Bruimeville

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Villes de Simland
Bruimeville
La perle de la Baie
VueBruimeville.png
Administration
Pays Drapeausimland ico.jpg Simland
État Drapeau Génésie Moderne.JPG Génésie (07)
Maire Milopolis - SE
Mandat en cours 2016-2021
Site web [1]
Démographie
Population 90 000 habitants (RP)
Aire urbaine 150 000 habitants (RP)
Gentillé Bruimoise, Bruimois
Langue) Français
Economie
Budget 298 millions §
PIB 678 000 §
Taux de chômage 6 %
Université Université de Bruimeville I
Port Port Autonome de Bruimeville Baie
Géographie
Altitude 8 m
Point Culminant 456 m
Fuseau horaire +12 UTC
Curiosités Citadelle histoique
Cathérale Saint François
Centre Historique
Abbaye des Montdargent
Université Bruimeville I
Centrale Nucléaire Sainte Clotilde

Brumeville est une ville simlandaise située dans la région de Génesie. Elle se situe au bord du Grand Lac Salé, au pied des montagnes des Rocheuses Génesiennes à l'embouchure du fleuve Salzer. C'est une ville de tradition française même si elle a fut sous l'autorité anglaise durant pres d'un siecle. Bruimeville est une ville historique importante mais est aussi une grande ville dynamique tournée vers le tourisme, les affaires mais aussi l'industrie pétrolière et la production d'électricité. Enfin c'est un grand port simlandais très ouvert sur le monde. Sa popopulation était de 150 000 habitants dans la Communaute d'Agglomeration Bruimeville Baie en début 2017.

Histoire

La fondation de la ville

En 1691, l'explorateur français Jacques Huillens essuie une grande tempête alors qu'il naviguait sur le Grand Lac Salé dans le but d'explorer ses rives. Les restes de son navire et le survivants de son équipages échouent près de l'actuel site de Bruimeville, alors totalement inhabité. L'homme est vite émerveillé par la beauté et le potentiel du site et décide d'y fonder un comptoir commercial qui ne voit le jour qu'après sa mort, en 1703. Avec le début du peuplement en Génesie au début du XVIIIème siècle, les échanges s'accélèrent dans le lac et le comptoir appelé alors "Huilebourg" devient vite florissant.

Un port florissant

Au cours du siècle des guerres coloniales, Huilebourg qui est vite renommée devient une importante ville commerciale en Génesie. La population dépasse les 10 000 habitant en 1790. Les français laissent leur marque dans la ville avec la construction de plusieurs églises dont la célèbre Cathédrale Sainte Clothilde. Le très puissant évêque de Bruimeville, Joseph Lemoine est alors chargé de réguler le trafic maritime, intense dans la baie et prélève une taxe importante pour chaque mouillage dans le port. L'évêché de la ville devient alors un des plus riches de Simland et Lemoine une sorte de prince, vivant au milieu du luxe et des femmes, détesté de tous les habitants pour son train de vie immoral. La cathédrale Saint Clothilde et un palais sont construits spécialement pour lui au centre de Huilebourg.


La période sombre

En 1809, le géneral Philipe Grisot prend le pouvoir sur une Génesie indépendante qu'il dirige d'une main de fer. Il décide en 1811 d'interdire totalement le commerce avec les marchands espagnols, ce dernier étant à l'époque la principale source de richesse de Bruimeville. Cette décision n'est évidemment par respectée par Joseph Lemoine qui continue de profiter des échanges commerciaux. Outré par ce comportement, Grisot décide d'attaquer Huilebourg avec une garnison de 4 000 hommes. La ville ne peut émettre quasiment aucune resistance, d'autant plus que personne ne se bat pour défendre l'impopulaire Lemoine qui est froidement assassiné en 1815. Son palais est également démoli ne laissant que des ruines qu'on retrouve toujours aujourd'hui/ Cependant, les habitants regrettent rapidement le régime précèdent tant le début du XIXème siècle est douloureux pour la ville. Grisot nomme le très dur colonel Dagrennes pour punir la ville de son insubordination en 181 Privée du commerce maritime qui faisait sa richesse, Huilebourg connait une sombre période : l'agriculture étant peu développée et les importations interdites, 4 famines ont lieu au cours des années 1820 et les maladies se multiplient après que l'hospice religieux de la ville ait été démoli. Plusieurs révoltes ont lieu dont celle des pêcheurs en 1828, réprimée dans le sang, ces derniers se battant contre un projet de taxe sur le poisson de la baie.

La période britannique

Alors que Huilebourg se trouve dans un état catastrophique de pauvreté et d'oppression, les troupes anglaises commencent vite à reconquérir le territoire de la toute jeune Génesie et Bruimeville est une de leurs premières victoires. La ville passe sous le contrôle du général Nacksview le 19 juin 1841 et Dagrennes est pendu en place publique sous les huées des badauds le même jour. Huilebourg est alors un îlot britannique dans le territoire espagnol des grands lacs. La ville est renommée Bruimeville en hommage au colonel de Bruime qui a contribué à l'intérêt la ville du joug griotiste. S'ouvre alors une période de soumission mais aussi de relative liberté pour Bruimeville qui jouit sous le protectorat du pouvoir d'élire un maire. Au début du prectorat, les maires de Bruimeville ont peu de pouvoir mais à partir des années 1880, début du protectorat de Midland, ils acquièrent une certaine responsabilité. Jean Lepieu en est un des plus célèbres : il fait construire le le grand hospice de la ville en 1873 et d'autres bâtiments publiques. En parallèle, la ville se développe rapidement : sa population passe de 10 000 à 35 000 habitants entre 1850 et 1900. Bruimeville redevient un point central du commerce sur le Grand Lac Salé et un important centre industriel et commercial. Ainsi, la ville s'enrichit à grande vitesse et se modernise : les maisons de bois sont vites remplacés par des immeubles plus ou moins hausmaniens dans le centre ville et l'eau et l'électricité sont rapidement installés. Cependant, la domination britannique devient vite un poids pour la ville : la bourgeoisie se révolte en 1904, suivant un mouvement général de rébellion en Genesie pour réclamer une baisse des taxes et plus de liberté. Le maire de la ville, Philippe Leboy est limogé la semaine suivante pour son absence de réaction face au désordre ambiant.

Le temps des révoltes et des guerres

Deux nombreux hommes, souvent jeunes habitant à Bruimeville sont mobilisés par les Britanniques sur le front européen. 3 000 en décèdent ce qui accroît la grogne ambiante d'autant plus qu‘une partie des manufactures de la ville est requise pour fabriquer des armements. Cependant, malgré les tensions, Bruimeville reste une ville prospère : dans les années 1920, la population atteint les 50 000 habitant, ces derniers étant parmi les plus riches de la région grace aux retombées des taxes sur le commerce maritime, de l'industrie et des affaires qui se développent. La ville souffre cependant de la crise de 1929 dont les retombées sont importantes pour les secteurs de la finance notamment. La bourgeoisie en est la première victime : le nombre de chômeurs est multiplié par cinq et atteint les 12 000 au plus fort de la crise. Les révoltes se multiplient dans les annes 1930 et, pour punir les Bruimevillois de leur insubordination, les elections municipales sont annulés et la ville placée sous commandement direct du gouverneur du Midland en 1935 Cependant, cette nouvelle période d'oppression est de courte durée car Bruimeville passe sous le joug méridionen en 1940. Bruimeville subit comme toute la région des difficiles conditions : privations, pénuries, répression. La ville est libérée également comme le reste de à région en 1944.

La ruée vers l'or et la démocratie

Les années 1950 sont marqués par un considérable développement économique et une envie irrésistible de liberté : le pétrole est découvert dans la ville et une importante industrie ce développe autour de cette ressource. 4 raffineries sont bâties dans la ville en 1949, 1953 1956 et 1961. La population de Bruimeville poursuit son augmentation atteignant en 1960 les 80 000 habitants. Cette population, de plus en plus éduquée (construction de la faculté de Bruimeville en 1955) réclame plus de liberté et se joint rapidement au mouvement de révolte qui s'empare de la Génesie en 1956. Un très grand nombres d'intellectuels Bruimevillois participent aux Évènements de Fijevas. Les émeutes se multiplient à Bruimeville encore plus qu'ailleurs jusqu'à l'indepédance. La ville devient alors une ville majeure de la Génésie indépendante. Georges Rebois devient maire en 1957 et le reste jusqu'en en 1969. Sa politique très libérale est marquée par une baisse des taxes sur les entreprises et les plus riches. Le développement économique de la ville s'accélère et les projets urbanistiques plus ou moins réussis se mutliplient : centre d'affaire au nord de la ville, grand port industriel, grands ensembles d'habitations et villes dortoirs comme Villebourgeois ou Saint Paul les Bains.

L'après pétrole

Paul Compte, liberal lui aussi succède à Rebois lors d'élections sérrés et marqués par des affaires de clientélisme électoral. Son mandat est marqué par une épuisement des ressources pétrolières de la ville qui étaient, concrètement aux dires des industriels, loins d'etre inépuisables, La crise économique s'abat vite sur la ville à cause des fermetures multiples de puits de pétrole au cours des annes 1970 et 1980. L'ouverture de raffineries et d'un terminal méthanier ne remplaçant pas complètement cette activité. En 1973, la Génesie lance un appel d'offre dans le but de construire une centrale nucléaire pour alimenter la région des Grand Lacs en électricité. Bruimeville est alors une ville quasiment en faillite et le Paul Compte décide d'accepter d'installer l'infrastructure à proximité de la ville. Après un référendum entaché de fraudes, les travaux débutent en 1974 pres du village de Sainte Clothilde sur la rive sud du Salzer. La Centrale nucléaire de Sainte Clothilde est ouverte en 1981 appprtant des emplois et des rentrées fiscales à Bruimeville. Cependant, Paul Compte est balayé aux élections municipales de 1977 et remplacé par la socialiste Jeanne Seauvin.

Le renouveau de Bruimeville

L'élection de la jeune Jeanne Sauvin marque une rupture par rapport à la politique de ses prédécesseurs : un moratoire est décrété sur l'étalement urbain en 1984 pour préserver la nature pres de Bruimeville et une nouvelle politique économique est mise en place : rétablissement de commerces de proximité, aménagement de plages, de sentiers de randonnées pour favoriser le tourisme, reboisement massif... Les résultats sont là : la population de Bruimeville dépasse les 100 000 habitants en 1991 et la ville connaît un nouveau souffle. Les années 1990 sont marqués par une continuité politique avec l'élection de Marc Beau qui poursuit la politique de Jeanne Sauvin. En 2004 est inaugurée la tour d'habitation Azur surplombant la ville et de nouveaux projets urbanistiques sont la ces sous le mandat de Karl Potier, maire centriste : renouvellement des quartiers sensibles ou à l'abandon, réaménagement des berges de la ville... En 2011 est créée la Communauté d'Agglomeration Bruimeville Baie (CA2B) réunissant Bruimeville et quelques 12 autres communes de la baie de Bruime. Comptant pres de 150 000 habitants, cet ensemble est une opportunité pour la création de nouveaux projets transversaux pour la région de Bruimeville.

== Géographie ==