Snèg
Snèg | |||
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Surnom | « La Genève thoulakienne » | ||
Pays | Simland | ||
Etat | Thoulak | ||
Maire | Napoléon La Violette | ||
Population | 238 041 hab. | ||
Altitude | Comprise entre +0m et +474m | ||
Aéroport | СнегАэропорт | ||
Villes jumelées | Aucune | ||
Topic de la ville | |||
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Snèg (en russe Снег) est une ville de l'État de Thoulak, située sur les rives du Lac Tulsk. Ses habitants sont les Snejnijes ou Snejnigeois au masculin (« Snejnije » étant le gentilé en russe) et les Snejnigeoises. La population de la ville intramuros est de 167 000 habitants, mais celle de l'agglomération dépasse les 230 000 habitants. La ville, ancienne cité ouvriére soviétique, est réputée pour ses monuments et bénéficie d'un afflux touristique important.
Sommaire
Étymologie
La ville tient son nom du russe Снег (prononcer « Snègue ») signifiant « neige ». Diverses théories circulent sur les causes de ce nom, les plus répandues étant :
- soit que les déportés (cf. Histoire) arrivant en février 1934, ils trouvèrent la ville sous un épais manteau de neige et la surnommèrent.
- soit que les neiges éternelles (beaucoup plus importantes en 1934 qu'aujourd'hui, à cause de la pollution de la zone industrielle) étonnèrent les déportés, ceux-ci venant de républiques d'Asie Centrale au relief quasi-inexistant et au climat plus aride.
Quoi qu'il en soit, l'on a retrouvé la première trace de ce nom dans des archives des autorités sur place datant de 1964, la ville étant auparavant assimilée au nom de la zone industrielle : Промышленно Град (Promichalenno Grad).
Géographie
Toute l'agglomération snejnigeoise est située sur les rives du Lac Tulsk et s'étend jusqu'à la source du fleuve Hanovria. Au Nord et à l'Est s'étendent les Montagnes rocheuses, quasiment inhabitées (mais un projet de station d'hiver est en cours). Le lac forme une vallée où l'altitude est quasiment au niveau zéro, alors que le reste de la région est très montagneux. La proximité de Snèg avec l'Aéroport international de Novaya Tulsk permet un tourisme accru, bien que la ville dispose d'un aéroport municipal (СнегАэропорт).
Transports
On peut se rendre à Snèg par avion et/ou en empruntant l'autoroute A2. Le tracé, qqui devait originalement aller jusque Novaya Tulsk, passe par chance non loin de Snèg.
Histoire
La période soviétique
C'est en 1934 que Staline ordonna la création d'une cité ouvrière imposante en Thoulak, afin d'exploiter et de traiter les ressources naturelles présentes dans le lac Tulsk (). Environ 5 000 personnes furent déportées sur les rives du Lac, logeant dans des conditions misérables : la ville de Snèg était fondée. La population locale ne subit plus d'autre déportation, le Thoulak étant trop éloigné des autres chantiers d'industrialistation du pays, et en 1935 ses habitants furent « décrétés rééduqués par le Secrétaire général et autorisés à quitter les camps », avec la condition bien sûr qu'ils restent sur place pour fournir de la main-d'œuvre aux usines.
La ville grandit suite aux déportations, atteignant 9 000 habitants en 1940. Pour veiller sur cette foule évidemment instable, de nombreuses tours de garde furent installé (d'autant que la tentation de passer la frontière proche des États-Unis ou d'entrer dans les colonies était importante) ; de nos jours, des vestiges de ces tours subsistent :
Une fois la IInde guerre mondiale déclarée, la zone devint très instable, considérant le nombre de colonies de pays en guerre avec l'Axe (surtout Britanniques) et la proximité du Japon. On le sait peu de nos jours, mais suite la déclaration de guerre au Japon l'U.R.S.S. prévut une invasion possible de l'archipel par le Nord simultanément avec les États-Unis. L'assaut devait avoir lieu en septembre 1945 mais l'armistice fut signé avant. Le Thoulak devant servir de camp de résidence de l'ensemble des troupes, un camp militaire fut créé :
Ce camp ne fut jamais démonté et est encore en activité aujourd'hui. Le gouvernement soviétique porta donc une très grande attention à la ville de Snèg durant la Guerre froide, vu sa proximité avec l'Ennemi. Le camp participa à l'essor industriel de Snèg, les missiles soviétiques étant fabirqués sur place pour éviter de les transporter à travers la Sibérie sur une longueur de plusieurs milliers de kilomètres. L'activité de la ville de Snèg porta sa population totale à 17 000 en 1990, dont les 8/10 travaillaient dans le centre industriel de Promichalenno Grad, 1/10 avaient un emploi militaire et le reste était fonctionnaire.
La reconversion réussie
Suite à l'effondrement de l'U.R.S.S., Snèg reste dans la Fédération de Russie mais c'est un Oblast autonome. Les premières élections démocratiques locales ont lieu et c'est M. Igor Chandemine qui est élu à une écrasante majorité face à M. Nikolaï Patrondluzine. M. Chandemine, un ancien Garde Rouge, veut ne « pas boulverser la ville de Snèg », conserver les « anciennes valeurs » et « poursuivre le développement industriel ». L'ancien régime communiste ne subit presque pas de modification et Promichalenno Grad continue de produire des armements alors que la demande est nulle, provoquant la fermeture des usines, la montée du chômage et la misère dans Snèg.
M. Chandemine est découvert un matin gisant dans son bureau, la tête éclatée contre un portrait de Lénine. Cette affaire, qui bouleversa Snèg, n'a toujours pas été élucidée.
M. Patrondluzine est élu maire en 1993. Dès les premiers mois, il relance l'économie : il investit dans le secteur touristique en promouvant les monuments locaux (hérités de la période soviétique) et reconvertit les anciennes usines d'armement en manufactures modernes. L'arrivée de nombreux commerces, attirés par la beauté des lieux (plages et activités nautiques sur le Lac Tulsk, montagnes enneigées), provoque un boom économique. Les classes aisées inondent les anciens quartiers pauvres. Les touristes affluent en masse, permettant le développement encore plus poussé des secteurs commerciaux de Snèg. La ville, qui comptait 18 000 habitants en 1992, atteint désormais les 48 000 habitants, dont le quart est moyennement aisé ou supérieur. Le secteur d'emploi principal de Snèg n'est plus l'industrie, délaissée au profit des zones commerciales qui emploient les 3/4 de la population.
Snèg est considédérée comme « un modèle de reconversion des anciennes villes communistes ». On parle de « miracle snejnigeois ».
Une cité puissante et moderne
L'innénarable expansion de Snèg se poursuit à un rythme effrenné. En 2 ans, la ville gagne 50 000 habitants. Des secteurs entiers se remplissent de bureaux. L'aéroport de СнегАзропорт ouvre ses portes en 1996, permettant à 10 000 passagers (puis quelques mois après 20 000 et 30 000) de découvrir les plages et monuments de Snèg. La Bourse s'installe en ville, une grande Université ouvre ses portes, le Stade de 1ère division est inauguré par le maire M. Patrodluzine. Les classes aisées colonisent Snèg, de hautes tours apparaissent en centre-ville.
Snèg atteint en 2007 170 000 hab., croissant au rythme d'environ +10 000 pers./an. Des districts satellites se développent, tels Kænikouluigrad, village touristique au bord du lac peuplé de 5.000 sims tous aisés, rayonnant grâce au complexe hôtelier Каникулуиград-Плаяж (« Kænikouluigrad Plajaž »), ou la banlieue résidentielle pavillonaire. De nouveaaux employeurs se sont installés à la place de l'ancien kolkhoze : les industries de haute technologie. Le centre de pointe de Kolkhozgrad, souvent comparé à la Silicon Valley, emploie une grande partie des Snejnigeois. Cependant, les choses ont un côté un peu plus sombre : les finances de la mairie sont au plus mal. Le maire a même été obligé (honte sur lui !) d'accomplir les missions du Docteur Vu pour trouver quelques malheureux simléons pour subsister !
Suite à la mort de Nikolaï Patrondluzine, un mois de deuil a été annoncé. M. Napoléon La Violette a été élu pour succéder à son prédécesseur. Sa première décision a été d'intégrer la Nation de Simland, la Russie ayant d'autres problèmes à gérer.
Anecdotes
- De nombreux panneaux, surtout dans la vieille ville, sont encore en russe. La mairie les remplace petit à petit en français, langue officielle de Simland, mais la tâche est loin d'être finie...
- Une chose qui étonne souvent les nouveaux venus, la civilité des citoyens sur les formulaires et autres papperasses officiels de la mairie est toujours « Camarade ». Cela est dû au fait que des milliers de formulaires subsistent encore de la période soviétique, le maire n'ayant pas le gaspillage il n'en a pas acheté de nouveaux ; tout le monde apprécie par ailleurs ce « particularisme » local.
- Le drapeau russe et les statues de Lénine sont encore présents en ville.