Yatupek
Yatupek | |
Drapeau du peuple yatupek | |
Etats Actuels : | Génésie |
Famille : | simérindien |
Population totale : | 421 473 (2011) |
Gentilé : | Yatupek |
Langue : | Yatupek |
Carte de la langue Yatupek aujourd'hui |
Les yatupek sont un peuple simérindien dont la zone de peuplement s'est jadis étendu sur les deux tiers du territoire actuel de la Génésie. Il est aujourd'hui centrée sur la chaîne des Spiritains. sont l'une des 7 premières nations génésiennes.
Histoire
Le nom "Yatupek" est issu de la langue yatupek, yatu signifiant "notre" et pek "peuple". Les premières traces de ce peuple remontent à près de 1400 avant notre ère. Ils découvrent l'écriture bien avant les peuples alentour, et inventent l'alphabet qu'ils utilisent encore aujourd'hui aux alentours du premier siècle avant aujourd'hui, et se développent dans l'actuelle Génésie. Le peuple est alors divisé en plusieurs tribus. Chaque tribu a son village principal et quelques autres villages secondaires, et a ses propres spécificités. Par exemple, les Junyahek ont une culture plus en lien avec le Grand Lac Salé, même si les yatupek redoutaient les "grandes eaux infinies". Les mozawa, aux pieds des volcans, ont un lien très fort avec les volcans. Les vindek sont basés sur l'agriculture, tout comme les natunyepak, ces deux tribus étant avant tout basées sur le maïs. Les powathan sont une tribu basée sur l'Avalon -Powathan est être le nom de l'Avalon en langue yatupek- et est une tribu très aggressive, ce qui lui a permis de tenir bon face à la menace de l'Empire simtèque voisin.
La tribu d'Huansalk enfin était la plus puissante, basée à la capitale de la "confédération" yatupek, Huansalk, le Macchu-picchu simlandais. Elle contrôle alors la majeure partie du Bassin de Simland actuel, alors couvert d'une épaisse forêt. Cette tribu est justement basée sur la préservation des forêts, dans lesquelles elle tenait des embuscades à tous les "indésirables". Ils contrôlent également les Spiritains, dans laquelle leur base forte imprenable et très bien cachée, Huansalk, leur permet de contrôler toute la zone sans craindre de tomber aux mains de quiconque ennemi du peuple yatupek.
Les yatupek ressentaient néanmoins une appartenance au peuple yatupek dans sa globalité, grâce à une langue et un alphabet qui leur sont propres et communs.
Les tribus yatupek n'en restent pas moins des siméridiens, et, à ce titre, ont eu, jusqu'à la christianisation, des chamans animistes, et des chefs de village. A l'arrivée des européens, les yatupek ont été décimés par le choc microbiologique et doivent se rassembler autour de la tribu d'Huansalk pour survivre. Leurs terres dans la plaine sont colonisées, et les tribus rassemblées ne peuvent survivre que dans les montagnes. La confédération des tribus yatupek disparaît en 1768, quand le chef de Huansalk est couronné Empereur des yatupek (Wenso Pek). Son petit-fils finit par déclarer la guerre à Philippe Grisot, président de Génésie en mars 1818. Un mois plus tard, Huansalk, jusqu'alors inconnue des européens, est découverte par un agent infiltré génésien, prise, et mise à sac. C'est la fin de l'Empire yatupek, Huansalk est renommée Saint-Julien.
Les yatupek optiennent le statut de minorité ethnique en Génésie en 1962, et Saint-Julien devient Saint-Julien-Huansalk. Les panneaux de Génésie Supérieure sont dès lors trilingues, en anglais, français et en langue yatupek.
Les yatupek aujourd'hui
Aujourd'hui, on compte 421.473 yatupek, soit environ 1.06% de la population totale de la Génésie. Alors que leur identité culturelle et linguistique est reconnue, le parti indépendantiste Sevaha Yatupek ("Notre peuple libre") emporte, depuis près de 5 ans, toutes les élections dans les zones de peuplement yatupek, aussi la perspective d'un référendum pour la création d'un district spécifique aux yatupek et pour une autonomie relative de celui-ci revient régulièrement dans les débats politiques étatiques.