Déclaration d'indépendance de la RST

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Déclaration unanime d'indépendance


signée par les représentants du
Peuple thoulakien
au sein de la Convention générale
de Novaya Tulsk,


le 1er janvier deux mil dix.


Lorsque le gouvernement d'une Nation virtuelle, dont les fondateurs s'étaient donné pour principes l'établissement d'un pays basé sur l'édification de villes, censé réunir tous les maires dans un esprit de jeu, ces principes qui donnent leur légitimité audit gouvernement, cesse de donner à sa politique les orientations ludiques qui furent celles des pères de la Nation ;

Lorsque le même gouvernement spolie un peuple tout entier de droits inaliénables parmi lesquels au premier titre, le droit à l'auto-détermination ; le droit de choisir ses propres dirigeants par des voies démocratiques ; le droit plus important encore de poursuivre les objectifs ludiques dont ledit gouvernement s'est détourné ;

Lorsque, avec la disparition de l'esprit pionnier original de la Nation, l'anarchie s'installe ; lorsque le gouvernement n'est plus capable d'assurer lui-même la salubrité publique ; lorsqu'une série d'usurpations de la part d'organismes non élus soustrait le pouvoir des mains mêmes du peuple pour assurer la mainmise des autocrates desdits organismes sur le faible espace de souveraineté laissé au peuple ; lorsque, enfin, l'intérêt général a cessé de prévaloir sur les intérêts particuliers de chaque intervenant, nous, peuple de la République socialiste de Thoulak, déclarons illégal un tel gouvernement, et affirmons le droit d'un peuple à s'en émanciper par tous les moyens qu'une population asservie peut imaginer pour briser les chaînes qui la lient à ses maîtres.


Les représentants du Peuple thoulakien avaient consenti à une libre association avec seize États sur le principe de respect mutuel et de non-interférence dans les affaires internes de chaque membre, dans l'espoir que nos villes nous réunissent. Les autorités de New Amsterdam, à savoir son gouvernement bourgeois, lui-même dépendant d'une Administration non élue, n'ont cependant eu de cesse, depuis cette date, d'humilier le peuple thoulakien par une série d'injustices et d'usurpations répétées, à savoir :

  1. La destitution illégale d'un gouverneur démocratiquement élu par le biais de moyens coercitifs de la part d'un organisme non élu ;
  2. Le déni continu des droits de chaque État à s'administrer lui-même dans tous les domaines qui relèvent de la gestion interne comme : la gestion des élections ; la question des impôts ; la conception de la société et de l'Homme qui doit servir à l'édification d'une société meilleure ; la politique économique et les nationalisations ; des affaires de simple police et de lutte contre des terrorismes dangereux et avérés.


De la même façon, ces autorités-là ont amené la Nation toute entière au bord de la ruine par des actions de nature irréfléchie, à savoir :

  1. La destitution illégale d'un président démocratiquement élu par un organisme non élu ;
  2. La tentative d'etouffement de la liberté d'expression qui ne se cache désormais même plus, avec l'interdiction d'un parti tout-à-fait démocratique, premier pas vers un unipartisme totalitaire honni de notre République ;
  3. L'instabilité monétaire continue, aggravée par l'inaction des organismes élus comme non élus ;
  4. La mainmise continue des autocrates l'Administration sur tous les rouages décisionnels qui gèle toute possibilité d'action pour les représentants du peuple ;
  5. Les mensonges répétés de ces mêmes autocrates concernant la gravité de la crise, à laquelle ils ne proposent ni plus ni moins que leur élection à la tête du gouvernement légal, dans une rhétorique purement populiste et sécuritaire ;
  6. Enfin l'incapacité manifeste des gouvernements successifs qui a permis l'installation d'une anarchie croissante et entrave le droit de chaque citoyen à s'amuser dans le jeu Simland.


Au vu de tels agissements que nous estimons inacceptables, nous DÉCLARONS SOLENNELLEMENT :


  1. Que les traités du 4 mars 2004, liant la République socialiste de Thoulak à la Nation de Simland à l'époque où ses représentants avaient lieu de présager d'une société fondée sur des principes ludiques et humanistes, seront CADUCS à partir de ce soir à minuit.
  2. Que la légitimité du pouvoir dans la République socialiste de Thoulak appartient désormais et de nouveau à son PEUPLE, lequel ne reconnaîtra de représentants que ceux légalement plébiscités à la majorité des voix plus une.
  3. Que le régime politique librement choisi par le peuple souverain du Thoulak par le référendum du 25 octobre 1993 doit perdurer, et que la parenthèse d'association librement consentie avec la Nation de Simland ne constitue en rien un point d'arrêt à l'encontre de la réalisation des objectifs humanistes qu'il s'était fixé : c'est pourquoi le gouvernement de la République socialiste de Thoulak s'administrera nécessairement dans un cadre SOCIALISTE.
  4. Que sous le gouvernement socialiste de l'État de Thoulak, tous les citoyens auront les mêmes DROITS, et que le gouvernement n'entend pas réaliser de discrimination pour peu que chaque citoyen adhère aux idéaux humanistes que le peuple thoulakien a adoptés pour lui-même.
  5. Que la LIBERTÉ D'EXPRESSION sera complète, pour peu qu'elle s'entende dans le même cadre que celui fixé par le précédent point.
  6. Que toute personne qui portera les armes pour lutter contre d'éventuelles forces militaires dirigées contre la souveraineté du Thoulak sera considérée comme un soldat de la liberté et sera à ce titre ABSOUS de tous crimes qui lui auraient été imputés par le gouvernement illégitime de New Amsterdam.
  7. Qu'aussitôt que les circonstances pourront le permettre, le Peuple choisira des Délégués suivant la division actuelle du pays dans les Oblasts, Raïons et Districts, qui constitueront un Corps législatif afin de baser une nouvelle constitution qui reprendra dans les grandes lignes les idées de la constitution approuvée par le peuple thoulakien le 22 juin 2008.
  8. Que le présent Gouvernement Provisoire, constitué par les derniers dirigeants démocratiquement élus par le Peuple thoulakien, aura toute latitude pour constituer ce Corps législatif et pour garantir les droits de chaque citoyen thoulakien et l'indépendance de la Nation toute entière.
  9. Que la République socialiste de Thoulak sera un État de paysans, d'ouvriers, et de maires, et que tous les individus oisifs tels que : les bourgeois, les désœuvrés, les propriétaires terriens, les politiciens sans villes, etc., en sont EXCLUS, selon le principe : « Celui qui ne travaille pas, ne doit pas recevoir de pain. » Les classes sociales sont ABOLIES.
  10. Que l'État thoulakien s'organisera selon le principe du FÉDÉRALISME et de la reconnaissance de l'autonomie en matière de gestion interne de chacun de ses sujets fédéraux.
  11. Que le peuple thoulakien offre à toutes les Nations du monde un visage de PAIX et se fixe la mission de poursuivre, par tous les moyens, la propagation des idéaux humanistes qu'il a choisis pour libérer, sur tous les continents, les peuples soumis à des régimes d'oppression ou à des oligarchies bourgeoises.


ET pour le support de CETTE DÉCLARATION, et le succès de la cause Patriotique, nous, membres du Gouvernement Provisoire, sommes déterminés à mobiliser toutes nos forces physiques et morales, prêts à sacrifier nos vies et nos propriétés afin de recouvrir au plus tôt notre droit inaliénable à la liberté et à l'indépendance.


VIVE LE THOULAK LIBRE !


Napoléon La Violette, président du Gouvernement provisoire


Martin K. Fololilalimb
Mikhaïl K. Iojine


Aleksandr V. Spajine
Ivan N. Ioumékétachvili
Ilsa M. Gronenev
Iouri You. Kouskoustajine


Karlaï
Iakov P. Todémoglobine
Konstantin I. Iélosubmarine
Nikita Ia. Moudjayidine
Martin L. Khapelsistine
Markus F. Aviondline
Iakov V. Sonélématine
Piotr I. Liézonadultérine