Simland:nat
Modèle:Coord Modèle:Infobox Chaîne de télévision
Télévision française 1, plus connue sous son sigle TF1, est la première et plus ancienne chaîne de télévision généraliste nationale française créée le Modèle:Date à la suite de la dissolution de l'Office de radiodiffusion télévision française et qui succède à la première chaîne de l'ORTF.
Elle commence à être privatisée en 1986<ref>Discours de Francois Léotard à l'assemblée nationale : François Léotard annonce la privatisation de TF1 (source Ayman)</ref>. Ce processus de privatisation s'achève le Modèle:Date, la chaîne passe du statut de société nationale de programme à celui de société anonyme, dont l'actionnaire principal est le groupe Bouygues (à hauteur de 45,6 %). Depuis 1992, le siège social de la chaîne se situe à Boulogne-Billancourt.
Nommé le Modèle:Date en remplacement de Patrick Le Lay, Nonce Paolini a été le directeur général du Groupe TF1 du Modèle:Date au 19 février 2016 et son PDG du Modèle:Date au 19 février 2016. Depuis le 19 février 2016, Gilles Pélisson est devenu le directeur général du Groupe TF1 et Arnaud Bosom<ref>Modèle:Lien web</ref> directeur général adjoint relations humaines et responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).
La chaîne passe au numérique et est diffusée sur TNT, le câble et les différents opérateurs privés.
Elle est la première chaîne européenne en termes d'audiences et de masse salariale.
Sommaire
Historique de la chaîne
De Radio-PTT Vision à la fin de l'ORTF (1935-1975)
Unique chaîne de télévision en France pendant 28 ans, la première chaîne a souvent changé de dénomination depuis la création de Radio-PTT Vision le Modèle:Date<ref>Historique de la télévision française sur Libération où l'on parle bien de "Radio-PTT Vision"</ref>. Elle devient ainsi Radiodiffusion nationale télévision en 1937, Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) pendant l'Occupation en 1943, RDF Télévision française en 1944, RTF Télévision en 1949, la première chaîne de la RTF en 1963 à la suite de la création de la deuxième chaîne, et la première chaîne de l'ORTF en 1964.
En 1974, le président de la République Valéry Giscard d'Estaing demande à son Premier ministre de présenter une communication sur l’Office de radiodiffusion télévision française au Conseil des ministres du 3 juillet. Jacques Chirac assure alors que « la nouvelle organisation doit reposer sur la compétition entre les unités autonomes, entièrement responsables. Elle doit assurer une information libre et ouverte, doit exclure tout gaspillage en s'appuyant sur des structures allégées. Les rapports de l'État et des nouvelles unités autonomes devraient se limiter à la désignation de ses dirigeants ». La loi Modèle:Numéro du Modèle:Date<ref>Loi Modèle:N° du 7 août 1974 relative à la radiodiffusion et télévision française, Journal officiel du 8 août 1974.</ref> supprime l’ORTF et crée sept organismes autonomes, dont trois sociétés nationales de programme de télévision, une société nationale de radiodiffusion sonore, deux établissements publics à caractère industriel et commercial chargés de la production et de la diffusion et un institut national de l'audiovisuel. Le monopole d'État est maintenu et chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre. Le sociologue et philosophe Jean Cazeneuve, président sortant du comité des programmes de l'ORTF, est nommé en conseil des ministres président de la future société nationale de programme de télévision devant succéder à la première chaîne de l'ORTF. Assisté de l'ancien journaliste de télévision Claude Villedieu comme directeur de cabinet, il fait appel au directeur général de la troisième chaîne couleur de l'ORTF, Jean-Louis Guillaud, pour occuper les mêmes fonctions et construire la grille des programmes de la nouvelle première chaîne dont le cahier des charges prévoit qu'elle soit généraliste et populaire. Jean-Louis Guillaud amène avec lui l'essentiel de son ancienne équipe, dont Éliane Victor, Christian Bernadac qui créé la nouvelle rédaction de la première chaîne, et Christophe Izard qui prend la direction de l'unité jeunesse. Lorsqu'il s'est agit de donner une identité à la nouvelle première chaîne et de lui trouver un nom, Jean-Louis Guillaud se souvient que l'UER nommait les trois chaînes de télévision françaises de l'ORTF : Télévision française 1 (TF1), Télévision française 2 (TF2) et Télévision française 3 (TF3). Il s'empresse donc de faire avaliser cette dénomination par Jean Cazeneuve et Claude Villedieu, forçant ses deux concurrentes à chercher d'autres dénominations. De plus, le nom "TF1" a l'avantage de faire passer la chaîne pour "LA" télévision française. Le nouveau logo et l'habillage sont confiés à Catherine Chaillet, venue elle aussi de la troisième chaîne pour laquelle elle avait créé un logo et un habillage colorés très graphiques et modernes pour l'époque.
Télévision Française 1 (depuis 1975)
Modèle:Section à sourcer La loi Modèle:Numéro du Modèle:Date entre en application le mercredi Modèle:Date avec la naissance officielle des trois sociétés nationales de programme de télévision Télévision Française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3), de la société nationale de radiodiffusion sonore Radio France, de la Société française de production (SFP), de Télédiffusion de France (TDF) et de l’Institut national de l'audiovisuel (INA). Le lundi Modèle:Date à 10h30, TF1 ouvre son antenne avec la télévision scolaire, puis commence ses programmes à 12h30, lorsque Denise Fabre annonce la naissance de TF1 et le premier numéro de la nouvelle émission de la mi-journée de Danièle Gilbert intitulée Midi Première. Le soir même, Première<ref>Programme de TF1 du 6 janvier 1975, Télé 7 jours du 4 au 10 janvier 1975, page 40 sur histoire.television.free.fr</ref>, émission animée par Georges de Caunes, présente aux téléspectateurs tous les nouveaux rendez-vous et nouveaux visages de la chaîne qui se veut populaire et familiale<ref>Georges De Caunes présente Évelyne Dheliat, Évelyne Leclercq, Denise Fabre et Christine Frésia, Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.</ref>Modèle:,<ref>Présentation de l'équipe d'IT1 par Georges de Caunes et Henri Marque, Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.</ref>Modèle:,<ref>Casimir sur le plateau de Georges de Caunes, Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.</ref>Modèle:,<ref>Interview de Jacques Martin par Georges De Caunes qui évoque sa nouvelle émission "Le petit rapporteur", Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.</ref>. Jacques Martin propose chaque dimanche midi une émission satirique qui va connaître un immense succès: Le Petit Rapporteur. Les autres mi-journées de la chaîne sont occupés jusqu'en 1981 par Midi Première, l'émission de variété populaire de Danièle Gilbert qui vient chaque midi à la rencontre des Français. Information télévisée 1 puis TF1 Actualités captent la plus importante part d'audience des journaux télévisés grâce au journal de 20 heures de Roger Gicquel, au ton très personnel et éditorialisé, et au journal de 13 heures d'Yves Mourousi qui est le premier à proposer au moins un direct en extérieur par semaine et qui marie le sérieux de l'information dispensée par ses coprésentateurs (Michel Denisot, Claude Pierrard et Jean-Pierre Pernaut) et un ton léger caractérisé par son fameux « Bonjour ! » peu cérémonieux. L'arrivée de Christophe Izard à la direction des programmes pour la jeunesse avec son émission à succès L'Île aux enfants assure également à TF1 les meilleures audiences ainsi que Les Visiteurs du mercredi et l'émission de Claude Pierrard, Acilion et sa bande, qui devient Croque-Vacances en février 1980.
À la suite d'un accord entre les deux sociétés nationales de programme Télévision Française 1 et France Régions 3, FR3 accepte de mettre à la disposition de TF1, dès le Modèle:Date, le réseau de diffusion en couleur qui lui est réservé pour des transmissions régulières de midi jusqu’au démarrage de ses propres programmes à Modèle:Heure. L'accord prévoit en contrepartie que TF1 fasse travailler les centres régionaux de production de FR3. Le gouvernement hésitant entre une conversion à la couleur du premier réseau VHF 819 lignes noir et blanc de TDF alloué à TF1 ou à sa duplication sur un nouveau quatrième réseau UHF 625 lignes SECAM couleur à construire, un conseil interministériel retient finalement le 17 septembre le choix technique de la duplication jugé moins couteux et qui permet de maintenir une diffusion en 819 lignes jusqu'à une date proche de la disparition complète des récepteurs les plus anciens fixée à 1983. En effet, en cas de conversion, le changement de standard aurait obligé l'État à indemniser les téléspectateurs lésés<ref>Compte-rendu intégral de la Modèle:33e du Sénat du mardi 9 décembre 1975, Journal Officiel du 10 décembre 1975</ref>. Le samedi Modèle:Date à Modèle:Heure, Jean-Claude Bourret annonce en ouverture du journal télévisé TF1 Actualités le passage de la chaîne à la couleur en région parisienne sur un nouveau quatrième réseau UHF [[SECAM|SECAM Modèle:IIIB]] norme L à 625 lignes alloué à la diffusion de TF1 en couleur, dont la mise en service par TDF du premier émetteur installé au sommet de la tour Eiffel est fêté en direct par un feu d'artifice tiré depuis la tour. Neuf ans après la deuxième chaîne en 1967, TF1 peut enfin diffuser ses premières émissions en couleur. Le relais partiel de la diffusion de TF1 en couleur sur le réseau de FR3 continue dans les autres régions jusqu'à leur propre colorisation<ref>Inauguration de la diffusion de TF1 en couleur depuis l'émetteur de Metz-Luttange, TF1 Actualités 20h du 29 mars 1980, TF1 sur ina.fr.</ref>. Le passage de TF1 en 625 lignes couleur SECAM devait initialement se faire, région par région sur une période de dix ans, mais, avec les élections présidentielles de 1981, ce calendrier est avancé de trois ans afin de récupérer l'ancien réseau de TF1 pour lancer une quatrième chaîne. Cette colorisation entamée le 20 décembre 1975 s'achève le Modèle:Date avec l’extinction à la tour Eiffel du dernier émetteur VHF en 819 lignes noir et blanc de l'ancien premier réseau de TDF. Elle aura couté environ 400 millions de francs à TDF.
N’ayant pas souhaité que son mandat de PDG soit renouvelé, Jean Cazeneuve quitte TF1 fin décembre 1977 et Jean-Louis Guillaud lui succède le Modèle:Date pour un mandat de trois ans. En 1979, Jean-Marie Cavada est nommé directeur de l'information de TF1 qui est alors la chaîne dont le journal télévisé est le plus suivi. Mais en décembre 1980, à la suite d'un désaccord sur la place à accorder à l'affaire des diamants, Roger Gicquel quitte la présentation du 20 heures de TF1, sans que la chaîne ne soit capable de lui trouver un vrai successeur, ce qui profite au journal d'Antenne 2. Jean-Louis Guillaud est reconduit dans ses fonctions, dès la fin de son mandat, le 7 janvier 1981.
Le Modèle:Date, le débat opposant Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand, pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, arbitré par Jean Boissonnat et Michèle Cotta, est diffusé simultanément sur TF1, Antenne 2 et FR3.
Bien qu'ayant longtemps dénoncé la main mise du pouvoir sur la télévision, la gauche, qui accède au pouvoir le Modèle:Date, use à son tour de cette habitude d'interventionnisme pour nommer en conseil des ministres de nouveaux présidents à la tête des sociétés nationales de programme de télévision plus acquis à ses idées et qui sont eux-mêmes chargés de nettoyer leur chaîne des émissions, journalistes et animateurs suspectés d'accointances avec l'ancienne majorité. Ainsi, Jacques Boutet est nommé président de TF1 le Modèle:Date en remplacement du gaulliste Jean-Louis Guillaud et Danièle Gilbert, qui avait fait partie du comité de soutien de l'ancien président de la République, est limogée le Modèle:Date. De nouvelles têtes, proches du nouveau pouvoir, apparaissent à l'antenne, comme la jeune journaliste Anne Sinclair, dont l'émission Les Visiteurs du jour succède en vain à Midi-Première, ou Jean-Louis Burgat et Erik Gilbert qui présentent chaque vendredi un nouveau magazine d'information : 7 sur 7. Après dix ans de bannissement des écrans à cause d'une émission sur l'inceste, Michel Polac revient également à l'antenne chaque samedi soir avec une nouvelle émission de débat polémique intitulée Droit de réponse. La nouvelle direction, qui cherche à cultiver les téléspectateurs, met à l'antenne des émissions trop parisianistes et en complet décalage avec le public familial et populaire de TF1 qui boude cette nouvelle grille de programmes, entrainant une brusque chute de l'audience de TF1 de 46 % à 42 %. La chaîne cède sa première place à Antenne 2.
La loi Modèle:N°-652 du Modèle:Date sur la communication audiovisuelle supprime le monopole d’État et recréé par le décret Modèle:Numéro du Modèle:Date<ref>Décret Modèle:Numéro du 17 septembre 1982 portant création d'une société nationale de télévision dénommée Télévision Française 1, Journal Officiel du 18 septembre 1982</ref> la société nationale de programme en couleur Télévision Française 1 qui est maintenant placée sous la tutelle de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui établit le cahier des charges, veille aux règles de concurrence et nomme le président de la chaîne. Jacques Boutet n'est pas confirmé dans son poste par la nouvelle instance de tutelle qui nomme à sa place Michel May, un gestionnaire, car les finances de TF1 sont en mauvais état. Dès 1983, son audience place TF1 derrière Antenne 2 tant pour les programmes de divertissement que pour l'information. L'image de la chaîne vieillit et TF1 va mal. Michel May démissionne le Modèle:Date et la Haute Autorité le remplace par Hervé Bourges, venant de Radio France internationale, avec pour mission de redresser la situation de la chaîne. La grille des programme est alors complètement transformée et rebâtie dans un style commercial plus à même de reconquérir un large public familial et populaire. En 1984, Bourges recrute Marie-France Brière comme directrice des programmes qui met à l'antenne chaque vendredi une grande émission de divertissement populaire animée par Patrick Sabatier (Avis de Recherche, Porte-bonheur, Le Jeu de la vérité), attirant également Patrick Sébastien (Carnaval, Sébastien c'est fou) et Stéphane Collaro qui lance Cocoricocoboy en Modèle:Lang. Une attention particulière est portée aux jeunes pour qui sont créés H.I.P. H.O.P. en 1984 ou le Mini-journal de Patrice Drevet en 1985. Jean Lanzi remplace Jean-Pierre Guérin à la direction de l'information de la Une et fait appel à deux journalistes d'Antenne 2 pour relancer le journal de 20 heures, Jean Offredo puis Claude Sérillon. Les journaux télévisés de TF1 reprennent la tête des audiences dès 1985 avec le duo Yves Mourousi - Marie-Laure Augry aux commandes du Journal de 13 heures de TF1 et Claude Sérillon, Bruno Masure puis Marie-France Cubadda au Journal de 20 heures de TF1. 7 sur 7, dont Anne Sinclair a repris la présentation en septembre 1984, enregistre les meilleures audiences de la chaîne.
Les archives de TF1 pour la période publique sont conservées et consultables aux Archives nationales (présidence, fonctionnement général, programmation, relations extérieures, production artistique...)<ref>Ces archives sont conservées sous quatre numéros de versement dont les instruments de recherche sont en ligne dans la salle des inventaires virtuelle: 20130194 (présidence), 20130168 (présidence), 20060484 et 20160380 (fonctionnement général).</ref>.
Privatisation (1986-1987)
En Modèle:Date, Jacques Chirac, à nouveau premier ministre dans le cadre de la première cohabitation, propose la privatisation d'une des trois chaînes publiques de télévision car, déclare t-il, il « n’est pas dans la vocation de l’État de gérer l’essentiel de la communication ». Après avoir initialement porté son choix sur FR3, choix rendu difficile à cause de la structure régionale de la chaîne, le gouvernement cible Antenne 2 qui est, à l'époque, la première chaîne en termes d'audience et d'image. Le 14 mai, à la surprise générale, le ministre de la Communication, François Léotard, annonce à l’Assemblée nationale que le gouvernement a finalement porté son choix sur TF1, qui sera privatisée, et qu’Antenne 2 demeure la chaîne de référence du service public<ref>Annonce de la privatisation de TF1 à l'Assemblée Nationale par François Léotard et réactions, JT 20H Antenne 2 du 14 mai 1986, Antenne 2 sur ina.fr.</ref>. Bien qu'en déficit, TF1 est jugée apte à pouvoir affronter la concurrence tout en respectant ses obligations de production française grâce aux bonnes audiences enregistrées par la chaîne depuis son redressement opéré par Hervé Bourges. Le lendemain, le premier ministre justifie ce choix devant l'Assemblée nationale<ref>Intervention de Jacques Chirac à l'Assemblée nationale sur la privatisation de TF1, A2 Nuit du 15 mai 1986, Antenne 2 sur ina.fr.</ref>.
En septembre, la Commission nationale de la communication et des libertés, qui a succédé à la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, lance un appel à candidature pour la reprise de la première chaîne auquel répondent le magnat de la presse Robert Hersant, le groupe italien Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Filipacchi, le groupe de presse Hachette, le magnat de la presse britannique Robert Maxwell, et l'homme d'affaires Bernard Tapie. La loi du Modèle:Date autorise la cession par l'État de la chaîne publique en opérant une cession de 50 % de son capital à des acquéreurs choisis après une procédure d'appel aux candidatures (dont aucun ne pourra posséder plus de 25 % des parts), 10 % aux salariés de la chaîne et des 40 % restants sous la forme d'un appel public à l'épargne. Alors qu'elle n'est pas encore officiellement privatisée, TF1 cesse d'être financée par la redevance audiovisuelle dès le Modèle:Date. Le 5 février, le ministre des Finances Édouard Balladur fixe le prix d'achat à 4,5 milliards de francs dont 67 %, soit 3 milliards, devraient être payés par le groupe repreneur de 50 % du capital<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Robert Hersant et Silvio Berlusconi s'étant alliés pour reprendre La Cinq, Filipacchi ayant abandonné, il ne reste plus en avril 1987 que deux candidats à la reprise : d'un côté, un consortium mené par le groupe Bouygues associé à Pergamon Média Trust Pic, la GMF, la Fnac, les éditions mondiales, la Société générale, Maxwell Media, le groupe Bernard Tapie, Financière Faltas, Indosuez et le Crédit lyonnais ; de l'autre le groupe Hachette mené par Jean-Luc Lagardère qui souhaite s'implanter dans la télévision, mais dont le partenaire, Havas, l'a quitté en février face au prix d'achat élevé, ce qui explique que jusqu'au dernier moment, le groupe Bouygues est l'unique candidat, en raison des difficultés rencontrées par Hachette pour remonter le handicap de la défection de son premier partenaire. Le gouvernement aide Hachette à boucler son tour de table en faisant entrer BNP comme partenaire, mais c'est cette banque qui a réalisé l'audit de TF1 pour annoncer un prix de vente, si bien que le groupe Bouygues dénonce ce conflit d'intérêt et menace la CNCL d'engager une action en justice pour exclure Hachette de l'appel d'offres. La CNCL valide les deux dossiers de candidatures après le retrait de la BNP du dossier Lagardère qui reste le favori du gouvernement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les auditions des deux groupes repreneurs par la CNCL sont diffusées en direct sur TF1 le 3 avril, et chacun d'eux expose aux membres de la commission son projet<ref>Audiences publiques des groupes Hachette et Bouygues devant la Commission Nationale de la Communication et des Libertés (CNCL) pour le rachat de TF1, 19/20 du 3 avril 1987, FR3 sur ina.fr.</ref> et le cahier des charges qu'ils comptent mettre en œuvre pour répondre au « mieux-disant culturel » prôné par le ministre de la Communication, François Léotard, au sujet de cette privatisation<ref>Audiences publiques des groupes Hachette et Bouygues devant la Commission Nationale de la Communication et des Libertés (CNCL) pour le rachat de TF1, JT 20H Antenne 2 du 3 avril 1987, Antenne 2 sur ina.fr.</ref>. Entraîné par le très médiatique Bernard Tapie et mieux entouré qu'Hachette, le consortium mené par Francis Bouygues séduit la CNCL qui autorise le Modèle:Date ce dernier à prendre une participation à hauteur de 50 % dans le capital de la chaîne contre un chèque de 3 milliards de francs remis le Modèle:Date<ref>Achat de TF1 par Francis Bouygues et premier conseil d'administration, JT 20H TF1 du 16 avril 1987, TF1 sur wat.tv.</ref>, et lui attribue le Modèle:Date une concession d'une durée de dix ans sur le premier réseau national hertzien, jusqu'en avril 1997, concession reconductible une première fois sans appel à candidature. Les 50 % restants du capital sont décomposés en Modèle à supprimer (soit 36,40 % du capital) cédées par offre publique de vente en Bourse, en juillet 1987, à 165 francs l'action, et 2 040 000 offertes à la vente aux salariés et anciens salariés de la chaîne, à Modèle à supprimer l'action. L'ancienne société nationale de programme de télévision devient une société anonyme dénommée Télévision Française 1 S.A., cinquième chaîne de télévision commerciale autorisée en France après Canal+, La Cinq, TV6 et M6.
L'ère Le Lay/Mougeotte (1987-2007)
Modèle:Section à sourcer À la suite du rachat de la chaîne, Francis Bouygues en devient président et Patrick Le Lay vice-président, et les deux hommes s'engagent par écrit devant la CNCL à respecter la qualité des programmes, avec un cahier des charges ambitieux. Mais les salariés de la chaîne subissent ce changement de statut de leur employeur avec suspicion : nombre de journalistes usent de leur clause de conscience pour la quitter, et la plupart des animateurs-vedettes de TF1 (Jean-Claude Bourret, Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Stéphane Collaro, Marie-France Cubadda) partent sur La Cinq à la rentrée 1987. Le quotidien Le Parisien titre alors à sa Une avec une interview des dirigeants de la chaîne disant que « Si Patrick Sabatier frappe à la porte de TF1, je lui ouvrirai ». À commencer par Patrick Sabatier, ils reviennent tous quelques mois plus tard, confortant l'hégémonie de la chaîne. En 1988, Francis Bouygues confie la présidence à Patrick Le Lay. La chaîne change d'habillage en juillet 1989 et le changement s'est officiellement terminé le 2 février 1990 pour les 15 ans de la chaîne en adoptant un logo rectangulaire reprenant les trois couleurs nationales pour s'affirmer comme LA Télévision française.
De nouveaux programmes et présentateurs arrivent à l'antenne, notamment Dorothée, pour la jeunesse, Jean-Pierre Pernaut et Claire Chazal à la rédaction et présentation des nouvelles du soir. Christophe Dechavanne, Jean-Pierre Foucault, pour les divertissements. Elles attirent les téléspectateurs et TF1 redevient à partir de 1991 la première chaîne en termes d'audience, avec 41 % des téléspectateurs français. C'est la grande période des « reality shows », nouvelle forme de magazines de société qui donnent la parole à des citoyens ordinaires, plutôt qu'à des experts ou aux intervenants traditionnels. Si ce genre est critiqué par certains médias et intellectuels, il emporte les suffrages du public, entre 1992 et 1997. Jacques Pradel, Laurent Cabrol, Patrick Meney, et Jean-Marc Morandini incarnent ce genre télévisé.
Toutefois, ces programmes ne respectent pas tous le cahier des charges prévu lors de la privatisation et de nombreuses critiques sont émises. Une association, « Changez la Une » dépose (en vain) un recours devant le Conseil d'État contre l'absence d'appel à candidatures lors du renouvellement de la concession de diffusion par le CSA en 1996. Cette concession est à nouveau renouvelée en 2001 en analogique, et en 2003 pour la nouvelle TNT. TF1 tente également l'aventure de la télévision payante avec le bouquet satellite TPS, lancé en décembre 1996, par Patrick Le Lay, dans le 20H de Claire Chazal. La chaîne se sépare de TPS en mars 2007, à la suite de la fusion de TPS avec Canalsat. Modèle:Boîte déroulante/fin
L'ère Paolini (2008-2016)
Le Modèle:Date, la Télévision numérique (TNT) arrive en France, avec 12 chaînes supplémentaires. TF1 ne dispose alors pas, d'autres chaînes gratuites sur ce réseau, le président Patrick Le Lay ne croyait pas au succès de cette formule<ref>Modèle:Lien brisé Sur le site liberation.fr</ref>. Mais face au succès rapide de la TNT, TF1 rachète 40 % de TMC à Pathé<ref group="N">Le reste étant détenu par son partenaire AB Groupe et l'État Monégasque.</ref>. Cette erreur stratégique, et la baisse d’audience, accélère le départ de Patrick Le Lay de la direction générale, qui est remplacé en mai 2007 par Nonce Paolini. Patrick Le Lay reste uniquement président jusqu'en juillet 2008.
Nonce Paolini, à peine nommé nouveau directeur général du groupe TF1, souhaite imposer sa marque et ses décisions. Il décide de rajeunir les cadres et l'image de la chaîne. Une importante vague de départs se met en place début 2008. Après la mise en retrait de Patrick Le Lay, les têtes d'affiches tombent, certains quittent la chaîne contraint et forcés, d'autres préfèrent démissionner. Étienne Mougeotte (vice-président), Takis Candilis (fiction), Charles Villeneuve (Sports), Laurent Cabrol (téléshopping), Philippe Balland (variétés et jeux), Roger Zabel (Eurosport, la ligue des champions de Football), Nicolas Hélias (magazines), Robert Namias puis Jean-Claude Dassier (info), quittent tour-à-tour la chaîne. Des animateurs quittent la chaîne, Julien Courbet, Anne-Sophie Lapix et Céline Géraud, notamment. Flavie Flament et Sébastien Folin aussi en 2009. Le départ le plus marquant est celui de Patrick Poivre d'Arvor à l'été 2008, remplacé au JT de 20 heures par Laurence Ferrari. La fin du 20 heures de Patrick Poivre d'Arvor, intervient le jeudi Modèle:Date sur TF1. Arthur préfère rester sur TF1 jusqu'au 30 juin 2012, ensuite, il renouvelle son contrat avec TF1 pour continuer notamment Les Enfants de la télé dès septembre 2012.
Les programmes évoluent également. Les séries américaines et la téléréalité sont omniprésents sur la grille. Plusieurs émissions de jeux d'argent et de lots font leur retour. Ces modifications n'empêchent pas une érosion des audiences constantes, qui passent désormais sous la barre des 25 %<ref>de Audiences : TF1 sous les 25 % / W9 bat TMC</ref>.
Pour lutter contre la baisse des audiences – accrue depuis 2007<ref>« L'interminable chute de TF1 », LeMonde.Fr, 30 mai 2012.</ref> – TF1 change de stratégie. Sa participation dans TPS est vendue à Canal+ en janvier 2008.
La chaîne bénéficie en 2009 de la suppression de la publicité sur France Télévisions<ref>Une demande récurrente : la suppression de la pub sur France Télévisions Sur le site archives.lesechos.fr</ref>.
En juin 2010, TF1 boucle le rachat de toutes les parts de son partenaire AB dans TMC et NT1 et tente d'obtenir d'autres canaux sur la TNT gratuite pour TV Breizh ou LCI, en vain. Fin 2012, la TNT connaît un nouvel essor, avec l'annonce de l'arrivée de six nouvelles chaînes, dont une appartenant à TF1, et entièrement consacrée à la fiction, HD1, et l'entrée du Groupe Canal+ dans la télévision gratuite avec le rachat de Direct 8 et de Direct Star<ref>« Le groupe Canal+ rachète Direct 8 et Direct Star » sur ozap.com</ref>.
Le 9 novembre 2015, le Groupe TF1 annonce l'acquisition de 70% du capital du groupe de production français Newen, dirigée par Fabrice Larue. Cette acquisition est alors présentée comme un virage stratégique pour le groupe avec le développement d'un nouveau métier aux côtés de ceux de l'édition de chaînes et de la commercialisation publicitaire<ref>« [1] » </ref>.
L'ère Paolini reste marquée par une reduction des effectifs (dont de nombreux présentateurs vedette) et des dépenses, mettant fin à ce qui a été considéré comme l'âge d'or des années 1990-2000<ref>« Nonce Paolini - L'homme qui a maté les stars de TF1 », GQ, avril 2016, pages 114-121.</ref>.
L'ère Pélisson (2016-)
Le 28 octobre 2015, à la suite d'un conseil d'administration, Gilles Pélisson, ex-PDG d'Euro Disney, de Bouygues Telecom et d'Accor, a été désigné à l'unanimité comme prochain successeur de Nonce Paolini à la présidence du Groupe TF1 (incluant les chaînes TF1, TMC, NT1 et HD1). Gilles Pélisson prend ensuite ses fonctions le 19 février 2016.
Le 12 mai 2017, TF1 annonce la commercialisation de ses espaces publicitaires en Belgique à partir du mois de septembre suivant. Pour cela, TF1 a choisi Transfer (qui commercialise déjà les espaces publicitaires de MTV, National Geographic, Cartoon Network) pour la commercialisation des publicités<ref>Modèle:Fr Accord entre TF1 et la régie publicitaire belge Transfer, le 12 mai 2017</ref>. Mais les concurrents sont dérangés (notamment pour RTL, il s'agit d'un « séisme médiatique ») et craignent un appauvrissement.
TF1 engage un important conflit commercial avec Altice le Modèle:Date en suspendant l'accès au portail MYTF1 sur les box de l'opérateur téléphonique. Cet embargo signifie que les abonnés de Numéricable SFR en France n'ont plus accès au service de rattrapage MYTF1 sur leur box. Modèle:Citation bloc Ce conflit est l'épilogue d'une longue période de négociation entre TF1 et Altice (ex-Numéricable SFR) sur la question d'une éventuelle rétribution des câblo-opérateurs envers les chaînes de télévision. TF1 estimant que les câblo-opérateurs devraient opérer un partage de valeur avec leurs fournisseurs de contenus dont les chaînes de télévision font partie<ref>Modèle:Article</ref>.
Identité visuelle
Le premier logo de TF1 de 1975 à 1984, l'habillage d'antenne ainsi que les génériques d'émissions comme Automoto, TF1 Actualités ou Midi Première sont l'œuvre de Catherine Chaillet qui avait auparavant habillé la troisième chaîne de l'ORTF dont l'indicatif d'ouverture d'antenne rappelle fortement celui de TF1 de 1975 à 1976<ref>Indicatifs d'ouverture et de fermeture d'antenne de TF1 de 1975 à 1976 sur Dailymotion.com.</ref>. Pour célébrer son passage à la couleur en 1976, TF1 se dote de nouveaux indicatifs d'ouverture<ref>Indicatif d'ouverture d'antenne de TF1 de 1976 à 1985, sur ina.fr.</ref> et de fermeture<ref>Indicatif de fermeture d'antenne de TF1 de 1976 à 1985 sur Dailymotion.com.</ref> d'antenne plus colorés créés par l'agence californienne Modèle:Lien et dont la musique très rythmée est composée par Vladimir Cosma. Les Tifins<ref>Les Tifins de Catherine Chaillet</ref>, petits animaux créés par Catherine Chaillet et qui avaient la forme des 3 lettres du logo TF1, font leur apparition en janvier 1977 comme interlude diffusé avant le journal télévisé de 13 h et de 20 h ou les émissions jeunesse jusqu'en décembre 1981<ref>Interlude des Tifins, 1979 sur Dailymotion.com.</ref>.
L'identité visuelle de TF1 est modifiée à la rentrée 1984 afin de moderniser l'image de la chaîne qui s'essouffle face à la concurrence. Il s’agit de montrer le nouveau visage de la Une. Tout en gardant la typographie créée par Catherine Chaillet, le nouveau logo perd ses couleurs au profit de lamelles bleues en 3D destinées à lui donner de la profondeur. L’idée est que TF1 prenne appui sur ses fondations établies en 1975 tout en s’inscrivant dans son époque avec une touche de modernité. L’ouverture d'antenne de la chaîne change également le 22 janvier 1985. Réalisée par David Niles, elle est composée d'animations faisant la part belle à des figures géométriques en 3D mettant en avant ce que propose la chaîne : du cinéma, du divertissement, du sport, de l'information et de la culture, le tout sur une musique synthétique accompagnant cette idée d’un TF1 souhaitant reprendre son statut de numéro 1<ref>Indicatif d'ouverture d'antenne de TF1 de 1986 à 1989 sur Dailymotion.com.</ref>. Le 6 janvier 1987, une dernière modification est apportée au logo historique de TF1 en plaçant celui-ci devant un triangle jaune afin de dynamiser encore l'antenne et valoriser ainsi la chaîne avant sa privatisation.
À compter du 6 avril 1987, à la suite de la privatisation, l'habillage d'antenne est pris en charge par TF1 Publicité Production<ref name="test">[2], Habillage télévisuel de TF1 depuis 1987</ref>. Le Modèle:1er juillet 1989, la chaîne adopte un nouvel habillage d'antenne de transition, dans lequel son logo historique cède la place à une simple mention de TF1 en police Futura Light, qui s'est officiellement terminé le 2 février 1990 à 20 h avec la mise à l'antenne d'un nouveau logo rectangulaire bleu-blanc-rouge créé par l'agence britannique Robinson Modèle:Lien pour les 15 ans de la chaîne, afin de bien souligner que, même privée, TF1 reste "la télévision française".
Le 31 décembre 1999 à la mi-journée, TF1 met à l'antenne un habillage confié à l'agence View. Il s'agit d'un habillage à onglets dans lequel le logo apparaît. Les jingles pubs mettent en scène les trois lettres P.U.B avec en bruitage des voix féminines et Noël 2003 et 2004 avec en bruitage des voix enfants, ces jingles sont réalisés par View. Les jingles de transition mettent en scène des flèches. Au départ, ces jingles avaient un fond noir mais c'est seulement à partir de 2003 que ces derniers sont dotés d'un fond blanc. Cet habillage durera 6 ans.
Le lundi 10 juillet 2006 à 6 h 00, TF1 met à l'antenne un nouvel habillage confié à l'agence américaine Aérodrome Pictures, après un appel d'offre auprès de deux agences françaises, deux anglaises et deux américaines, le lendemain de la coupe du monde de 2006. L'adaptation et la déclinaison sont toujours du ressort de TF1 Publicité Production en collaboration avec l'agence française Naked. Cet habillage place d'emblée la chaîne sur le créneau du divertissement haut de gamme avec un mur de projecteurs créant de nombreux jeux de lumière et mouvements de caméra dans lequel le logo apparaît de façon dynamique. Les jingles publicité conservent le même concept que précédemment, avec des saynètes axées autour des 3 lettres P.U.B et sont toujours réalisés par l'agence View. Le lundi 27 octobre 2008, TF1 met à l'antenne des nouveaux jingles pub de style « Noël » créées par Cosaprod, No Brain et Sabotage Studios. Le 30 octobre suivant, la chaîne change l'habillage de la météo. Le 17 novembre 2008, TF1 incruste son logo en blanc transparent dans ses programmes.
Le samedi 14 septembre 2013 le site internet de Stratégies dévoile être en connaissance d'un changement à venir en automne. C'est l'agence Naked qui a réalisé cette nouvelle identité visuelle. Ce nouvel habillage est mis à l'antenne le samedi 28 septembre à 6 h 00<ref>Le nouvel habillage de TF1 sur blog.lenodal.com</ref>.
Logos
- TF1 (1975-1984).svg
Ancien logo du 6 janvier 1975 au 3 septembre 1984.
- TF1 (1984-1987).svg
Ancien logo du 3 septembre 1984 au 6 janvier 1987
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Ancien logo du 6 janvier 1987 au 2 février 1990 avant le journal de 20 heures.
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Ancien logo du 2 février 1990 après le journal de 20 heures au 10 juillet 2006.
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Ancien logo du 10 juillet 2006 au 28 septembre 2013 à 5h59.
- TF1 (2013).svg
Logo actuel depuis le 28 septembre 2013 à 6h00.
- Autres logos
- TF1 HD
- TF1 HD (2008-2013).svg
Ancien logo de TF1 HD du 30 octobre 2008 au 28 septembre 2013 à 5 h 59 <ref group="N">TF1 HD ne dispose de son logo HD que depuis le 30 octobre 2008 bien que la version HD ait été lancée en mars 2006 sur TPS puis sur Canalsat en janvier 2007</ref>
- TF1 HD (2013).png
Ancien logo de TF1 HD du 28 septembre 2013 au 26 avril 2016
- TF1 3D
- TF1 3D.png
Ancien logo de TF1 3D du 10 juin 2010 au 28 septembre 2013
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Logo TF1 3D depuis le 28 septembre 2013
- TF1.fr/MYTF1.FR
- Logo tf1.fr.jpg
Ancien logo de TF1.fr.
- TF1 Vision/MYTF1 VOD
- Logo tf1 vision.jpg
Ancien logo de TF1 Vision.
- MYTF1VOD.png
Ancien Logo MYTF1 VOD du 7 septembre 2011 au 28 septembre 2013.
- MyTF1Vod 2013.jpeg
Logo MYTF1 VOD depuis le 28 septembre 2013.
- LCI.fr/TF1 News/MYTF1 News/LCI
- Logo lci.fr 2000-2006.jpg
Ancien logo de LCI.fr de juin 2000 à octobre 2006.
- Logo de LCI.fr de 2006 à 2009.png
Ancien logo de LCI.fr d'octobre 2006 au 4 novembre 2009.
- Logo-tf1-news-4575438ciytz.png
Ancien logo de TF1 News, utilisé du 4 novembre 2009 jusqu'au 24 février 2013.
- MyTF1.jpeg
Ancien logo MYTF1 News du 24 février au 28 septembre 2013.
- Mytf1news-2015.jpg
Ancien logo MYTF1 News du 28 septembre 2013 au 29 août 2016.
- LCI logo (2016).png
Logo du site internet de LCI depuis le 29 août 2016.
- Autre
- TF1 Player.jpg
Ancien logo de l'application TF1 Player en 2010.
- TF1 Conso.fr.jpeg
Logo "tf1conso.fr".
Modèle:Boîte déroulante/fin <ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:,<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Slogans
- 1981 : « TF1, la puissance de l'information, les moyens de la réflexion »<ref>« Bande-annonce du nouveau journal de TF1, TF1, février 1981 » sur YouTube.</ref>
- 1984 : « TF1, pour être à la Une »<ref>« TF1, TF1, pour être à la Une » sur YouTube.</ref>
- 1985 : « Bleu émotion, rouge passion, la Une a des couleurs »
- 1986 : « Vous aimez la Une, la Une vous aime ! »<ref>TF1 15 juin 1986 - semainier sur dailymotion.com.</ref>Modèle:,<ref>Page de pub - octobre 1986 sur dailymotion.com.</ref>
- été 1986 : « Prenez des couleurs sur la Une ! »
- 1987 : « Pour mieux vous informer et vous distraire, il n'y en a qu'une, c'est la Une ! »<ref>TF1 - Jingle pub +météo + semainier + Film dimanche soir sur dailymotion.com.</ref>Modèle:,<ref>Tf1 - semainier du 02- 02- 1987 sur dailymotion.com.</ref>. Version courte : « Il n'y en a qu'une ! C'est la Une »<ref>Il n'y en a qu'une ! (Columbo) sur dailymotion.com.</ref>
- Septembre 1987 : « La rentrée sur TF1 c'est tout un programme »
- 1989-1990 : « TF1, c'est tout un programme »<ref>TF1 26/03/89 teaser hebdo + pubs sur dailymotion.com.</ref>Modèle:,<ref>TF1 21 janvier 1990 sur dailymotion.com.</ref>
- 1990 : « TF1 et mon cœur fait boum ! »<ref>« TF1, et mon cœur fait boom ! »sur YouTube.</ref>
- 1992-1993 : « La vie bat son plein sur TF1 »<ref>« La vie bat son plein sur TF1 » sur gentv.be.</ref>Modèle:,<ref>« TF1 avril 1993 Fin 7 sur 7 - 1 Pub - 1 Autopromo » sur dailymotion.com.</ref>
- 1997 : « Ça va mieux, vous êtes sur TF1 »
- 2007 : « On a tous TF1 en commun »<ref>Bande-promo « On a tous TF1 en commun » (2007) sur medias.lenodal.com.</ref>
- 2009 : « On se retrouve sur TF1 »<ref>« Pub TF1 - On se retrouve sur TF1 » sur YouTube.</ref>
- 2011 : « On se retrouve tous sur TF1 »<ref name="Nouvelle Campagne TF1">Nouvelle campagne TF1 sur TF1.fr.</ref>
- Depuis 2014 : « TF1, partageons des ondes positives »<ref name="Nouvelle Campagne sur TF1">Nouvelle campagne sur TF1 sur groupe-tf1.fr.</ref>
Organisation
Dirigeants
- Présidents-directeurs généraux
- Jean Cazeneuve : Modèle:1er janvier 1975 - 31 décembre 1977
- Jean-Louis Guillaud : Modèle:1er janvier 1978 - 21 juillet 1981
- Jacques Boutet : 23 juillet 1981 - 31 août 1982
- Michel May : 31 août 1982 - 15 juillet 1983
- Hervé Bourges : 15 juillet 1983 - 15 avril 1987
- Francis Bouygues : 16 avril 1987 - 11 octobre 1988
- Patrick Le Lay : 11 octobre 1988 - 31 mai 2007
- Patrick Le Lay (Président) : 31 mai 2007 - 31 juillet 2008
- Nonce Paolini : 25 août 2008 - 18 février 2016
- Gilles Pélisson : depuis le 19 février 2016
- Vice-présidents
- Patrick Le Lay : 16 avril 1987 - 11 octobre 1988
- Étienne Mougeotte : août 1989 - 26 août 2007
- Nonce Paolini : 31 juillet 2008 - 24 août 2008
- Axel Duroux : 15 juin 2009 - 23 octobre 2009
- Directeurs généraux
- Nonce Paolini : 31 mai 2007 - 24 août 2008
- Directeur général adjoint
- Arnaud Bosom : juin 2010 -
- Directeurs généraux de l'antenne et des programmes
- Jean-Louis Guillaud : Modèle:1er janvier 1975 - 31 décembre 1977
- Étienne Mougeotte : 16 avril 1987 - 26 août 2007
- Christian Dutoit (adj.) : avril 1987 - 20 octobre 1994
- Xavier Couture (adj.) : 19 octobre 1994 - 18 avril 2002
- Laurent Fonnet (adj.) : 3 octobre 2003 - novembre 2006
- Jean-François Lancelier (adj.) : novembre 2006 - septembre 2010
- Jean-François Lancelier : depuis septembre 2010
- Directeurs de l'antenne
- Elisabeth Durand : depuis 2011
- Directeurs des programmes
- Monique Trnka : 6 janvier 1975 - 21 juillet 1981
- André Harris : 23 juillet 1981 - 31 août 1982
- Jean Lallier : 31 août 1982 - 15 juillet 1983
- Pascal Josèphe : 15 juillet 1983 - 15 avril 1987
- Étienne Mougeotte : 16 avril 1987 - 1996
- Pascale Toussaint : 1996 - 17 décembre 1997
- Laurent Fonnet : 17 décembre 1997 - 3 octobre 2003
- Elisabeth Durand : 3 octobre 2003 - 22 mai 2007
- Takis Candilis : 22 mai 2007 - 3 mars 2008
- Laurent Storch : 4 mars 2008 - 4 mai 2011
- Jean-François Lancelier : 4 mai 2011 - 30 août 2011
- Thomas Crosson : Modèle:1er septembre 2011 - 29 mai 2013
- Fabrice Bailly : 30 mai 2013 - 23 février 2016
- Ara Aprikian : depuis le 23 février 2016
- Directeurs des variétés, jeux et divertissements
- Pierre Bouteiller : 23 juillet 1981 - 31 août 1982
- Marie-France Brière : 15 juillet 1983 - 15 avril 1987
- Alain Vautier (adj.) : 15 juillet 1983 - 1985
- Dominique Cantien : mai 1987 - 31 mai 1994
- Anne Marcassus (divertissements) : Modèle:1er juin 1994 - 25 octobre 1995
- Jean-Guilhem Lerouge (jeux) : Modèle:1er juin 1994 - 25 octobre 1995
- Gérard Louvin : 26 octobre 1995 - Modèle:1er février 2000
- Sabine Mignot / Hervé Hubert (adj. chargés des jeux) : 1996 - 2001
- Alexandre Drubigny : Modèle:1er mars 2000 - 2001
- Franck Firmin-Guion : 2001 - 27 mars 2003
- Ara Aprikian : 27 mars 2003 - Modèle:1er octobre 2005
- Frédérique Micouleau : 19 octobre 2005 - 6 novembre 2006
- Alexandra Crucq : 6 novembre 2006 - 18 mars 2009
- Fabrice Bailly : 18 mars 2009 - 5 juin 2009
- Christophe Henriet : 5 juin 2009 - 19 septembre 2011
- Mathieu Vergne : depuis le 10 octobre 2011
- Directeurs des programmes jeunesse
- Christophe Izard : 6 janvier 1975 - fin mai 1987
- Dorothée : fin mai 1987 - 31 août 1997
- Dominique Poussier : Modèle:1er septembre 1997 - début octobre 2010
- Yann Labasque : depuis début octobre 2010
- Directeurs de la fiction française
- Claude de Givray : 1985 - 31 août 1999
- Takis Candilis : Modèle:1er septembre 1999 - 3 mars 2008
- André Béraud : 4 mars 2008 - 21 avril 2009
- Nathalie Laurent : 22 avril 2009 - 13 août 2013
- Directeurs de l'information
- Henri Marque : 6 janvier 1975 - décembre 1980
- Jean-Marie Cavada : décembre 1980 - février 1982
- Jean-Pierre Guérin : février 1982 - Modèle:1er juillet 1983
- Jean Lanzi : Modèle:1er juillet 1983 - mai 1987
- Michèle Cotta : mai 1987 - décembre 1992
- Gérard Carreyrou : décembre 1992 - juin 1996
- Robert Namias : juin 1996 - 13 juin 2008
- Jean-Claude Dassier : 13 juin 2008 - juin 2009
- Catherine Nayl : depuis juin 2009
- Directeurs des opérations spéciales
- Yves Mourousi : 1987 - 1989
- Jean-Claude Dassier : 1989 - juin 1995
- Xavier Couture : 17 février 1999 - 18 avril 2002
- Jean-Claude Narcy : juin 2002 - 25 août 2011
- Gilles Bouleau : depuis le 25 août 2011
- Directeurs des sports
- Georges de Caunes : 6 janvier 1975 - 1979
- Pierre Cangioni : 1979 - 1987
- Jean-Claude Dassier : 1989 - 17 février 1999
- Roger Zabel (adj.) : 1989 - 2000
- Laurent Micouleau (adj.) : 1993 - 1997
- Xavier Couture : 17 février 1999 - 18 avril 2002
- Frédéric Jaillant (adj. chargé du football) : 15 avril 1999 - 18 avril 2002
- Frédéric Jaillant : 18 avril 2002 - 2004
- Charles Villeneuve : 2004 - 31 janvier 2008
- Anne-Sophie de Kristoffy : depuis le Modèle:1er février 2008
- Éric Hannezo (Département Sports de TF1 Production) : 13 mars 2008 - 17 juin 2010
- François Pellissier (Département Sports de TF1 Production) : depuis le 17 juin 2010
- Caroline Henry : Directrice Adjointe depuis 2010
- Directeurs de TF1 Publicité
- Claude Cohen : 1994 - 2004
- Martine Hollinger : 2004 - 2010
- Laurent Solly : 2010<ref>Laurent Solly nommé directeur général de TF1 publicité Sur le site lemonde.fr</ref> - avril 2013
- Laurent-Éric Le Lay : depuis avril 2013
Conseil d'administration
En avril 2013, les membres du conseil d'administration de Télévision Française 1 SA sont Nonce Paolini, Claude Berda, Martin Bouygues, Olivier Bouygues, Fanny Chabirand, Laurence Danon, Catherine Dussart, Janine Langlois-Glandier, la société Bouygues représentée par Philippe Marien, Gilles Pélisson, Jean-Pierre Pernaut et la Société Française de Participation et de Gestion représentée par Olivier Roussat<ref>Modèle:Lien brisé, sur le site groupe-tf1.fr</ref>.
Capital
Du Modèle:1er janvier 1975 au 14 avril 1987, la société nationale de programme Télévision Française 1 (TF1) était une société nationale publique d'État détenue à 100 % par ce dernier.
Depuis sa privatisation le 15 avril 1987, la société Télévision Française 1 (TF1) est une société anonyme detenue à 100 % par le groupe TF1 SA au capital de Modèle à supprimer, filiale à 43,5 % de Bouygues, à 5,09 % à la Société générale, à 6,9 % à des salariés, à 36,5 % du public dont 0,05 % en autocontrôle et autodétention<ref>Fiche d'identité de TF1 sur bousorama.com.</ref>.
Budget, chiffre d'affaires et résultats
Le budget de la société nationale de programme TF1 était de 1,18 milliards de francs en 1979 et de 2,5 milliards de franc en 1986 avec un résultat déficitaire de 85 millions cette même année<ref>Présentation de la société nationale TF1, A2 Midi du 15 mai 1986, Antenne 2, sur ina.fr</ref>. Son financement était assuré pour 40 % par une part de la redevance audiovisuelle et pour 60 % par les revenus de la publicité de marque diffusée sur son antenne par la Régie française de publicité. Depuis le Modèle:1er janvier 1987, TF1 ne perçoit plus la redevance et n'est plus financée que par la publicité commercialisée par sa régie TF1 Publicité.
En 2011, le chiffre d'affaires de TF1 S. A. est de 2 619 millions d'euros<ref>Résultats TF1, chiffre d'affaires.</ref>, le résultat net étant de 186 millions d'euros<ref name=abcbourse>Profil société de Tf1, abcbourse.com</ref>. En novembre 2012, le groupe annonce un chiffre d'affaires de Modèle:Euro, mais une perte nette de 5,9 millions d'euros sur le troisième trimestre et un plan d'économies<ref>TF1: un plan d'économies de 87 millions d'euros, Paule Gonzales, Le Figaro.fr, 13 novembre 2012</ref>. Alors qu'en 2013, malgré un chiffre d'affaires du groupe TF1 qui s’effondre, passant d'environ 2 620 à 2 085 millions d'euros, soit une baisse de près de 20 %, le résultat net du groupe n'est plus déficitaire, et avoisine les 152 millions d'euros<ref name=abcbourse/>.
Pendant les plus grandes audiences, TF1 peut demander de Modèle à supprimer<ref>Modèle:Lien web</ref> (diffusion de Pirates des Caraïbes, le 28 août 2011) à Modèle à supprimer<ref>Modèle:Lien web</ref> (match France/Honduras pendant la Coupe du monde de football 2014, le 15 juin 2014) pour 30 secondes de publicité.
Sièges
Modèle:Section à sourcer Le premier siège de Télévision Française 1, ainsi qu'une partie de ses studios, étaient situés au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement de Paris, siège historique de la télévision française depuis 1944. Toutefois, pour mieux assurer l'indépendance des établissements et des sociétés créés par la loi du 7 août 1974, le gouvernement avait insisté pour que les sièges sociaux des sociétés soient nettement individualisés. C'est ainsi que TF1 avait abandonné une partie de ses activités à la Maison de la Radio pour installer son siège administratif dans des locaux plus modernes et spacieux au pied de la Tour Montparnasse au 17, rue de l'Arrivée dans le 15e arrondissement de Paris, les studios de télévision demeurant rue Cognacq-Jay.
Le siège et les studios actuels de la chaîne privée sont situés depuis le Modèle:1er juin 1992 dans la tour TF1, immeuble de grande hauteur de Modèle à supprimer construit par le groupe Bouygues au 1, quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.
- Cognacq-Jay 2.jpg
Premier siège de TF1 au 13-15 rue Cognacq-Jay à Paris
- Tour TF1 (plein pied).JPG
Le siège du groupe TF1 à Boulogne (92)
Programmes<ref>Modèle:Lien web</ref>
Modèle:Catégorie détaillée Les programmes de divertissement constituent, outre le journal télévisé, le cinéma et les fictions françaises, le fer de lance de la chaîne, cela souvent au détriment des émissions culturelles. En 2002, TF1 était la chaîne française diffusant le moins de programmes culturels<ref name="Académie"/>.
Présentateurs et animateurs
Actuellement, parmi les présentateurs et animateurs de TF1, on retrouve :
- Nikos Aliagas (depuis 2001)
- Julien Arnaud (depuis 2006)
- Arthur (1992-1993/depuis 1996)
- Alexandre Devoise (depuis 2014)
- Marc-Emmanuel Dufour (depuis 2009)
- Christophe Beaugrand (depuis 2009)
- Laurence Boccolini (depuis 2001)
- Gilles Bouleau (depuis 2011)
- Louis Bodin (depuis 2010)
- Denis Brogniart (depuis 1999)
- Yann Barthès (depuis 2016)
- Frédéric Calenge (depuis 2008)
- Nicolas Canteloup (depuis 2011)
- Audrey Crespo-Mara (depuis 1999)
- Christophe Dechavanne (1987-1997/depuis 1999)
- Anne-Claire Coudray (depuis 2012)
- Vincent Cerutti (depuis 2011)
- Valérie Damidot (depuis 2017)
- Évelyne Dhéliat (depuis 1975)
- Elsa Fayer (2002-2003/depuis 2010)
- Karine Ferri (depuis 2012)
- Jean-Pierre Foucault (1980/depuis 1987)
- Christophe Jakubyszyn (depuis 2012)
- Christian Jeanpierre (depuis 1992)
- Marion Jollès Grosjean (depuis 2005)
- Jacques Legros (depuis 1997)
- Adrien Lemaître (depuis 2007)
- Bixente Lizarazu (depuis 2009)
- Grégoire Margotton (depuis 2016)
- Laurent Mariotte (depuis 1998)
- François-Xavier Ménage (depuis 2017)
- Charlotte Namura (depuis 2015)
- Marie-Ange Nardi (depuis 2008)
- Christophe Ono-dit-Biot (depuis 2015)
- Jean-Pierre Pernaut (depuis 1975)
- François-Xavier Pietri (depuis 2010)
- Sandrine Quétier (depuis 2004)
- Jean-Luc Reichmann (depuis 2001)
- Harry Roselmack (depuis 2006)
- Carole Rousseau (depuis 1997)
- Tatiana Silva (depuis 2017)
Journalistes
- Julien Arnaud (depuis 2006)
- Marie-Laure Augry (1975-1991)
- Jean-Claude Bourret (1975-1987)
- Dominique Baudis (1976-1980)
- Jean-Pierre Berthet (1975-2006)
- Gilles Bouleau (depuis 2012)
- Béatrice Schönberg (1995-1997)
- Dominique Bromberger (1975-1995)
- Francine Buchi (1983-2008)
- Claire Chazal (1991-2015)
- Marie-France Cubadda (1986-1987)
- Jean-Loup Demigneux (1975-1995)
- Michel Denisot (1975-1984)
- Alain Denvers (1975-1987)
- Patrice Drevet (1984-1986)
- Laurence Ferrari (2002-2006/2008-2012)
- Roger Gicquel (1975-1980)
- Thomas Hugues (1994-2006)
- Ladislas de Hoyos (1975-1991)
- Françoise Kramer (1983-1984)
- Anne-Sophie Lapix (2006-2008)
- Jean Lefèvre (1982-1992)
- Jacques Legros (depuis 1998)
- Bruno Masure (1975-1990)
- Yves Mourousi (1975-1988)
- Jean-Claude Narcy (1975-2011)
- Christine Ockrent (1987-1988)
- Jean Offredo (1983-1999)
- Jean-Pierre Pernaut (depuis 1975)
- Claude Pierrard (1975-1978)
- Patrick Poivre d'Arvor (1987-2008)
- Joseph Poli (1979-1988)
- Harry Roselmack (2005-2011)
- Claude Sérillon (1984-1985)
- Pierre-Luc Séguillon (1983-1987)
- Anne Sinclair (1984-1998)
- Anne-Claire Coudray (depuis 2012)
- Audrey Crespo-Mara (depuis 2015)
Audiences
France
D'après Médiamétrie, TF1 est la chaîne de télévision française la plus regardée en France. Néanmoins depuis l'arrivée de la TNT, l'audience de la chaîne s'effrite. En outre, de toutes les chaînes dites « historiques », c'est TF1 qui a le plus souffert de l'arrivée des nouvelles entrantes avec une baisse de 9,6 % de PDA entre 2005 (année de l'arrivée de la TNT) et 2012. D'après Médiamétrie, TF1 a réalisé 21.4 % de PDA pour le mois de mai 2015, soit son plus bas score mensuel historique, record (si on ose dire) battu en juillet 2015, avec 20.4 % et puis en août avec un 20 % de PDA mensuel. Cette même année, la chaîne enregistre même sa moyenne annuelle la plus mauvaise, avec 21,4 % de PDA. De 2012 à 2014, Nonce Paolini et TF1 ont tout mis en œuvre pour endiguer cette chute des audiences, ce qui a fonctionné. En effet, en 2013 et 2014 TF1 avait légèrement amélioré ses audiences de 0,2 %, puis elle a descendu.
D'après Médiamétrie, TF1 est la chaîne la plus regardée de France depuis 1987, année de sa privatisation. Réunissant 24,5 % de parts d'audience en 2010<ref>Modèle:Pdf Communiqué de presse: Médiamat Annuel 2010 Sur le site r7g.com</ref>, elle devance ainsi ses concurrentes directes, la chaîne publique France 2 et l'autre grande chaîne privée et gratuite, M6. Toutefois, l'écart entre TF1 et ses concurrentes est à relativiser puisque celui-ci n'a cessé de se réduire de 2005 à 2012. Depuis 2012 l'audience moyenne annuelle de TF1 remonte légèrement.
TF1 est en effet la chaîne qui souffre le plus de la concurrence élargie, d'abord par le câble/satellite à partir de la fin des années 1980, puis par la TNT à partir du Modèle:Date. En outre, elle n'a pas profité de la fin de La Cinq en 1992, les téléspectateurs de cette dernière s'étant plutôt éparpillés entre France 2, France 3 et M6. La disparition de TPS, en 2007, ne lui a pas profité non plus.
En 2010, sa part d'audience était de 24,5 % (26,1 % en 2009, 27,7 % en 2007, 32,3 % en 2005 et 41 % en 1989<ref>Dépêche AFP du 29 mars 2007</ref>) pour une part de marché publicitaire de 42 %, loin devant les chaînes hertziennes concurrentes privées (M6 et Canal+) ou publiques (France 2, France 3 et France 5).
En 2012, sa part d'audience passe à Modèle à supprimer, soit une baisse de 1 point sur un an, pour arriver à sa plus basse moyenne annuelle historique <ref>Les audiences des chaînes de télévision en 2012 : le grand bilan (1/3), Puremedias, 02/01/13</ref>. La chute se poursuit au cours des années suivantes et s'accélère avec l'arrivée de la TNT HD. La chaîne n'atteint que Modèle à supprimer de part d'audience en 2016, sa pire moyenne historique et descend même sous les Modèle à supprimer durant l'été 2016 et en janvier 2017.
Pointes d'audiences
Voici les records d'audience réalisés par TF1 depuis 1991 (plus de 10 millions de téléspectateurs)<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Boîte déroulante/début
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Les programmes les plus populaires diffusés actuellement sur TF1 sont les séries américaines, notamment Mentalist, Person Of Interest et Esprits criminels et le sport (football et rugby) qui font partie des rares programmes permettant à TF1 de dépasser les 30 % de parts d'audience en soirée. Bon nombre d'autres programmes (hors séries américaines) diffusés sur TF1 réalisent de bon scores en soirée (pratiquement jamais en dessous des 10 % de parts d'audience) comme Danse avec les stars et The Voice, mais sont néanmoins en baisse d'année en année, comme Secret Story par exemple.
En 2006, TF1 enregistre la meilleure audience de l'histoire de la télévision française, avec 22 199 760 téléspectateurs pour la retransmission en direct du match de football France-Portugal<ref>Top 100 des audiences, année 2006, toutelatele.com.</ref>, lors de la Coupe du monde 2006. Même si de nombreux experts s'accordent à dire que la demi-finale de la Coupe du monde de football 1982 entre la France et l'Allemagne est l'évènement le plus vu de l'histoire de la télévision française, notamment la séance de tirs au buts perdu par les joueurs français qui aurait été vu par 32,1 millions de leurs compatriotes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Top 100
TF1 occupe la plupart des places du top 100 établies par Médiamétrie. Pourtant, en 2008 et en 2016, la première place du Top 100 a été occupée par M6 avec des matchs de l'euro. les places restantes sont occupées par France 2, France 3 (jusqu'en 2012) et par M6 (2008-2010, 2012, 2016).
Lors de l'année 2007, TF1 parvient à réaliser l'intégralité des 100 meilleures audiences de l'année, toutes chaînes confondues. C'est une première depuis la création de Médiamétrie.
Les tableaux ci-dessous présente le nombre de places qu'obtient TF1 dans le Top 100.
1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
— | — | 99 | 94 | — | 89 | — | 89 | 92 | 95 | 95 | 95 | 92 | 95 | 95 | 89 | 97 | 98 |
2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
100 | 96 | 96 | 97 | 99 | 84 | 99 | 95 | 98 | 90 |
Parmi les programmes qui arrivent à se hisser dans le top 100, on retrouve du cinéma, des fictions françaises et américaines, des divertissements, des éditions spéciales de journaux, mais également du sport qui se place régulièrement sur la première marche du podium.
Audience globale
1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 | 1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
— | 45,4 % | 50,4 %* | 50,4 %* | 46,8 % | 47,3 % | 46,3 % | 42,3 % | 37,9 % | 39,1 % | 38,6 % |
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | Moyenne annuelle | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1986 | — | — | — | — | — | — | — | — | 38,4 %<ref name="PDF">Modèle:Pdf Rapport annuel de l'année 1987.</ref> | — | — | — | 38,2 % |
1987 | — | — | — | — | — | 42,5 %<ref name="PDF"></ref> | — | — | 44,0 %<ref name="PDF"></ref> | — | — | — | 42,1 % |
1988 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 44,8 % |
1989 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 41,0 % |
1990 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 41,9 % |
1991 | — | — | 43,0 %<ref>Modèle:Pdf Rapport financier de 1990.</ref> | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 42,1 % |
1992 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 41,0 % |
1993 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 41,0 % |
1994 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 39,5 % |
1995 | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 37,3 % |
1996 | — | — | — | — | 36,3 % | 35,6 % | 33,1 % | 35,6 % | 35,0 % | 35,1 % | 33,7 % | 34,0 % | 35,4 % |
1997 | 34,6 % | 35,6 % | 34,5 % | 34,9 % | 35,3 % | 35,7 % | 32,8 % | 35,8 % | 34,8 % | 34,9 % | 34,2 % | 37,0 % | 35,0 % |
1998 | 34,1 % | 34,0 % | 35,2 % | 35,6 % | 35,2 % | 34,8 % | 34,7 % | 36,4 % | 37,2 % | 36,1 % | 35,2 % | 35,3 % | 35,3 % |
1999 | 34,9 % | 36,5 % | 35,6 % | 35,9 % | 34,2 % | 35,1 % | 33,0 % | 34,7 % | 34,7 % | 36,1 % | 35,2 % | 35,2 % | 35,1 % |
2000 | 33,9 % | 33,9 % | 32,6 % | 33,4 % | 34,4 % | 34,1 % | 33,2 % | 33,5 % | 31,8 % | 33,8 % | 33,2 % | 33,0 % | 33,4 % |
2001 | 33,8 % | 33,3 % | 33,6 % | 32,5 % | 31,8 % | 31,8 % | 31,3 % | 33,7 % | 33,6 % | 32,0 % | 32,0 % | 32,8 % | 32,7 % |
2002 | 33,5 % | 31,9 % | 31,9 % | 31,1 % | 31,9 % | 34,5 % | 31,2 % | 34,2 % | 32,4 % | 33,2 % | 33,2 % | 32,9 % | 32,7 % |
2003 | 31,9 % | 31,3 % | 31,8 % | 30,5 % | 31,1 % | 31,6 % | 31,1 % | 31,3 % | 31,4 % | 32,4 % | 30,8 % | 32,2 % | 31,5 % |
2004 | 32,7 % | 31,8 % | 31,8 % | 32,5 % | 33,0 % | 32,2 % | 31,1 % | 30,1 % | 32,0 % | 32,0 % | 31,1 % | 31,4 % | 31,8 % |
2005 | 32,2 % | 32,1 % | 32,7 % | 31,4 % | 31,7 % | 31,2 % | 32,6 % | 34,5 % | 33,4 % | 33,4 % | 31,5 % | 31,9 % | 32,3 % |
2006 | 32,0 % | 30,2 % | 31,5 % | 31,9 % | 31,2 % | 32,8 % | 33,8 % | 32,8 % | 31,3 % | 31,7 % | 30,2 % | 30,7 % | 31,6 % |
2007 | 30,7 % | 31,0 % | 31,0 % | 30,3 % | 31,4 % | 30,5 % | 30,2 % | 31,6 % | 31,8 % | 31,8 % | 29,3 % | 28,9 % | 30,7 % |
2008 | 28,0 % | 27,5 % | 28,0 % | 27,2 % | 27,2 % | 27,5 % | 27,1 % | 27,7 % | 28,0 % | 26,2 % | 26,1 % | 26,2 % | 27,2 % |
2009 | 26,7 % | 26,2 % | 26,7 % | 26,3 % | 25,5 % | 25,9 % | 25,7 % | 26,7 % | 26,6 % | 26,2 % | 25,8 % | 24,8 % | 26,1 % |
2010 | 25,1 % | 25,1 % | 25,1 % | 24,3 % | 24,0 % | 25,1 % | 23,9 % | 24,0 % | 24,1 % | 24,7 % | 24,3 % | 24,6 % | 24,5 % |
2011 | 24,1 % | 23,9 % | 24,5 % | 23,2 % | 23,6 % | 23,3 % | 22,8 % | 23,4 % | 24,1 % | 24,5 % | 23,0 % | 23,3 % | 23,7 % |
2012 | 22,3 % | 22,6 % | 23,6 % | 22,6 % | 22,9 % | 22,2 % | 21,8 % | 21,3 % | 23,0 % | 23,4 % | 23,3 % | 23,1 % | 22,7 % |
2013 | 23,3 % | 23,2 % | 23,9 % | 22,6 % | 22,2 % | 21,9 % | 21,4 % | 22,2 % | 23,4 % | 23,6 % | 23,3 % | 22,6 % | 22,8 % |
2014 | 22,6 % | 22,5 % | 23,3 % | 22,8 % | 22,1 % | 24,6 % | 23,7 % | 22,5 % | 22,7 % | 23,0 % | 22,5 % | 23,0 % | 22,9 % |
2015 | 21,8 % | 21,8 % | 21,9 % | 21,3 % | 21,0 % | 21,4 % | 20,4 % | 20,0 % | 21,3 % | 22,4 % | 21,7 % | 21,0 % | 21,4 % |
2016 | 20,6 % | 21,4 % | 21,7 % | 20,2 % | 20,3 % | 20,4 % | 18,9 % | 18,6 %** | 20,4 % | 20,7 % | 20,3 % | 20,7 % | 20,4 %** |
2017 | 19,7 % | 19,3 % | 21,0 % | 19,4 % | 20,2 % | 19,7 % | 18,8 % | 19,7 % |
Source : Médiamétrie<ref>Médiamétrie, mesure d'audience, mediametrie.fr</ref>
Légende :
- ** Minimum historique
- * Maximum historique
- Fond vert : meilleur score mensuel de l'année
- Fond rouge : moins bon score mensuel de l'année
Audiences par tranche d'âge
- Avant 1993, l'audience n'est pas comptabilisée pour les individus âgés de 4 ans et plus, mais à partir de 6 ans uniquement.
- L'audience du câble/satellite a été intégrée dans le médiamat en 2000, ce qui a provoqué mécaniquement une baisse d'audience de la plupart des chaînes hertziennes à partir de cette année-là.
4+ : Individus de 4 ans et plus
4-10 : Individus de 4 à 10 ans
FRDA-50 : Femmes responsables des achats de moins de 50 ans (anciennement ménagères de moins de 50 ans)
CSP+ : Catégories Socio-Professionnelles supérieures
Audiences par tranche d'âge | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année | 6+ | 15+ | 6-10 | 6-14 | 6-49 | 11-14 | 15-24 | 15-34 | 15-49 | 50+ | M-50 | CSP+ | Foyer |
1989 | 41,0 % | 41,1 % | 40,9 % | 39,5 % | 40,9 % | ||||||||
1990 | 41,9 % | 42,1 % | 41,0 % | 40,0 % | 41,4 % | ||||||||
1991 | 42,1 % | 42,0 % | 42,9 % | 40,5 % | 41,6 % | ||||||||
1992 | 41,0 % | 40,7 % | 44,4 % | 40,2 % | 41,2 % | ||||||||
Année | 4+ | 15+ | 4-10 | 4-14 | 4-49 | 11-14 | 15-24 | 15-34 | 15-49 | 50+ | M-50 | CSP+ | Foyer |
1993 | 41,0 % | 50,7 % | 41,2 % | ||||||||||
1994 | 39,5 % | ||||||||||||
1995 | 37,3 % | ||||||||||||
1996 | 35,4 % | ||||||||||||
1997 | 35,0 % | 37,2 % | |||||||||||
1998 | 35,3 % | ||||||||||||
1999 | 35,1 % | 37,3 % | 35,5 % | 37,8 % | |||||||||
2000 | 33,4 % | 36,4 % | 33,7 % | 36,3 % | |||||||||
2001 | 32,7 % | 35,5 % | |||||||||||
2002 | 32,7 % | 35,7 % | |||||||||||
2003 | 31,5 % | 34,4 % | |||||||||||
2004 | 31,9 % | 33,0 % | 33,6 % | 30,6 % | 35,5 % | ||||||||
2005 | 32,3 % | 32,4 % | 34,0 % | 33,7 % | 31,1 % | 36,2 % | |||||||
2006 | 31,6 % | 30,5 % | 33,9 % | 33,5 % | 30,0 % | 35,3 % | |||||||
2007 | 30,7 % | 29,9 % | 32,8 % | 32,7 % | 29,0 % | 34,8 % | |||||||
2008 | 27,2 % | 24,7 % | 29,6 % | 25,7 % | 30,9 % | ||||||||
2009 | 26,1 % | 23,3 % | 28,0 % | 24,7 % | 29,8 % | ||||||||
2010 | 24,5 % | 22,6 % | 25,8 % | 23,4 % | 28,1 % | ||||||||
2011 | 23,7 % | 20,7 % | 23,8 % | 23,2 % | 26,7 % | ||||||||
2012 | 22,7 % | 19,7 % | 22,2 % | 22,6 % | 25,5 % | ||||||||
2013 | 22,8 % | 20,3 % | 25,2 % | ||||||||||
2014 | 22,9 % | 25,0 % | |||||||||||
2015 | 21,4 % | 23,4 % | |||||||||||
2016 | 20,4 % | 22,4 % |
Source: Médiamétrie<ref>Modèle:Lien web</ref> et Conseil supérieur de l'audiovisuel<ref>Modèle:Lien web</ref>
Belgique
Avec une audience moyenne de 15,15 % de part de marché en 2014, TF1 est la troisième chaîne belge francophone la plus regardée, derrière RTL-TVI (18,69 %) et La Une (15,33 %).
1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
16,5 % | 17,4 % | 16,7 % | 16,9 % | 16,6 % | 16,6 % | 16,3 % | 15,7 % | 16,4 % | 17,5 % | 17,1 % | 17,1 % | 16,5 % | 16,6 % | 17,0 % | 17,0 % | 16,1 % | 15,15 % | 15,5 % | 15,4% |
Source : CSA<ref>Télévision : Audience et parts de marché, csa.be</ref>
Suisse
Avec une audience moyenne de 11 % de part de marché en 2016, TF1 est la deuxième chaîne suisse francophone la plus regardée, derrière RTS Un (19,5 %).
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|
13,4 % | 11,0 % | 9,5 % | 10,3 % | 11,1 % | 11,0 % |
Source : Mediapulse<ref>Audience Télévision, mediapulse.ch</ref>
Controverses
Contenu des émissions
Depuis 1987, à la suite de sa privatisation, la nature de multiples programmes<references />
- Émissions pour la jeunesse<ref>La revanche de l'animation</ref>
L’animatrice Dorothée, par le passé, a été décriée pour le caractère « bêtifiant » de certaines de ses émissions<ref>Site consacré à l'histoire du Club Dorothée</ref>. Ainsi, dès 1987, les programmes pour la jeunesse du Club Dorothée sont montrés du doigt pour la part trop faible faite à la dimension éducative au profit de dessins animés souvent considérés comme violents voire ambigus (en particulier de nombreux dessins animés japonais qui étaient, en effet, à l'origine, destinés à un public adolescent ou adulte et qui sont simplement épurés des passages les plus explicites lors de leur diffusion).
Muscleman : seuls Modèle:Nombre ont été diffusés sur 104 ayant été doublés, le CSA ayant demandé l'arrêt de la série (Communiqué Modèle:Numéro du Modèle:Date, l'un des personnages de celle-ci abordant un svastika, ce qui fut interprété comme un symbole nazi, ce personnage occupant, en outre, un rôle positif dans la série).
Ken le survivant : face aux réactions outrées d'associations familiales et de politiques (dont Ségolène Royal, à l'époque députée dans les Deux-Sèvres<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:,<ref>Ségolène Royal contre l'animation japonaise, Modèle:Ouvrage</ref>), les épisodes ont été de plus en plus censurés.
- Reality shows
Début des années 1990, l'arrivée des Reality shows comme Perdu de vue, Témoin numéro 1, et Tout est possible continue de donner une mauvaise image de la chaîne en dépit de fortes audiences<ref name="soir Z093GT">TOUT EST MALHEUREUSEMENT POSSIBLE</ref>Modèle:,<ref>"Ne zappez pas ! Au milieu des années 1990, ce slogan résonne en boucle deux lundis par mois sur TF1. Jean-Marc Morandini fait un carton avec « Tout est possible ». Un audimat au top mais un vrai problème d'image pour un maga que la presse juge trash et racoleuse." lesoir.be</ref>Modèle:,<ref name="soir Z093GT" />Modèle:,<ref>Après-coup. Zappez! ""Tout est possible""</ref>. Le 4 septembre 1996, le journaliste de Libération Pierre Marcelle qualifie Jacques Pradel d'« affectueux parasite », au « ton doucereux de cocker charognard». Considérant que l'émission Perdu de vue est une «exploitation mercantile de l’intime», une «émission d’inspiration policière et attentatoire » à la liberté individuelle, et que l'animateur « exploite son filon avec une perverse efficacité »<ref>Pradel a perdu contre «Libération». Pierre Marcelle a été relaxé des accusations d'injures et de diffamation.</ref>. Le 8 juillet 1992, l'émission Mystères passe un reportage sur le mystère de la tombe d'Arles-sur-Tech. Dans leur ouvrage Devenez sorciers, devenez savants, Henri Broch et Georges Charpak déclarent, à la page 151, qu'un journaliste avait été informé de la solution « des mois avant » la diffusion de l'émission.
- Affaire Roswell
Lors de la première émission de L'Odyssée de l'étrange le Modèle:Date sur TF1, Jacques Pradel annonce la sortie d'un film prouvant l'existence de l'extraterrestre de Roswell montrant des images publiées ensuite par le magazine VSD<ref name="ARTE">Les Martiens contre-attaquent. Mardi, Arte organisait une soirée contre les extraterrestres, Jacques Pradel et la crédulité., Béatrice Bocard, liberation.fr, 31 août 1995 à 07:06.</ref>. La chaîne Arte décide de dénoncer ce qu'elle considère comme un canular, en diffusant le Modèle:Date une soirée intitulée Extraterrestres, la preuve<ref>Modèle:Lien brisé, ARTE, création originale, débat.</ref>. Avec un contre-document "pseudo-russe" réalisé par Jean-Teddy Filippe montrant lui aussi la dissection d'une chose venue de l'espace, suivi d'un débat animé par Michel Polac<ref name="ARTE"/>.
Après avoir commercialisé une cassette VHS sous le titre L'extra-terrestre de Roswell, TF1 diffuse le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> de larges extraits du film présenté par Ray Santilli comme la dissection de l'extra-terrestre de Roswell. Le film a été vendu à 27 pays pour une somme totale estimée à 30 millions de francs<ref>La cassette de Pradel, un Objet Vendeur Non Identifié. TF1 a acheté le film de la prétendue autopsie de l'E.T. de Roswell., Anne Taverne, liberation.fr, 31 août 1995 à 07:06.</ref>Modèle:,<ref>Le Squelette de Roswell débarque à TF1 : un os (moelleux) que Jacques Pradel entend ronger jusqu'au bout, Meskens, Joëlle, archives.lesoir.be, Modèle:P., lundi 23 octobre 1995.</ref>. À la suite de cette diffusion, l'émission a été décriée dans la presse<ref>TF1, 20h50, «l'Odyssée de l'étrange». Magazine surnaturel. Jacques Pradel sur Mars et ça repart. Après sa vidéo sur «l'extra-terrestre» de Roswell, l'animateur insiste sur TF1., Loïc Prigent, liberation.fr, 23 octobre 1995 à 09:02</ref>. En 2005, Santilli avoua que le film était un faux, l'extraterrestre ayant été fabriqué par John Humphreys<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Quête de sens
En 1996, Étienne Mougeotte, alors vice-président de la chaîne, invente le concept de Quête de sens<ref name="Liberation1">Les télés se prennent les têtes. Une rentrée entre «quête du sens» et échange de stars de l'audience.</ref>Modèle:,<ref name="Liberation2">TF1 vend sa grille de rentrée aux publicitaires. Une fête a réuni vendredi les seuls annonceurs .</ref>. En 1997, ce sera le grand nettoyage. Tous les programmes polémiques disparaissent : Club Dorothée<ref>Dominique Poussier : « TF1 a préparé l’après-Dorothée dès 1994 »</ref>, Perdu de vue<ref>Pradel perdu de vue. Son émission disparaît pour cause d'usure.</ref>, Témoin numéro 1<ref>Quand Témoin Modèle:N° voulait rendre justice.</ref>, et Tout est possible<ref>Le système Morandini</ref>Modèle:,<ref>TF1 emmagazine le sondage. Pascale Breugnot crée une émission inspirée des enquêtes d'opinion.</ref>. D'autres émissions, non concernées par la polémique s'arrêtent à cette période, comme Sept sur Sept<ref>Anne Sinclair, 48 ans, met un terme à «7 sur 7». Grimpe dans la hiérarchie de TF1. Tout en continuant à savoir bien vivre. Sept sur soie.</ref> et La roue de la fortune<ref>La Roue de la fortune s'arrête sur TF1.</ref> De nouvelles émissions symbolisant la "nouvelle Une" apparaissent : Public présenté par Michel Field<ref>Michel Field, 43 ans, anime «Public», le dimanche à 19 heures, et devient la caution de gauche de TF1 à la suite d'Anne Sinclair. Michel Gauche.</ref> et Le Monde de Léa par Paul Amar<ref>TF1, 22h45. «Le magazine de Paul Amar». L'ex- journaliste de France 2 présente sa première émission. Paul Amar version TF1, en confesseur des familles</ref>.
- Télé-réalité
2001 marque le retour au pragmatisme et aux fondamentaux. À la suite du succès de Loft story sur M6, TF1 signe un accord d'exclusivité avec Endemol pour avoir l'exclusivité de leurs émissions de télé-réalité<ref>TF 1 Accord de partenariat avec Endemol TF 1 verrouille son avenir dans la télévision du réel</ref> comme Star Academy, ou Fear factor; c'est la fin de la Quête de sens<ref name="strategies">Étienne Mougeotte : « Notre nouvelle quête de sens. ».</ref>.
Traitement de l’actualité
La rédaction de TF1 cherche à couvrir tous les domaines de l’actualité, y compris en reprenant des aspects locaux qui sortent de l’évènementiel. Depuis sa privatisation, il a fréquemment été reproché à la chaîne un traitement superficiel d’information, qui privilégierait l'actualité de proximité et le sensationnalisme à l'ouverture internationale et au traitement de fond<ref>Acrimed</ref>. On pourra néanmoins noter qu’elle est plus rarement accusée de parisianisme que ses consœurs, une situation qui reste l’une des tendances lourdes de l’audiovisuel français. En revanche, certains de ses animateurs, notamment Jean-Pierre Pernaut, se sont vus reprocher leur poujadisme. Ce tempérament a d'ailleurs valu à l'animateur ainsi qu'à Patrick Le Lay, le 28 novembre 2008, une condamnation par la Modèle:17e chambre correctionnelle de Paris pour diffamation lors d'un reportage construit, selon la cour, sur la base d'une enquête incomplète et non objective.
Un cas de travestissement de l'information, devenu cas d'école, date du 16 septembre 1991 : Patrick Poivre d'Arvor et Régis Faucon diffusent ce soir là au Journal de 20 heures un entretien exclusif avec Fidel Castro dans lequel on voit PPDA interroger le dirigeant cubain. Le mois suivant, Télérama révèle que les images de Fidel Castro sont en fait issues d'une conférence de presse donnée par ce dernier, parmi lesquelles ont été intercalées des images de PPDA posant des questions en fonction des réponses afin de donner l'illusion d'un entretien personnalisé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce manque de déontologie n'a jamais été sanctionné, ni par la chaîne, ni par le CSA.
Dans la course au sensationnel, on notera également l'empressement de la journaliste Florence Schaal à annoncer abruptement le 8 août 2008 en direct lors du Journal de 20 heures et sans vérification préalable le décès d'un enfant de deux ans et demi, qui venait en réalité d'être retrouvé sain et sauf. Mise à pied par la chaîne, elle fut licenciée pour faute grave le mois suivant. De même, un reportage réalisé sur le monde de l'immobilier a soulevé une controverse, dont l'affaire a été saisie par le CSA<ref>« CSA: TF1 doit encore s'expliquer » de Maud Pierron sur le site lejdd.fr du 17 octobre 2008</ref>.
Sur un aspect déontologique, la chaîne fait montre d'une politique éditoriale visant à faire du journal télévisé un vecteur d’autopromotion de programmes dont elle a l’exclusivité (football ou téléréalité) afin d’en garantir l’audience, par exemple les veilles et lendemains de finales de Star Academy ou de Miss France, quand l'animateur Jean-Pierre Pernaut n'hésite pas à ouvrir son journal avec ces « informations ».
Il est reproché à la chaîne, entre autres par Médiapart<ref>De faux témoins dans des reportages sur TF1 sur la police municipale du Cannet ?</ref>, de faire des faux reportages. Par exemple, le Modèle:Date, TF1 montre un reportage sur la façon dont enquêtent les gendarmes de Corse. Or, il s'avère que cela était une reconstitution, et que la chaîne ne l'a nullement précisé<ref>Corse : TF1 et France 2 d'evront s'expliquer devant le CSA, sur le site europe1.fr</ref>. Toutefois, en 2010, dans le journal télévisé de TF1, on précise que la rédaction de l'information de TF1 a remporté le premier prix mondial du traitement de l’information et est venue en seconde position (second prix) pour le sujet des interventions militaires à l’étranger. On remarque aussi, que TF1 est loin devant ses concurrents européens niveau informations et journalisme<ref>20 heures de TF1 : Modèle:1er du Media Tenor TV Global Awards 2010</ref>.
En juin 2011, un sujet sur le contrat de responsabilité parentale (CRP), dispositif mis en place de la loi contre l'absentéisme scolaire, contient un faux témoignage<ref>Un faux témoignage dans le JT de 13H de TF1 Sur le site liberation.fr</ref>Modèle:,<ref>TF1 et l’attachée de presse du Conseil général de Nice, réflexions sur un bidonnage Sur le site lemonde.fr</ref>. Lors de la présentation d'excuses, le présentateur indique « c’est la première fois dans l’histoire de nos journaux », alors qu'un précédent évènement avait eu lieu en 2008 dans cette même émission<ref>Faux témoignage au « 13 heures » de TF1 : où est le bidonnage ? Sur le site acrimed.org du 28 juin 2011</ref>.
Orientation de droite
Lors de la campagne pour la présidentielle de 1995, TF1 a été accusée<ref group="N">Cf. le témoignage de Gérard Carreyrou, directeur de l'information de TF1, dans l'émission Droit d'Inventaire du 22 octobre 2008.</ref> de soutenir le candidat RPR Édouard Balladur, alors Premier ministre. Elle est aussi accusée de stigmatiser l'immigration par des reportages orientés dans lesquels celle-ci est amalgamée à l'insécurité ; dans Le Monde, le député-maire PS Didier Mathus a accusé TF1 d'avoir réalisé des sujets quasi quotidiens sur l'insécurité en France pendant la campagne présidentielle de 2002 et d'avoir ainsi contribué aux résultats du premier tour, favorables à la droite et à l'extrême droite<ref name="Académie">Académie de Versailles</ref>. En 2017, la chaîne a a été rappelée à l'ordre par le CSA pour des propos tenus par Jean-Pierre Pernaut dans son journal de 13 heures au sujet des centres pour migrants, propos jugés susceptibles d'« encourager un comportement discriminatoire »<ref>Jean-Pierre Pernaut rappelé à l’ordre par le CSA pour ses propos sur les migrants et les sans-abris, sur ladepeche.fr</ref>.
Par ailleurs, certaines séries télévisées françaises diffusées par TF1 ont également fait l'objet de critiques dans la presse (notamment dans Télérama) au sujet de leur orientation politique supposée : ainsi, les sitcoms d'AB Productions (massivement diffusées par TF1 dans les années 1990) ont en leur temps été accusées de véhiculer des valeurs conservatrices, voire réactionnaires<ref>L'univers AB et les sitcoms sous le feu des critiques, sur sitcomologie.net</ref>.
En novembre 2006, un sondage TNS-Sofres indique que 37 % des personnes interrogées considèrent TF1 comme une chaîne orientée à droite<ref>TNS-Sofres</ref> mais également comme la chaîne répondant le mieux aux besoins des téléspectateurs et incarnant le mieux le service public, alors qu'il s'agit pourtant d'une chaîne privée (en janvier 2008, un nouveau sondage TNS-Sofres<ref>Sofres 17/03/2008: Les Français et le service public de la télévision</ref> indiquera que 32 % des Français pensent que TF1 est une chaîne publique). Lors de la campagne présidentielle de 2007, le candidat centriste François Bayrou accuse TF1 et sa présentatrice Claire Chazal de favoriser un second tour entre Nicolas Sarkozy (dont Martin Bouygues a été témoin de mariage<ref>Nouvel Obs 17/05/2007</ref>) et Ségolène Royal<ref>TF1: Journal télévisé de 20h du 02/12/2006</ref>. En mai 2007, Laurent Solly, directeur adjoint de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy, est nommé directeur général adjoint de TF1<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
En avril 2009, TF1 licencie Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable de son pôle innovation Web, en raison des critiques que ce dernier avait émises contre le projet de loi HADOPI dans un courriel privé adressé à sa députée Françoise de Panafieu (UMP) et portées à la connaissance de TF1 par le gouvernement en place, gouvernement de droite<ref>L'affaire est révélée par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts sur le site écrans.fr.</ref>Modèle:,<ref>Le Monde détaille le calendrier des évènement dans l'article « Être anti-Hadopi lui coûte son poste à TF1 » du jeudi 7 mai 2009</ref>. Le cas fait un certain bruit<ref>Nouvel Obs 07/05/2009: Syndicats et opposition ont vivement réagi au licenciement d'un cadre de TF1</ref>, au point d'être discuté à l'Assemblée nationale<ref>« La polémique enfle sur le Web autour du licenciement de l'employé de TF1 », Le Monde 08/05/2009.</ref>.
Les téléspectateurs de TF1 sont en 2012 majoritairement de droite, pour 67 % d'entre eux<ref>Modèle:Article</ref>.
Philosophie et remise en question
Modèle:Section à sourcer Pour couronner ce tableau de critiques, qui sont aussi le révélateur de la notoriété de la chaîne, la phrase de Patrick Le Lay alors PDG de TF1, reprise dans le livre Les Dirigeants face au changement et que d’aucuns affirment sortie de son contexte « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible » a été de multiples fois reprise en chœur par les chroniqueursModèle:Qui. Cette phrase aurait été prononcée lors d'une conversation téléphonique privée, ou tout du moins non destinée à la publication. Voilà la phrase exacte dans son contexte :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. […] Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise… »
Quelques semaines plus tard, Patrick Le Lay reviendra dans Télérama sur ces propos qui, à l'époque, ont créé une polémique et suscité de vives critiques :
« Ce n'était pas une interview officielle. Le MEDEF m'avait appelé en me disant : on interroge des dirigeants d'entreprise sur le changement et le mouvement. Je ne me souviens plus précisément de cet entretien, mais, comme souvent, j'ai dû parler deux heures à bâtons rompus et tenir ces propos pendant la conversation.
Je ne reconnais cependant pas le métier de TF1 dans cette formule et je ne me retrouve pas dans les propos qu'on me prête : on me transforme en marchand de cerveaux ! Je reconnais que cette formule était un peu caricaturale et étroite. Mais, encore une fois, c'était une conversation et j'ai l'habitude de forcer le trait pour faire comprendre les concepts.
Le métier de TF1, c'est l'information et le programme (fiction, divertissement, sport, magazines de découverte). Nous sommes une grande chaîne populaire et familiale dont l'objectif est de plaire à un maximum d'audience. Nous vivons de la publicité, mais ce sont nos clients qui mettent au point les spots que nous diffusons. En réalité, que vendons-nous réellement à nos clients ? Du temps d'antenne.
La logique de TF1 est une logique de puissance. Nous vendons à nos clients une audience de masse, un nombre d'individus susceptibles de regarder un spot de publicité. Pour les annonceurs, le temps d'antenne ne représente rien d'autre que des contacts clients. De l'attention humaine. En particulier celle de la fameuse ménagère de moins de 50 ans, largement décisionnaire dans les achats de produits alimentaires, entretien ménager et de beauté. »
Activités sur Internet
- Histoire
Le site de TF1 existe depuis 1996 mais d'abord sous le nom de TF1 Online<ref>TF1 Online</ref>.
Fin 2005, TF1 offre aux internautes résident en France la possibilité de voir ou revoir certains de ses programmes via le service TF1Vision. Les internautes qui ont une adresse IP géolocalisée en dehors de la France ne peuvent pas accéder directement à ces vidéos.
En septembre 2010, TF1, via sa filiale TF1 Entreprises, a franchi un pas de plus dans sa diversification Internet, en lançant en association avec Assurland.com le site de comparaison d'assurances AutomotoCompare.fr.
En mai 2012, TF1 précise sa stratégie sur les tablettes et mobiles en lançant une application de check-in publicitaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit là d'une avancée majeure pour la chaîne en matière de Télévision Sociale. Début 2013, TF1 va encore plus loin en innovant avec le service MYTF1 Connect<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Celui-ci prolonge l'expérience du téléspectateur en lui offrant des contenus supplémentaires pendant l'émission (coulisses, jeu, informations complémentaires, etc.).
En janvier 2015, le site web de TF1 est piraté par des hackers se disant du groupe Linker Squad et dérobent 1,9 million de données confidentielles de clients du service abonnement, comme des adresses électroniques, des mots de passe, des RIB. La faille a été corrigée dans l'heure<ref>Le Parisien, 4 janvier 2015</ref>.
À la fin du mois de Modèle:Date, un nouveau plan du site apparaît en incluant TMC, NT1 et HD1<ref>[3]</ref>.
Le 31 août 2015, le groupe TF1 a annoncé le lancement d'un incubateur de start-up "dédié aux médias", avec le partenariat de Paris&Co, l'agence spécialisée dans l'innovation de la ville de Paris, avec l'objectif de "développer de nouveaux services"<ref>TF1 lance un incubateur de start up dédié aux médias.</ref>.
- Description
Le groupe TF1 est doté du site Web MYTF1, auquel est subordonné TF1-VOD<ref group="N">« VOD » est le sigle de « Video On Demand », expression anglaise qui signifie « vidéo à la demande ».</ref> qui permet aux internautes de voir des programmes en streaming, à titre payant. Il est propriétaire du site web Wat TV, une plateforme de partage de vidéos. Il est actionnaire de l'hébergeur de blogs Over-Blog.
MYTF1 dispose également d'un forum interactif divisé en plusieurs catégories :
- émissions (Koh-Lanta, Miss France, Secret Story, Téléfoot etc.) ;
- séries (Ugly Betty, Seconde Chance, Les Feux de l'amour etc.) ;
- divers (Hommage à Grégory Lemarchal, Hommage à Thierry Gilardi etc.).
Le total des messages postés sur ces « sous-forum » est d'environ Modèle à supprimer fin 2009. Le record est détenu par le sous-forum de Secret Story avec environ Modèle à supprimer postés depuis son lancement il y a 3 ans, suivis de Star Academy avec environ Modèle à supprimer et de Koh-Lanta avec Modèle à supprimer, et encore Seconde Chance avec Modèle à supprimer.
Afin de lutter contre le piratage et la diffusion à travers des réseaux de diffusion numérique de vidéos (tel que Dailymotion), TF1 (et WAT sa filiale) a choisi de se doter d'un logo qui utilise une technologie développée par l'INA. Cette technologie permet à l'aide d'empreintes numériques d'identifier très rapidement la provenance de vidéos, elle est déjà utilisée par Canal Plus et par Dailymotion<ref>WAT et TF1 adoptent le système anti-piratage de vidéos de l'INA sur zdnet.fr</ref>.
- Diffusion
MYTF1 est la télévision de rattrapage de TF1 seulement disponible sur la BBox de Bouygues Telecom, la TV d'Orange et Freebox TV et prochainement disponible sur Neufbox TV de SFR. Ce service donne accès à tout l'univers de TF1 et permet de revoir une large sélection de programmes gratuitement et d'accéder à l'offre de vidéos à la demande de TF1Vision. De nombreux services complètent cette offre dans tous les domaines (information, sport, jeux…). MYTF1 est également disponible sur Windows 8.
Diffusion
À sa création, TF1 est encore diffusée en noir et blanc sur le premier réseau de TéléDiffusion de France en 819 lignes norme E sur la bande III VHF jusqu'au Modèle:Date, qui marque l'arrêt du dernier émetteur exploitant cette norme, Paris Tour Eiffel, pour permettre le lancement de Canal+ l'année suivante sur la même bande de fréquences et les mêmes sites de diffusion. Le Modèle:Date marque le début de la télédiffusion en couleur de TF1 qui est progressivement diffusée par TDF sur un nouveau quatrième réseau analogique hertzienModèle:Note UHF SECAM IIIB norme L en 625 lignes couleur par 112 émetteurs et 3161 réémetteurs en France métropolitaine<ref>Carte des quatre réseaux TDF d'émetteurs français diffusant les programmes de télévision en 1976 sur schoop.free.fr.</ref> jusqu'au Modèle:Date, date de l'arrêt de la télévision analogique en France.
TF1 est aujourd'hui disponible sur la Télévision numérique terrestre en France et en Andorre, les réseaux câblés français, belge, luxembourgeois, monégasque, suisses romands (TF1 Suisse) et allemands, les bouquets satellite français et mauricien, ceux de télévision IP en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse romande (TF1 Suisse).
TF1 retransmet la quasi-totalité de ses programmes au format 16/9 (à l'exception de certaines séries) à la suite d'une décision prise avec l'arrivée de la TVHD (Télévision à haute définition) en France en 2006. Dès le commencement de sa diffusion sur la TNT, TF1 diffuse certains de ses programmes au format 16/9, tels que de nombreuses séries ou films, suivis à l'été 2007 des principales émissions de la chaîne. L'habillage est passé en 16/9 le 2 avril 2008, puis les journaux télévisés et la météo le 30 octobre 2008, à la suite du lancement de la version HD de TF1 sur la TNT (sur les réseaux analogiques, les programmes de TF1 en 16/9 étaient la plupart du temps légèrement coupés sur les bords pour créer une image en 14/9, avec des barres noires plus petites). Depuis le Modèle:Date, TF1 est entièrement diffusée au format 16/9 sur tous ces réseaux et est disponible en HD (MPEG-4) depuis le Modèle:Date sur tous les supports.
À l'occasion de la Coupe du monde de football 2010, TF1 a procédé à un test de diffusion en 3D sur Canalsat, Bbox, Freebox TV et TV d'Orange<ref>TF1 émet en 3D à l'occasion de la Coupe du monde, sur TF1.fr - Consulté le 18 juin 2010</ref>. La chaîne a diffusé en format stéréoscopique 3D du 10 juin 2010 au 29 mai 2011.
Hertzien numérique
- En France
TF1 est diffusée en clair au standard UHF PAL MPEG-2 (SDTV) sur le multiplex R6 (SMR6) de la TNT par TDF, Towercast et OneCast depuis le Modèle:Date et au standard UHF PAL MPEG-4 (HDTV) sur le multiplex R5 (MR5) de la TNT depuis le Modèle:Date. Le 22 mai 2007, TF1 a diffusé pour la première fois un programme en version multilingue (VM). Tout téléspectateur muni d'un décodeur TNT peut donc choisir de voir le programme en version française (VF) ou en version originale sous-titrée (VOST), ce qui représente une avancée majeure dans l'exploitation de ce mode de diffusion qu'est la TNT.
- En Andorre
TF1 est diffusée en clair au standard PAL MPEG-2 (SDTV) sur le multiplex du canal UHF 42 de la télévision numérique terrestre (TDT) de la Principauté d'Andorre par Andorra Telecom depuis le Modèle:Date.
Câble
Modèle:Section à sourcer TF1 fut diffusée sur les deux premiers réseaux câblés expérimentaux de Metz et Bitche dès 1979, puis sur les petites régies de télédistribution de villes à population non négligeable. En tant que chaîne publique, les réseaux câblés français France Telecom Câble, Lyonnaise Câble et CGV avaient l'obligation de diffuser TF1 sur leurs réseaux dès la mise en œuvre du plan câble à la fin de 1985. TF1 est aujourd'hui diffusée sur le réseau Numéricable en France, au Luxembourg et en Belgique, sur VOO, sur MC Cable en Principauté de Monaco.
Satellite
Modèle:Section à sourcer TF1 est diffusée depuis aout 1991 sur Telecom 1C puis Télécom 2B sur 12690V en SECAM auparavant en PAL.
TF1 fut d'abord diffusée sur le bouquet satellite TPS dès le Modèle:Date. À la suite de la fusion de TPS avec son concurrent, TF1 est maintenant inclus dans l'offre de base du bouquet Canalsat depuis le Modèle:Date, ainsi que dans ceux de ses déclinaisons ultramarines et africaine (CanalSat Caraïbes, CanalSat Calédonie, CanalSat Réunion et CanalSat Horizons) et sur la TV d'Orange, la TV d'Orange Caraïbe, BIS Télévisions, Parabole Réunion et Tahiti Nui Satellite. Elle fait également partie de l'offre gratuite FRANSAT (en SD et en HD via Atlantic Bird 3) et TNTSAT (en SD et en HD via Astra 1) qui permettent de recevoir les chaînes de la TNT par satellite, sans abonnement, dans les zones non couvertes par la TNT.
TF1 est aussi diffusée sur le bouquet satellite Parabole Maurice, mais également par l'opérateur belge et luxembourgeois TéléSAT, ainsi sur le bouquet de télévision par satellite Orange TV en Belgique depuis le 21 septembre 2010.
Télévision sur IP
Depuis le Modèle:Date, TF1 est disponible sur les bouquets de télévision par ADSL<ref>TF1 et M6 disponibles sur les bouquets ADSL</ref>. Elle est diffusée en Haute définition sur les bouquets de télévision IP par ADSL et FTTH en France (Freebox TV, la TV d'Orange, le Bouquet TV de SFR, BBox TV, Dartybox), en Belgique (Belgacom TV et Billi TV), au Luxembourg (la Télé des P&T).
Suite à une mise en demeure les sommant de rémunérer la diffusion des chaînes du groupe TF1, Free, Orange et SFR ont envoyé une fin de non-recevoir<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le groupe TF1 a fait savoir par un communiquer de presse, que le service à la demande (voir plus haut), MYTF1 ainsi que le signal des chaînes du groupe TF1 (TF1, TMC, NT1, HD1) sera supprimé dès le 29 juillet 2017 sur les Box ADSL et Fibre de SFR (SFR-Numéricâble) suite à l'échéance du contrat entre les deux parties. Or, le groupe TF1 a constaté dans la matinée que le service à la demande MYTF1 a bien été supprimé mais pas le signal des chaînes du groupe TF1. Ils vont donc poursuivre l'opérateur SFR en justice. Concernant les autres opérateurs (Free, Orange, Canal), le contrat qui les lient avec le groupe TF1 n'est pas arrivé à terme, il fera de même que pour l'opérateur SFR. Pour Bouygues Télécom, opérateur appartenant au groupe Bouygues, propriétaire de TF1 cela ne changera rien pour eux.
TF1 Suisse
En Suisse, depuis Cablecom, Naxoo, Swisscom TV et Sunrise TV diffusent TF1 Suisse qui diffuse un programme identique à TF1 à l'exception des publicités qui sont destinées au marché suisse en plus des publicités françaises qui sont également diffusés sur ce signal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Pierre Péan et Christophe Nick, TF1, un pouvoir, éditions Fayard, 1997
- Sarah Vajda, Claire Chazal : Derrière l'écran, Pharos/Jacques-Marie Laffont, 2006
- Bertrand Lambert, TF1, une expérience, Lulu, 2006
- Patrick Le Bel (collectif), « Madame, Monsieur, bonsoir… » : Les Dessous du premier JT de France, éditions du PaNaMa, 2007
- Aude Dassonville et Jamal Henni, TF1 : coulisses, secrets et guerres internes, Flammarion, 2016
Liens externes
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- Convention entre le Conseil supérieur de l'audiovisuel et la société Télévision Française 1 SA
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