Fièvre hémorragique du Queens

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La fièvre hémorragique du Queens est une nouvelle fièvre hémorragique épidémique. Son nom provient de l'état simlandais où fut pour la première fois identifié le filovirus. Cette famille de virus est responsable d'infections virales parmi les plus pathogènes chez l'Homme. Bien qu'assez proche des virus Ebola et Marburg, la fièvre hémorragique du Queens est beaucoup moins létale que ces derniers.

La fièvre hémorragique du Queens a été responsable de deux épidémies successives et importantes de septembre à décembre 2013 à Simland.

Il existe deux souches pathogènes connues :
- la souche primaire et hautement pathogène, avec une mortalité atteignant environ 40%.
- la deuxième souche, dite faiblement pathogène, avec une mortalité moindre de l'ordre de 3%.

Histoire et évolution des deux épidémies

Le premier septembre dernier, soit quelques heures seulement après la création de l'Organisation Nationale Simlandaise de la Santé, les autorités sanitaires locales du Queens notifient à l'ONSS des cas suspects de fièvre hémorragique, on signale déjà de nombreux malades et décès. Après de multiples analyses faisant craindre le virus Marburg ou encore Ebola, il ne s'agit d'aucune fièvre hémorragique connue. La fièvre hémorragique du Queens est unique : elle a la particularité d'être dotée d'une transmission interhumaine avérée et soutenue, chose que ne possèdent heureusement pas ses cousines plus létales, Marburg et Ebola. S'ensuit une épidémie dans l'état du Queens mais aussi en Génésie, en Papaya, au Lewsland et en Plaines de l'Avalon. Après plus d'un mois de lutte acharnée, l'ONSS déclare la fin de l'épidémie le premier octobre 2013. Le bilan final est très lourd : en moins d'un mois, le virus a contaminé 17 123 personnes et causé la mort de 6883 d'entre-elles. Par chance, l'épidémie ne s'est pas propagée dans d'autres pays, malgré quelques cas importés et heureusement isolés aux Etats-Unis, en Italie et au Royaume-Uni. Le directeur général de l'époque, Aaron Newton, déclare le 3 octobre 2013 que "le monde aurait pu être confronté à une pandémie de grande ampleur de par les caractéristiques de ce virus". Le premier novembre 2013, un mois après la fin de l'épidémie, un nouveau cas est confirmé dans l'état du Queens. Mais après de multiples analyses, la souche virale observée n'est pas la même que la souche responsable de l'épidémie : il s'agit en fait d'une nouvelle souche, visiblement moins pathogène que la première. Il ne s'agira finalement que d'un cas isolé et aucun autre cas ne sera recensé les jours suivants. Mais le 15 novembre 2013, les autorités sanitaires locales de Méridionie notifient à l'ONSS des cas suspects de fièvre hémorragique. Après analyses, il s'agira de la fièvre hémorragique du Queens souche faiblement pathogène. Le 29 novembre 2013, le stade d'épidémie est déclaré. Elle perdura jusqu'au 24 décembre 2013, date à partir de laquelle plus aucun cas ne sera recensé. Le bilan final est moins lourd que pour la première épidémie due à la souche hautement pathogène du virus mais est tout de même lourd : entre le 15 novembre 2013 et le 23 décembre 2013, la fièvre hémorragique du Queens souche faiblement pathogène aura infecté plus de 15 589 personnes et causé le décès de 401 d'entre-elles. Aucun cas importé à l'étranger ne sera signalé pour cette épidémie.

Réservoir viral

Au 4 mars 2014, le réservoir viral du virus n'est toujours pas connu. Des suspicions avait été émises quant à la chauve-souris mais ont été rapidement infirmées. Les origines du virus restent donc un grand mystère pour la communauté scientifique à l'heure actuelle.

Pouvoir pathogène

La période d'incubation du virus est relativement courte et varie de 48 à 72 heures. Le virus infecte d'abord le sans puis se réplique rapidement dans les cellules de la personne infectée et sature son système immunitaire. La progression de la maladie entraîne généralement des lésions sur de nombreux organes en particulier les reins et le foie. Ceci provoque des hémorragies internes et assez fréquemment externes plus ou moins importantes selon les malades. Le mécanisme pathogène est très ressemblant à celui d'Ebola ou Marburg mais les lésions causées sont moins nombreuses et virulentes. Les hémorragies sont donc moins abondantes mais toutefois importantes.

Modes de transmission

En théorie et en terme de risques d'infection, la transmission aérienne par expulsion de gouttelettes respiratoires d'une personne infectée est relativement importante mais la transmission par contact direct avec les liquides organiques (sang et salive) d'une personne infectée est plus aisée. Cependant, l'immense majorité des infections s'est produite par transmission aérienne. Le sperme et les sécrétions vaginales ne semblent pas être atteints - même si quelques rares cas de transmission par rapport sexuel sont suspectés -. Donc, il est tout de même vivement déconseillé d'avoir des rapports sexuels avec une personne infectée. Les risques de propagation dans le milieu hospitalier sont élevés, particulièrement si la protection du milieu hospitalier ainsi que la stérilisation du matériel ne sont pas assurées.

Symptômes et traitements

La fièvre hémorragique du Queens se caractérise par une brusque montée de fièvre (plus de 39° C généralement) accompagnée d'une toux particulièrement grasse, d'une importante faiblesse musculaire, de violents maux de tête, de nausées et vomissements, de diarrhées ainsi que d'une transpiration permanente et excessive pouvant conduire à une sévère déshydratation du malade. Puis s'ensuivent les hémorragies diverses causées par les lésions des organes. Il a cependant été observé que les cas hémorragiques sévères sont beaucoup plus rares et moins fatals chez les malades atteints par la souche faiblement pathogène du virus.

Les traitements sont uniquement symptomatiques et ne guérissent donc pas le malade, l'évolution chez un patient atteint par la souche primaire et hautement pathogène est assez souvent fatale.

Vaccin

Un vaccin est disponible depuis février 2014, il protège à 100% contre les deux souches du virus. Aujourd'hui, on estime que plus de 60% de la population simlandaise est totalement immunisée contre le virus.