Régionalisation des états
La régionalisation des états (souvent abrégée régionalisation), est une réforme territoriale ayant eu lieu au cours du mandat Maël, à l'été 2011. Elle visait à regrouper certains états, afin de diminuer le nombre de postes de gouverneurs à pourvoir.
Prémices
La réforme de la régionalisation avait été inscrite dans de nombreux programmes politiques avant même l'arrivée au pouvoir de Maël. Le programme de Napoléon la Violette, dès 2009, en faisait mention. Cependant, elle a été fortement décriée, empêchant sa mise en place. L'idée fut récurrente dans les débats politiques à partir de cette période, le nombre de gouverneurs étant de 17 (puis 16 après la fusion Uluru-Whyalla formant l'Hudson), et la plupart n'étant pourvus que de façon discontinue. Le nombre de candidats disponibles au poste de gouverneur devenant de plus en plus rare, l'idée d'une régionalisation commence à faire son chemin. Certains préconisent alors une fusion totale des états régionalisés, comme en Hudson, d'autres pensent qu'il faut juste les regrouper sous un même poste de gouverneur en maintenant les spécificités étatiques, et enfin quelques simlandais pensent alors qu'il ne faut pas du tout toucher aux frontières des états d'alors. C'est dans ce contexte que Maël remporte les Élections présidentielles d'Avril 2011.
Du référendum au choix des régions
Le Président Maël désigne alors L. Angelus, son Ministre de l'Intérieur, déjà chargée de la rédaction de la 3ème Constitution de la République fédérale de Simland avec le Vice-président Taupin, pour mettre la réforme de la régionalisation en place. Le texte de la loi est alors rédigé, et, afin d'être certain qu'il soit mis en place, est soumis au référendum. Le "oui" l'emporte, et le choix des nouvelles frontières doit alors se faire.
Plusieurs cartes sont alors proposées, en plusieurs vagues, afin de bien sonder l'opinion publique. Certaines propositions sont alors très contestées (comme une fusion Columbia - Simland Méridional qui fait grand bruit, avec une user-bar récurrente dans les signatures des résidents de ces deux états), etc. Certains états sont délibérément épargnés par la régionalisation, comme l'Hudson qui est déjà le résultat d'une fusion d'états, le Queens et les Grandes Plaines. Après 3 vagues de propositions de cartes, le ministre L. Angelus finit par proposer deux cartes finales, qui sont soumises au vote. Elles sont sobrement appelées "Carte 1" et "Carte 2".
La "carte 1" est alors largement plébiscitée par les Simlandais, grâce à la région Simland Méridional - Grand Sud qui intrigue et grâce à l'absence, contrairement à la "carte 2", de la région tant contestée Simland Méridional - Columbia. La réforme est officiellement mise en place au début du mois d'octobre 2011, après plusieurs mois de débats houleux. Des élections anticipées sont mises en place (les élections de gouverneur étaient alors annuelles) et l'on ne parle alors plus d'états mais de régions. En effet, la réforme consiste alors en un regroupement des états sous un même gouverneur, même si les anciens états (alors toujours appelés états) restent une subdivision administrative officielle. La 3ème constitution fédérale de Simland, alors en place, définit les régions comme des "entités fédérées dirigées par un gouverneur".
Après la réforme
Le processus de régionalisation se passe alors plus ou moins bien selon les régions, l'exemple le plus marquant étant bien sûr l'échec du Grand Pacifique. Tout portait en effet à penser que c'était sur le point d'être la plus grande et la plus influente des régions de Simland qui venait de naître, mais des tensions internes pour le choix du drapeau, de la capitale, puis de l'histoire fictive de la région ont amené à une sécession, le 9 novembre (soit à peine un mois plus tard), du Grand Sud, qui a alors rejoint la région de Papaya. En Génésie, le choix est fait d'imiter l'Hudson et de fusionner complètement officiellement les deux états de Columbia et du Bassin de Simland, décision alors contestée au niveau fédéral car illégale, pour éviter la scission ultérieure de la région. Ailleurs, on suit le processus de régionalisation "normalement", et les nouvelles régions choisissent alors une capitale et un drapeau au cours des mois suivants.
Il faudra attendre la Confédération simlandaise pour que les états soient officiellement tous fusionnés à l'intérieur des régions, qui prennent alors officiellement le nom d'états. Les 16 anciens états, comme on les appelle depuis, disparaissent officiellement. Cette modification est confirmée par la 4ème constitution fédérale de Simland, à l'issue de l'échec de la confédération.
Une frontière change à la fin de l'année 2012, l'ancien état des Snowy Mountains étant en effet largement perdant de sa régionalisation avec le Thoulak, après qu'on lui aie imposé un régime communiste. Il est alors renommé Nordmeridien-Whamfalen et est intégré à un nouvel état, l'Empire Méridional, avec le Simland Méridional. Au retour de l'ancien gouverneur des Snowy Mountains, Wham17000, la polémique sur ce choix, déjà relativement présente, explose, et l'on pointe alors ce qu'on appelle une "colonisation des Snowy Mountains", qui sont toujours aussi laissées de côté. Cela aboutit à une décision du Président de la Fédération, tout juste élu, Alex Lews, de faire passer le nombre d'états de 9 à 10 en rendant son indépendance aux Snowy Mountains, qui deviennent Whamphalie.
La régionalisation des états de simland a donc été un processus long, qui a permis de passer de 17 (ou 16, selon le moment où l'on choisit de placer le début du processus) à 10 états. Elle a créé des tensions mais a également permis d'unir des états et de les rendre actif. Le nombre d'états inactif est passé d'une dizaine à seulement 2 ou 3 (cela dépend bien évidemment des périodes), et la régionalisation a permis la création de nouvelles dynamiques, qui animent, encore aujourd'hui, les 10 états de Simland.
