Histoire de Ramur City
Sommaire
- 1 Chapitre 0 : Situation de la région de Ramur City
- 2 Chapitre I : La disparition mystérieuse de Shandora
- 3 Chapitre II : Expédition de vengeance de Papoupunchu
- 4 Chapitre III : Déclaration de guerre entre Aztèques et Sioux
- 5 Chapitre IV : Disparition hypothétique de Ohara
- 6 Chapitre V : Nouveau départ pour les futurs fortuniwaens
- 7 Chapitre VI : Fortuniwa dès Lacos
- 8 Chapitre VII : La prise au pouvoir de Lapin Fumant
- 9 Chapitre VIII : Alianza
- 10 Chapitre IX : Les envahisseurs espagnols
- 11 Chapitre X : Les Pirates de l'île des Coconuts
- 12 Chapitre XI : Renforts Britanniques
- 13 Chapitre XII: Ramur Town
- 14 Chapitre XIII : Chute de l'empire Britannique
- 15 Chapitre XIV : Ramur City
- 16 Chapitre XV : Les premiers pas à Simland
- 17 Chapitre XVI : Ramur City, ville phare de Simland
Chapitre 0 : Situation de la région de Ramur City
Notre histoire commence en 1330 les terres qui porteront, quelques siècles plus tard, la ville de Ramur City. En ce temps, il y avait 4 populations qui se partageaient le territoire à savoir ; Les Shandias, les Hitawaiens (issus des Sioux), les Oharaméens et les Aztèques. Ceux-ci étaient dispersés à travers la région de Ramur City et, au jour d'aujourd'hui, nous pensons que les 4 villes n'avaient aucun contact entre elles. D'après ce que nous savons, les Shandias et les Oharaméens devaient être sur ces terres depuis des dizaines d'années voire des siècles alors que l’arrivée des Sioux menés par leur chef Hitawa ou les Aztèques venaient d’arriver.
Concernant les Aztèques, et les historiens sont là pour nous le rappeler, l'histoire de leur civilisation commence en 1116 au Nord-Ouest du Mexique actuel. Guidés par Huitzilopochtli, ils ne deviendront cependant un empire qu'en 1325 et feront de Tenochtitlán leur capitale (la toponymie exacte sera Mexico-Tenochtitlán en nahuatl, langue des Aztèques). Une fois en place, ils lancèrent plusieurs missions d'exploration de nouveaux territoires ou de conquête et c'est ainsi qu'en 1330 les premiers Aztèques débarquent sur les rives de la future Ramur City.
Alors que les Aztèques arrivent dans un but de conquête, une tribu sioux menée par Hitawa continue sa vie paisible sur le bord du lac Hitawa sans aucun signe d'agressivité face aux natifs de la région. Nous ne savons pas vraiment comment les Sioux ont réussi à se trouver sur ces terres mais les spécialistes pensent qu'ils ont dû fuir quelqu’un ou quelque chose qui a causé le trouble sur leurs terres natales en Amérique du Nord. Tout comme pour les Aztèques, les distances séparant le continent américain du simlandien sont si grandes qu'on se demande encore aujourd'hui comment ils s’y sont pris. Dans les deux cas, la tendance serait à croire qu'ils sont arrivés à Ramur City par accident. Peut être qu'ils ont pris la mer volontairement comme les Aztèques ou sous la contrainte de quelqu'un ou de quelque chose comme les Sioux pour finalement subir la colère de l’océan pacifique et dériver sur les côtes simlandiennes. On sait d’après un document de bord retrouvé à Mexico que les Aztèques sont directement arrivés à Ramur City, l’arrivée des Sioux est moins claire et on ne sait rien de leur débarquement.
Du coté des deux populations locales, les Shandias et les Oharaméens, on ne sait pour ainsi dire rien. Toutefois, d'après des documents retrouvés en partie dans une des pyramides de la cognition de Ramur City, on a découvert quelques informations sur ces peuples. D'une part, il semblerait que les Oharaméens soient une civilisation très avancée comptant beau nombre d'archéologues à la recherche de l'histoire. Parmi les choses les plus folles retrouvées au cours du deuxième trimestre 2008 à Ramur City, on compte un os de tyrannosaure et un morceau de lune. Ils décrivent les Shandias comme étant des guerriers fiers et très religieux mais leurs objectifs et niveau sociaux différents les éloignent et ils préfèrent s'éviter.
C’est au cours de cette même année 1330 qu’un personnage mythique de l'histoire de Ramur City voit le jour, il ne s'agit ni plus ni moins de Papoupunchu, fondateur de la future ville qui deviendra dans plusieurs siècle, Ramur City.
Chapitre I : La disparition mystérieuse de Shandora
En 1350, la ville natale de Papoupunchu tombe sous le fléau d’une épidémie qui décime peu à peu les habitants de la ville. Malgré les nombreux sacrifices humains, rien n'y fait et les citoyens tombent les uns après les autres. Papoupunchu, alors âgé de 20 ans, est promis en mariage à la fille du meilleur guerrier de Shandora, Mouss. Dans la détresse la plus totale, le père de Papoupunchu, qui n’est autre que le grand chef des Shandias, décide que le prochain sacrifice verrait Mouss mourir. En effet, c'était une des rares jeunes vierges encore en vie sur l'île et, comme le voulait la coutume, ce genre d'individu était très apprécié des dieux. D'après la légende, l'envoyé de Dieu était un serpent énorme de près de 30m de long* qui était chargé de dévorer la personne sacrifiée sur l'autel sacrificiel et la ramener dans les cieux. Alors que le serpent s'approchait à toute allure de Mouss, Norland Cricket, un médecin-navigateur intervint pour sauver la jeune fille et tuer le serpent d’un coup d’épée.
- On retrouve aussi des spécimens de cette taille dans les récits des conquistadors espagnols. Hélas on a jamais eu la preuve que de pareilles bêtes aient réellement existées et aujourd'hui, beaucoup de scientifique pensent que c'était des anacondas de taille contemporaine (10m) mais que les récits ont été embellis.
Après beaucoup de péripéties, le Grand Chef laissa une chance à Norland de sauver les Shandias, mais en cas d'échec, il serait torturé par les soins du père de Mouss, le Grand Guerrier Karugara, jusqu'à ce que mort s'en suive. Fort de ses voyages, Norland avait déjà observé ce genre d'épidémie qu'on soignait très facilement sur les continents d'occident et d'orient. Il parvint ainsi à administrer le traitement aux Shandias et par la même occasion se faire de nouveaux amis. Norland était un héro pour les Shandias et émerveilla le jeune Papoupunchu. Avec tous ces rebondissements, le temps n'était plus à la fête et le mariage qui devait lier Mouss et Papou fut repoussé de deux ans pour permettre à la population de se refaire une santé et surtout à Norland de retourner vers sa contrée natale et de revenir pour assister à l'évènement. Impressionné par l'exploit de Norland Cricket, Papoupunchu décida de profiter de ces deux ans pour aller explorer les villes et les forêts de la région afin d'en apprendre plus sur la médecine et de pouvoir soigner les siens lors de prochaines épidémies. C'est avec la protection des dieux qu'avait demandé son père, le Grand Chef Shandias, que notre futur héro parti à l'aventure.
Après 10 mois d’expédition dont on ne sait pas grand-chose, la vision d’horreur qui l’envahi à son retour est inexplicables : Lors de retour, il se retrouve face à une île déserte !! D'après ce qu'il décrira plusieurs années plus tard dans ses mémoires, la citée d'or avait complètement disparue, il ne restait que la moitié d'une hutte en vieille peau comme si ça faisait des mois qu'elle n'avait pas été entretenue. Papoupunchu se lança à la recherche de ses pairs pendant plus d'un an, sans résultat. Il ne comprenait pas comment un tel phénomène avait pu arriver. Un animal n'aurait pas annihilé tout le village sans laisser de traces de la présence humaine qui animait Shandora. Une attaque ennemie classique aurait facilement été repoussée par les guerriers Shandias qui avaient la réputation d'être de vaillants combattants que rien n'arrêtait. Après s'être posé toutes les questions possibles et imaginables, il en conclu que les Aztèques avaient progressés et qu'ils avaient été renforcé par de nouvelles troupes. Celles-ci auraient pris par surprise le village et l'aurait brûlé après l'avoir pillé. Pour en avoir le cœur net, il décida de se rendre au cœur de l'empire Aztèque afin de demander des comptes à l’empereur et lui faire avouer ses tords. Il prit la mer seul en direction du continent centre américain en 1353.
Chapitre II : Expédition de vengeance de Papoupunchu
Après deux ans de voyage, il arrive enfin Tenochtitlan (Mexico City) et se rend directement au temple du roi Acamapichtli, futur empereur aztèque. Il lui demanda avec toute la haine que son corps pouvait contenir s’il était pour quelque chose dans la disparition de Shandora de l'autre coté de l'océan. Acamapichtli lui ria alors au nez en lui disant clairement qu'il ne savait même pas le nom des villes qui se trouvaient au-delà de l'océan. Il avait envoyé des troupes en reconnaissance et celles-ci avaient pour mot d'ordre de neutraliser toutes formes de vie humaine et de raser chaque centimètre carré de terre ennemie. Il termina sur ces mots "Je ne sais ce qui est arrivé à ta cité vagabond, mais tout ce que je peux t'affirmer c'est que s’ils se sont trouvés sur la route de mes hommes, tes amis sont déjà entrain de brûler en enfer !". Fou de rage, Papoupunchu se lança de toutes ses forces sur l'homme de pouvoir aztèque mais ne l'atteint pas. En effet, la sécurité rapprochée du chef de Tenochtitlan était intervenue faisant de Papoupunchu un prisonnier impérial. Ce dernier allait être jugé par la puissance du dieu soleil et mourir pour s'être attaqué à celui qui, 20 ans plus tard, deviendra le premier empereur de la nouvelle puissance aztèque.
Chapitre III : Déclaration de guerre entre Aztèques et Sioux
Quelques années après cet incident, Acamapichtli s'intéressa de plus près à ces nouvelles terres inexplorées et envoya un messager demander des nouvelles du front. Le fait est que les Aztèques progressaient de plus en plus mais n'avaient pas encore réduit le cœur du territoire d'Hitawa, la ville située aux bords du lac. Lorsqu'Acamapichtli eu connaissance de la situation il envoya une nouvelle troupe de plus de 1000 hommes pour réduire à néant la ville d'Hitawa mais surtout de trouver la ville de Shandora.
En effet, à force de se renseigner, le premier homme des Aztèques avait eu connaissance du surnom de Shandora : La ville dorée. On disait que cette ville regorgeait d'or car l'île en elle-même était très riche. Les Shandias utilisaient cet or pour construire leurs temples et tous les bâtiments principaux de la ville. On parlait aussi d'une grosse cloche d'or qui sonnait d'un air mélodieux à travers tout l'océan. Les conseillés de l'empereur lui avaient recommandé de s'approprier toute cette richesse afin de fonder le plus puissant empire que la terre n'ait porté. Il s'exécuta sans une once d'hésitation. Les hommes d'Acamapichtli étaient dirigés par le grand Jiolamchti, Le chevalier-Jaguar le plus fort de tout l'empire suivant les récits ancestraux. Il était à la tête de 1000 hommes dont 500 chevaliers-aigles, un des titres les plus honorifiques de l'armée aztèque. Il avait très bien saisi le but de sa présence dans la région de Ramur City. Il se rendit au point de rendez-vous avec les troupes déjà présentes sur place pour mener la plus grande offensive de la région. C'est à plus de 1300 âmes qu'ils se lancèrent sur la ville d'Hitawa pour faire de cette bataille la plus morose de toute l'histoire de la région. Dans le camp des Aztèques on ne comptait que des hommes en armes alors que du coté des Sioux on avait affaire à une poignée de militaires mais surtout des hommes de chasse, des femmes et des enfants. Aucun n'en réchappa et le sang coula à flot pendant 3 jours. Des femmes violées, des hommes mutilés, à tout point de vue, cette guerre était la plus atroce que la région n'ait jamais connue. En moins d'une semaine le travail avait été accompli. Les hommes et les femmes avaient été tués et les enfants avaient été capturés pour en faire des victimes lors de sacrifices ou pour en faire de futurs esclaves. D'après ce que les récits des militaires disent, mais ce n'est pas appuyé par la version des scribes du premier aztèque, un seul adulte aurait été pris vivant, il s'agissait du chef sioux, Hitawa ! Il aurait été emmené avec les enfants à destination de Tenochtitlan mais ses traces s'arrêtent là. Personne ne sait et ne saura jamais ce qu'il est devenu.
Chapitre IV : Disparition hypothétique de Ohara
Sur 30 ans les choses avaient beaucoup changé dans la région de Ramur City. On considère qu'au départ il y avait deux peuples qui vivaient sur ces terres : les Shandias et les habitants d'Ohara. Puis les Sioux sont venus s'installer pour fuir un ennemi qu’on n’a pas encore identifié. Ces 3 peuples ne se sont jamais affrontés malgré leurs différences et ont préféré s’éviter. Il ne suffit que de l'arrivée des Aztèques pour tout changer. Shandora avait disparue sans laisser de trace, Hitawa la ville des Sioux venait d'être rasée et sa population décimée. Il ne restait plus que la ville d'Ohara mais, d'un jour à l'autre elle ne sera plus évoquée dans les manuscrits de l'époque et on en entendra plus parler jusqu'au début de l'été 2007 où 2 pyramides, qu'on identifiera d’abord comme étant des constructions aztèques (car on ne savait pas qu'il y avait un autre peuple en ces contrées), seront découvertes et permettront de reconnaître cette civilisation enfuie depuis plusieurs siècles.
En novembre 2007, alors que les fouilles du site des pyramides vont bon train, les chercheurs du Musée d'Histoire Naturelle de Ramur City tombent sur une cavité dans une des pyramides. Celle-ci se trouvait en dessous de la terre, terre qui semblait d'ailleurs avoir été carbonisée. Dans cette pièce très spacieuse plus de 100m² on retrouvait une quantité impressionnante de livres dans une langue encore non-identifiée. Tous ces livres commencent par une page avec des dessins qu’on n’arrivait pas à identifier au début. On en apprit un peu sur ce peuple et notamment sur la vie au sein d'Ohara grâce aux dessins représentatifs et aux illustrations de certains documents. Etrangement, on retrouve dans cette bibliothèque, un livre en latin qui ne contient que 5 pages se décomposant de la sorte : sur la première page il est écrit "Vous trouvez ici dans la salle de la cognition de la ville d'Ohara", la deuxième page exprime ceci "Tous les livres que vous trouvez ici sont classés par date depuis la nuit des temps jusqu'à la disparition de la tribut voisine d'Hitawa", les 2 pages suivantes ont été arrachée pour laisser place à une dernière page sur laquelle on peut lire "Le peuple d'Ohara à voué son existence à découvrir les 200 ans d'histoire qui manquent, qu'on ne peut plus trouver nul part, mais conscient du danger que cela représentait ils ont bâti ces pyramides en espérant que celles-ci les protègent". De tous mes voyages c'est la première fois que je vois une telle chose! Que dieu protège cette nation. G.D.R."
Ce livre ouvre la porte à un grand nombre de questions toujours sans réponses. Mais c'est grâce à lui qu'on a pris conscience de l'existence de la ville d'Ohara et du fait que ces pyramides avaient été construites par ce peuple et non par les Aztèques. Les investigations quant à cette civilisation totalement inconnue sont toujours en cours. On ne sait pas exactement quel est l'origine de ce peuple, ni comment il a disparu. Tout ce qu'on sait c'est que Papoupunchu en parlera à l'empereur aztèque lorsqu'il ira l'affronter en 55. C’est suite à cet entretien qu’Acamapichtli aurait chargé ses hommes de réduire à néant la ville d'Ohara, mais d'après les faibles sources retrouvées au Mexique, ceux-ci ne l'auraient jamais trouvé. Lorsqu’il reviendra sur ses terres en 1376, il constatera que toutes les villes qui entouraient Shandora dans son enfance avaient, comme sa ville natale d’ailleurs, complètement disparues ! On ne sait toujours pas quand et comment la ville d’Ohara été réduite a néant laissant derrière elle, deux pyramides que personne ne trouvera avant l’été 2007...
Chapitre V : Nouveau départ pour les futurs fortuniwaens
Quelques mois après avoir été sacré roi de l'empire aztèque (Il était donc empereur même si le titre officiel est roi), Acamapichtli décida de se débarrasser d'un fardeau qu'il traînait depuis 20 ans ! Il avait 26 prisonniers à charge dont on sait peu de choses. L'empereur voulait se débarrasser de ces personnes depuis un certain temps mais sans ce titre d'empereur qui le liait aux dieux, il n'en avait pas le pouvoir.
C'est ainsi qu'en cette année 1376, l'histoire raconte qu'Acamapichtli avait reçu un signe des dieux. La légende disait que si un matin le ara allait boire dans la même marre que le coq et prenait son envole par la gauche, le chef des Aztèque aurait 3 nuits pour se séparer de 100 habitants afin d’éviter la colère des dieux. C’est ainsi que 26 prisonniers dont Papoupunchu ont été chassé du sol aztèque et ont lié leurs destins pour un périple qui donnera naissance bien plus tard à Ramur City, la ville phare de Simland.
Chapitre VI : Fortuniwa dès Lacos
Guidé par Papoupunchu qui voulait retrouver sa terre natale, l’équipe pris la mer en direction de l’est pour arriver sur le continent simlandais. Après plusieurs mois de marche, notre équipe arriva sur les rives d'un fleuve qui avait un air de famille pour notre héro, Papoupunchu. Celui-ci, désespérant de retrouver un jour Shandora, décida de s'y installer et d'appeler sa petite parcelle de terre du doux nom de Fortuniwa dès Lacos qui signifie en dialecte nahuatl, Richesse du Lac. Sans s’en rendre compte, Papoupunchu était revenu sur sa terre natale à quelques kilomètres seulement de l’hypothétique position de Shandora. Le petit village au bord du lac, guidé par les conseils de son chef Papoupunchu s’est développé, profitant des richesses alimentaires du fleuve et de la mer toute proche. Bien sûr, les expéditions lointaines étaient très rares car notre cité était entourée de forêts dans lesquelles rôdait le terrible Jaguar. Au fil des années, les Aztèques oublièrent l’histoire de ces exilés, ce qui leur permit d’évoluer à l’écart du monde pendant plusieurs générations …
Un jour d’automne l’arrière petit fils de Papoupunchu fût réveillé par des hommes armés. Le chef des assaillants se présenta sous le nom de Lapin Fumant, le terrible général craint de tous les peuples aztèques. Lapin Fumant venait de la part du 3e empereur Aztèque, Chimalpopoca (1414-1428). Celui-ci avait découvert, en lisant de très vieux manuscrits, l’existence de ce petit patois et exigeait le payement immédiat de 38ans pendant lesquels ces civils n’avaient pas payés d’impôts. La somme était déjà colossale, mais en plus Lapin Fumant exigeait pour son propre compte le tribu de 3 femmes et 5 cochons ou l’exécution du chef de Fortuniwa.
Chapitre VII : La prise au pouvoir de Lapin Fumant
Le général Lapin Fumant était sensé rester que quelques jours au bivouac mais au moment de repartir avec son tribu et ses hommes d'armes, il se rendit compte de la faiblesse de son armée et de la distance qui le séparait de la première ville aztèque. Il dû prendre une décision, partir pour 3 pleines lunes de marches dans la selva (la forêt) dans laquelle il pouvait rencontrer famine, maladie et prédateurs ou rester un petit temps, histoire de se refaire une santé. Le choix fût vite fait, et Lapin Fumant organisa la prise du campement.
C'est sans résistance qu'il eu accès à la tienda (la tente) principale du chef, et de mercenaire, il devint chef de la tribu et puis co-leader. En effet, aussi surprenant que ça puisse paraître, Lapin Fumant invita l'arrière petit fils de Papoupunchu à revenir à la tête du peuple en sa compagnie. La raison était en faite assez stratégique car par cet acte, il s'est attiré la sympathie du peuple et avait accès aux informations de la ville. L'ancien chef de Fortuniwa dès Lacos connaissait bien les habitudes des animaux de la région et son aide fût vite précieuse pour la chasse et les techniques de défense.
En 1432, Lapin Fumant décéda, laissant derrière lui une ville forte des techniques agricoles, militaires et architecturales qu'il avait apprises dans la capitale et qu'il avait enseigné à sa nouvelle famille. Aujourd'hui, les scientifiques pensent que sans l'intervention de Lapin Fumant la population de Fortuniwa dès lacos aurait sans doute disparue, victime de problème de consanguinité. Ces hommes d'armes se sont mariés avec des femmes de la petite ville au bord du lac ajoutant ainsi un patrimoine non négligeable dans les rangs des Fortuniwaens.
Chapitre VIII : Alianza
Près d’un siècle après l'arrivée de Lapin Fumant dans la tribu, Fortuniwa dès Lacos était devenue une ville à part entière comptant plus de 1000 individus. Pécheurs, chasseurs, cueilleurs, agriculteurs, militaires, bûcherons, mineurs, ... tous les métiers ancestraux étaient représentés. Un jour, alors qu'il faisait calme et que le ciel était dégagé un coup de tonnerre retenti au loin dans la selva (la forêt). Peu de temps après, des mi-hommes mi-dieux aux allures d'hommes mais de couleur pâles étaient aux portes de la ville.
Ces hommes à la main de feu, comme les Fortuniwaens les appelaient, n’avaient pas l'air menaçant. Un document de Fortuniwa retrouvé dans une ruine non loin de Ramur City relate cette première rencontre : « Alors que nous étions nu pour chasser le serpent, ils étaient recouverts d'une peau dans un métal si dur que la dent du Jaguar n'aurait pas su la transpercer. Ils ne parlaient pas notre langue et disaient qu'ils venaient de l'autre coté du fleuve sans fin (la mer). Les espagnols, c’est ainsi qu’ils s’appelaient, n’étaient pas agressifs mais bel et bien à bout de forces. Ils étaient là pour demander notre hospitalité durant l’hiver afin de reprendre des forces, réparer leur bateau et reprendre la mer dès le début du printemps. La troupe d'espagnols était dirigée par le conquistador Francisco de Orellana. Ce dernier profita de son passage pour nous conter sa fabuleuse aventure. Il était parti d'Espagne il y a des lunes et des lunes, alors qu'il était encore jeune, avec une série de troupes spécialement entraînées pour découvrir la « Nouvelle Espagne », le nouveau monde. Il était arrivé en Amérique du Sud par un énorme fleuve qu’il renomma l'Amazone. Il nous expliquait que durant son périple il avait vu des choses extraordinaires tel des serpents de près de 10 mètres de longs dégageant des odeurs nausées à bondes, des fleures carnivores, des oiseaux aux couleurs multiples et variées. Il expliqua qu'au début de son voyage, il prenait les locaux pour des peuples de barbares et de primitifs mais qu'à chaque escale son point de vue s'améliorait. Il nous déclara qu'il s'est rendu compte de son erreur de jugement en arrivant dans une ville qu'il appelle El Dorado (de l'espagnol El Dorado, le doré).
Francisco de Orellana nous expliqua avec une passion sans limite que la ville d'El Dorado comptait des routes plus grandes et plus larges que celles qu'il avait vu en Castille ou même lors de son voyage à Lisbonne. Il expliqua une population de plusieurs milliers d'hommes et femmes dans des habitations architecturales uniques se partageant un territoire qui semblait sans limite. Il resta quelques temps à El Dorado et se rendit compte de l'importance des cultures outre Atlantiques. Il lui était cependant impossible de regagner l'océan Atlantique par le Fleuve Amazone car les moustiques de la région décimaient ses troupes. Il quitta donc la ville se trouvant au confluant des fleuves Orénoque et Amazone par la forêt et fini par retrouver l’océan. Malheureusement pour lui, il était face au Pacifique et ne s’en est pas rendu compte. Il prit la mer pendant plus de 3 mois pour échouer ici la nuit dernière.
On l'aida à construire un galion pour plus de 300 personnes et il rentra en Europe comme convenu avec plus de 70% de son équipe. Avant de partir, il rebaptisa notre ville du nom d'Alianza. Nous avions remarqué cette fâcheuse tendance qu’avaient les Espagnols de tout rebaptiser dans leur langue. Orellana nous expliqua qu’Alianza signifie l'Alliance et parti en nous appelant « Amigos ». En nous saluant, il promit de venir nous revoir dans quelques années tout en nous remerciant pour notre accueil et notre partage.
L’histoire d’Orellana n’avait échappé à personne à Fortuniwa. En effet, une légende de chez nous raconte que le père fondateur de Fortuniwa avait grandi sur une île dorée. A l’âge adulte, il avait dû passer le serment du feu et vivre 10 mois par ses propres moyens ce qu’il fit sans problème. Malheureusement, à son retour sa ville natale avait disparue comme par magie. En revenant ici, il pensait être revenu sur les terres de son enfance ... Mais s’il s’était trompé et que Shandora était en fait El Dorado ? »
Chapitre IX : Les envahisseurs espagnols
« On ne revu jamais Francisco, mais plus d'un siècle après son passage plusieurs dizaines de galions espagnols sont apparus au large des cotes. Au début on s'est réjouit pensant que les espagnols vivaient plus longtemps que nous et que Francisco était de retour avec les choses qu'ils nous avaient promises. Arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples. Des centaines d'hommes aux mains de feu sont alors descendus des bateaux et Alianza a été prise par ceux qui, il y a encore 60 ans, se disaient nos amis. »
La plupart de nos hommes sont morts, le chef a été tué et les rares survivantes (essentiellement des femmes) ont été violées et puis réduites en esclavage. L'européen dans tout son art ... Une deuxième série de bateaux est arrivée avec des villageois espagnols et Alianza est devenu une ville espagnole peuplée de 98% d'espagnols et sous contrôle de la métropole européenne.
Chapitre X : Les Pirates de l'île des Coconuts
Les espagnols ont vite commencé à piller la région de son or et de son argent. Néanmoins, leur intérêt s’est vite orienté vers toute autre chose : au loin, et seulement par temps claire, on pouvait le pan d’une colline au milieu de l'eau. Les Aztèques, aujourd'hui complètement disparus, n'avaient jamais été aussi loin, ils disaient que des monstres de la forme d'un requin mais bien plus grands nageaient dans la région et ne laissaient pas de chance à l'homme qui tombait à l'eau. A l'approche des années 2000 on découvrira, sans certitude, que des mégalodons étaient passés dans ces eaux (Le Mégalodon est un énorme requin issus de l'ère des dinosaures ayant disparu il y a 10 000ans officiellement, [soit bien après les dinosaures] mais dont certaines traces montrent qu'ils ont pu vivre jusqu'il y a peu, voir il y a seulement 5 à 10 siècles).
Les Espagnols ne craignant pas les anciennes légendes aztèques envoyèrent des éclaireurs sur ce bout de terre inexploré mais ceux-ci ne revinrent jamais. Quelques semaines après cette expédition, plusieurs bateaux pirates ont débarqué et une guerre sans relâche est née entre Alianza et les pirates qui s'étaient installés, à première vue, sur ces îles.
Chapitre XI : Renforts Britanniques
Après 10ans de guerre, et voyant ses ressources en or et en argent diminuer, le roi d'Espagne conclu un accord avec le roi Jacques Ier d'Angleterre (1603 - 1625), premier roi de la dynastie des Stuarts. Le contrat visait l'aide militaire de l'Angleterre contre un tribu de 10 chargements d'or et le contrôle de l'île des Coconuts.
Aussi tôt dit, aussi tôt fait, La couronne d'Angleterre envoya une flotte de New York vers Alianza. En moins de temps qu'il faut pour le dire, la coalition Anglo-espagnole raya les pirates de l'île des Coconuts. Toutes fois, la sauvagerie Britannique ne s'arrêta pas là et l'armée continua sa route en direction de la ville d'Alianza complètement déforcée au bout de 10ans de guerre.
La ville espagnole tomba en 1613 et changea de nom. Les anglais s'installèrent dans leur nouvelle colonie répondant au nom de Ramur Town.
Chapitre XII: Ramur Town
La période sous dominance Britannique a beaucoup développé la ville ; Alors qu'au départ elle se trouvait sur la gauche du fleuve près d'un tout petit lac, elle s'étendit rapidement sur la rive droite. Prenant exemple sur le reste du nouveau monde, la rive droite de Ramur Town prenait place sous un plan en damier comptant une multitude de parcs et places. Les colons anglais ont, petit à petit, renommés tous les endroits principaux de l'ancienne ville sous des noms anglais et ont bien sûr presqu'à chaque fois donné des noms anglophones aux nouveaux lieux qu'ils créaient. La prise de Ramur Town entraîna pas mal de conflits politiques dans l'ancienne Europe notamment entre les Espagnols et les Britanniques. Les sud Européens tenteront bien sûr de reprendre la ville à une reprise mais sans succès, l'Empire espagnol était déjà en plein déclin suite aux divers remboursements de dettes envers les banquiers Allemands (Fugger, Welser) ou d'Italie (banquiers génois) qui empêchent un développement du financement de la métropole. En 1627 l'Empire connaîtra un surendettement et un dépeuplement tel qu'elle devra déposer le bilan (faire banqueroute).
De leur coté les anglais arrivent dans le nouveau ‘ nouveau monde’ avec la ferme intention de changer tout. Ainsi alors qu'il n'y avait plus âme espagnole et encore moins âme fortuniwaenne dans l'enceinte de Ramur Town, les Britanniques étaient non seulement là en colons mais surtout en peuple unique résidant de la ville. Contrairement à d'autres villes du nouveau monde, la ville de Ramur Town avait la chance d'héberger une grande majorité de Londoniens qui n'avaient pas du tout envie de reproduire leur métropole ici, et de fait, bâtissaient la cité de manière unique et sans modèle.
Bien plus tard, vers le début de 19e siècle, les descendants des Ramuriens rechercheront des traces d'un passé qu'ils ne soupçonnaient même pas. En effet, quand les Britanniques sont arrivés, il n'y avait presque plus traces d'Aztèques dans la ville, ils ne savaient donc pas qu'au départ la ville de Ramur s'appelait Fortuniwa dès Lacos et qu'une cité encore plus ancienne était à l'origine de cet emplacement. La prise de conscience de l'histoire exceptionnelle de la ville a décidé les Britanniques à faire des statues à l'effigie de Lapin Fumant ou encore de redonner des noms espagnols à certains nouveaux quartiers ou encore à certains lieux. Le peuple de Ramur qui se retrouvait fort peu métissé au final avait pourtant vu 3 ethnies complètement différentes se succéder sur son sol.
Ce nouveau dynamisme changea de nouveau l'aspect de la ville qui, au final, ne ressemblait plus à rien mais avait une âme unique. Ramur Town était sur la bonne voie et était d'ailleurs une des plus exemplaires colonies de l'empire britannique.
Chapitre XIII : Chute de l'empire Britannique
Après la seconde guerre mondiale, la plupart des pays européens décident, par bonne volonté ou sous la pression de rebellions, qu'ils n'ont pas d’autres choix que de décoloniser. La Belgique laissera le Congo indépendant en 1960, l'Empire de France qui laissera sa place à l'Union Française en 1956 se séparera quant à lui du Maroc et de la Tunisie cette même année et de l'Algérie en 1962, l'Empire Britannique quant à lui décolonisa l'Inde en 1947, et la ville de Ramur Town en 1953.
Plus tard les Britanniques rendront Hong Kong à la Chine (1997) et décideront de renter dans l'Union Européenne à titre de Royaume-Unis et non entant qu'Empire Britannique.
Chapitre XIV : Ramur City
Pendant 40 ans, la ville évoluera en totale autarcie mais en parallèle s’isolera du reste du monde à un point tel que le tourisme n’existe pas. Afin de développer cet axe primordiale pour l’avenir économique d’une ville, le maire décida le 14 juin 1987 de rebaptiser la ville de [[]Ramur Town] en Ramur City de manière à ce que la ville porte un nom plus attractif, plus moderne, plus proche de l'état d'esprit de la ville. Ramur City, suivant les progressions technologiques, installa sa première ligne de métro quelques temps après avoir redessiné l'ancien quartier économique. Ce dernier avait été repensé autour d'un système complexe et unique de tramway. La gestion de la ville de Ramur City était nettement facilitée par un relief quasi-inexistant et une richesse en minerais non négligeable. Jusqu'en 2003 une gestion libérale a dominée la ville lui permettant d’atteindre de bons niveaux dans les domaines de la santé, de la sécurité et surtout de l’éducation.
Chapitre XV : Les premiers pas à Simland
C'est le 15 octobre 2003 que la ville de Ramur City entre dans la confédération des villes de Jeuxvidéo.com. Cette décision a été prise dans un but de reconnaissance et de développement. En effet, les Ramuriens ont vite remarqué qu'au cours des 50 dernières années les gens n'avaient pas eu tendance à venir fouler le sol de la ville et de fait, Ramur City restait une ville fort peu connue malgré sa modernisation et ses changements actés depuis 20 ans.
La présentation de la ville s'est faite via un site Internet hébergé sur Hosteur.com en gratuit et a permis au maire en place, Jaguar, de montrer les recoins de sa ville. 3 jours seulement après son entrée dans la confédération, Ramur City était officieusement jumelée avec la ville de Sun City qui deviendra très vite et pour toujours, une sorte de grande sœur.
Dans un même temps, tous les maires des différentes villes de Simland commençaient à s'intéresser à la ville de Ramur City, qui, assez rapidement, s’intégra dans cette nouvelle communauté. Forte de son envie de création, d'indépendance et de ses capacités, la communauté naissante sur Jeuxvideo.com déclare son indépendance et son autogestion le 26 Décembre 2003. Ce mouvement emmené par la ville de Sun City sera bien sûr appuyé par la ville de Ramur City et bien d'autres. Dès son arrivée dans ce nouveau pays indépendant comptant initialement que 11 Etats, la ville de Ramur City est déclarée capitale de l'état du Grand Sud. Ce titre honorifique a toujours été conservé et garde toujours autant d'importance pour la population de la ville encore aujourd'hui.
Chapitre XVI : Ramur City, ville phare de Simland
Depuis son arrivée à Simland, Ramur City est devenue la ville phare du pays. Active sur tous les fronts elles est connue pour ses pyramides, sa prison nationale, son aéroport, ses tours commerciales, ses églises, son stade de foot, sa gare TGV et bien d'autres. Depuis plus de 6 ans Ramur City fait mieux qu'écrire son histoire, elle écrit son actualité !