

**Les Personalités Historiques de Simland**
Les Personalités Historiques

Nom :	Lev Liouchkov
Surnom :
Date de naissance :	11 décembre 1866
Décès :	30 mai 1924
Nationalité :	Russe puis thoulakienne
Profession :	Président du Conseil des Délégués de la République thoulakienne
Actions historiques :	Instigation de la Révolution thoulakienne de 1905 Direction de la République thoulakienne

Lev Valentinovitch Liouchkov (Лев Валентинович Люшков) est un révolutionnaire et homme politique russe puis thoulakien, militant du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (section russe de la Deuxième Internationale), puis fondateur et dirigeant du Parti ouvrier social-démocrate thoulakien, un des dirigeants de la Révolution thoulakienne de 1905, fondateur de la République thoulakienne.

Biographie

Lev Liouchkov est arrière-petit-fils d’un serf : Fédor Liouchkov. Celui-ci s'est amassé un pécule pour se racheter à son maître puis fonder une petite manufacture de laine à Préobajenskoïé. Son grand-père, Efim, qui deviendra maire de Moscou, lui a succédé à la tête de l'entreprise et a su la faire prospérer. Son père, Ivan, a épousé une Française, Christine Fleury, de qui il a eu cinq fils : l'aîné, Nicolas, futur maire de Smolensk, Fédor, Alexandre, Constantin et Victor.

Lev Liouchkov étudie à l'université de Moscou en philosophie et en économie puis va parfaire sa formation en Allemagne où il séjourne cinq ans. En 1888, il est juge de paix honoraire à Moscou et, en 1893, devient membre du Comité exécutif de la ville. Lors de la Grande famine de l'époque, il se rend dans la province de Nijni Novgorod où il est secrétaire de canton. À la fin des années 1890, il est officier attaché à la garde du transsibérien à l'occasion de sa construction.

Brillant orateur, Liouchkov découvre les écrits marxistes à la fin des années 1880 et y adhère. Il fréquentera des clubs sociaux-démocrates à partir de 1896, notamment Narodnaïa Volia, puis, en 1900, adhérera au POSDR où il rencontrera Lénine. Ses activités «terroristes» ayant été découvertes par l'Okhrana (police politique), il est condamné une première fois à quatre mois de prison en 1899 ; puis, en 1902, sera déporté au Thoulak.

Il y fréquente les cercles intellectuels de gauche ; en 1903, il participe à la fondation d'un Parti ouvrier social-démocrate thoulakien indépendendant du POSDR dont il s'affirme rapidement comme le principal dirigeant. Il instiguera des révoltes ouvrières et paysannes et écrira un livre théorique, La doctrine marxiste et le droit des nations à disposer d'elles-mêmes. Lui, qui avait dirigé un parti dont l'activité se limitait à de la discussion théorique et de l'encouragement à la révolte populaire, fut surpris de la Révolution de 1905 –qui fut déclenchée par le peuple– mais la décrivit comme un signe de l'anti-impérialisme qui conduirait au socialisme et espéra une révolution mondiale rapide. Il accepta de prendre la direction du gouvernement de la République thoulakienne.

Il s'efforça de mener des réformes sociales, comme la distribution de nourriture, la réquisition de logements vacants et l'égalité salariale, mais se heurta à une minorité pro-libérale au sein même du POSDT. Après une tentative d'attentat manquée en janvier 1907, il s'effaça des débats, n'opérant plus que pour signer les décrets.

Après avoir dissout le gouvernement de la République thoulakienne, il s'exile à Paris. Il décédera de la tuberculose le 30 mai 1924.

Il est aujourd'hui célébré par le gouvernement socialiste du Thoulak comme un grand héros révolutionnaire, dont le régime se voit l'héritier.