Protectorat de Midland

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Protectorat de Midland
Drapeau Protectorat de Midland.png
Drapeau du Protectorat de Midland
Capitale : Saurennes
Etats Actuels : Génésie, Grandes Plaines, Papaya
Date de fondation : 1er Janvier 1877
Date de dissolution : 8 Octobre 1956
Gentilé : Midlandien, Midlandienne
Régime : Autoritaire
Carte Protectorat de Midland.png
Carte du Protectorat de Midland

Le Protectorat de Midland est un ancien état Simlandais, dont la Génésie actuelle est l'héritière. Sa capitale était Saurennes. Fondé officiellement le 1er Janvier 1877 par les britanniques, il est dissout le 8 Octobre 1956 avec la signature du traité d'Indépendance de la Génésie.

La fondation d'un État nouveau (1800-1876)

Depuis le début des années 1800, expulsée de ses 13 colonies en Amérique du Nord, la couronne britannique s'intéresse fortement au "Nouveau nouveau monde", y voyant une bonne solution de remplacement aux futurs États-Unis d'Amérique. Elle fonde et appuie peu à peu de nombreuses colonies sur le sous-continent simlandais, comme celle de New Amsterdam, Ramur Town, ou encore celle d'Ostende Flor.

En 1836, les britanniques prennent possession des terres du Duché de Nevis, et le puissant pays qu'est la Génésie est repoussé à Luisbourbonburg-Am-Avalon. La Génésie francophone commence alors une lente décadence. La mort de Philippe Grisot en 1841 coïncide avec la perte du Maxisland.

En 1867, à la suite d'un conflit particulièrement sanglant, la couronne britannique achète l'ensemble des possessions espagnoles à Simland, notamment les Comores et les Grands Lacs. Les frontières sont alors maintenues telles quelles, formant ainsi deux colonies britanniques supplémentaires à Simland, gardant le même nom.

Dans le courant de juin 1871, l'intégralité des colonies britanniques simlandaises déclarent la guerre, sous ordre de Sa Majesté, à ce qu'il reste de la Génésie. La victoire est nette, et le traité de Saurennes entérine, le 9 septembre 1876, la "dissolution totale et complète de l'État grisotiste, sanginaire et barbare de Génésie". Le traité stipule la formation, au 1er Janvier 1877, d'un État nouveau, englobant les Grands Lacs britanniques et l'ex-Génésie. Cet État sera un protectorat britannique, sous contrôle indirect de Londres, et sera nommé "Protectorat de Midland". Un État réunissant deux peuples n'ayant rien avoir l'un avec l'autre : le peuple hispanique des Grands Lacs et le peuple francophone des Génésiens.

Un État autoritaire (1877-1904)

La couronne britannique met en place directement, dès le 1er Janvier 1877, un régime en place. Elle nomme le Général Binary Gouverneur du Protectorat de Midland, et met en place un système politique lui permettant d'avoir un contrôle total sur les actions du protectorat. Le Gouverneur est ainsi directement nommé par la couronne britannique, et le peuple midlandien n'a aucun impact sur les politiques mises en place. Le territoire est divisé en 34 comtés, eux-mêmes répartis en 10 provinces : la Hanovrie, la Salendrie, la Carolie, la Méridionie, le Nouvel-Hainaut (aujourd'hui Génésie Centrale), la Spiritanie (aujourd'hui Génésie Supérieure), les Nouvelles-Galles du Nord (aujourd'hui Basse Génésie), le Kingsland (aujourd'hui dans le centre du Grand Sud), le Haut-Avalon (aujourd'hui Haute Génésie), et la Safranie (aujourd'hui au centre du Grand Sud).

Les Provinces de Midland en 1877

Le drapeau choisi par la Reine Victoria en personne est un drapeau fort de nombreux symboles. Tout d'abord la couleur rouge de l'Empire Britannique, et le drapeau anglais en encart (notons bien qu'il ne s'agit pas de l'Union Jack mais du drapeau de l'Angleterre). Cela exprime l'autorité directe de la couronne sur le Protectorat de Midland. A cela s'ajoute le lion de la Génésie en blanc, ce qui pourrait à première vue montrer une certaine continuité et un certain désir d'intégration de la part de la couronne britannique, mais si l'on regarde bien, le lion a la langue coupée. Cela exprime alors tout le contraire : l'Empire Britannique montre via ce drapeau le pouvoir absolu qu'il possède sur le Protectorat de Midland grâce à un régime autoritaire.

Ce pouvoir n'est cependant pas toujours présent dans les faits en 1877. Le siège de Villejuin, dernière place forte de l'État Grisotiste de Génésie dure jusqu'en 1883. Les Yatupek ne se soumettent pas officiellement à l'autorité britannique avant 1885. Cependant, à partir de ces évènements, le pouvoir de la couronne britannique est bel et bien tout puissant sur le territoire du Protectorat de Midland.

Autre signe de l'autoritarisme du pouvoir en place : la ville de Villejuin, à sa prise en 1883, est entièrement rasée et ses habitants massacrés, pour faire place nette de l'humiliation dont le Général Binary s'estime victime. La ville est alors re-planifiée et réagencée, selon une logique plus "britannique".

Le 3 février 1888, la Reine Victoria en personne choisit de détacher le Haut-Avalon (aujourd'hui nommée Haute-Génésie), terre francophone et anglophobe, du Protectorat de Midland et de la rattacher au Gouvernorat de Layton, majoritairement anglophone et anglophile. Cette décision, analysée a posteriori comme bureaucratique, est le fondement des conflits séparatistes en Haute-Génésie. On peut s'en douter, cette scission de l'ancienne Génésie avait pour but d'affaiblir la puissance potentielle d'une rébellion organisée du peuple génésien.

En 1902, le Général Binary décède de ce qu'on analyse aujourd'hui comme un cancer du côlon. Est nommé à sa place Albert Hassau, un bureaucrate fraîchement débarqué de Londres. Il est destitué le 5 août 1904 à la suite d'un scandale d'homosexualité. Le Roi Édouard VII du Royaume-Uni décide alors, dans un accès de rage, de scinder les ex-Grands Lacs en deux, l'une restant sous l'autorité du Protectorat de Midland, l'autre rattachée à la Colonie britannique de Ramur Town, à savoir les provinces de Kingsland et de Safranie. Il s'agit d'un des évènements fondateurs de ce qui deviendra le Grand Sud. Le protectorat de Midland a dès lors les frontières qui sont aujourd'hui celles de la Génésie.

Des émeutes de 1904 aux prémices de la Seconde Guerre Mondiale (1904-1938)

Des émeutes ont lieu dès octobre 1904 dans tout le protectorat pour s'opposer à une présence britannique qui ne trouve aucune légitimité autre que dans l'autoritarisme. De plus, l'année 1904 est une année de famine dans tout le sud du sous-continent Simlandais, et le Protectorat en est la première victime. La mauvaise gestion des stocks et l'interdiction arbitraire de la culture de la pomme de terre en 1902 en sont les principales causes. En 2 mois, la barre symbolique des 3000 morts est franchie, et le mouvement de contestation ne fait que prendre de l'ampleur, à tel point que les armées coloniales sont débordées, notamment à Saurennes, à Fijevas, et à Nauville. Entre août 1904 et janvier 1905, 5 gouverneurs se succèdent, tous d'origine britannique, et tous incapables de mettre fin aux contestations.

Le 29 Janvier 1905, le Roi du Royaume-Uni Édouard VII décide d'agir en personne. Il décide de rendre l'armée du Protectorat mixte, en l'ouvrant aux hispanophones et aux francophones, même si la langue anglaise reste la seule officielle. Il fait rédiger une constitution pour le Protectorat, fait incroyable pour un britannique. Cette constitution de 1905 établit un "équilibre communautariste" : Midland a dès lors 3 assemblées : l'Assemblée Britannique, l'Assemblée Hispanique, et l'Assemblée Francophone. Ces trois assemblées, théoriquement égales, élisent ensemble le Gouverneur du Protectorat de Midland. Cependant le Roi d'Angleterre a toujours son mot à dire, puisqu'il a une voix égale à celle des trois assemblées réunies. Les britanniques gardent ainsi toujours le contrôle sur le Protectorat de Midland. Le gouverneur est alors élu pour 5 ans (renouvelables de façon illimitée) à 16,7% par les hispanophones, à 16,7% par les francophones, et à 66,7% par les anglophones (50% par le Roi d'Angleterre et 16,7 par les anglophones). De plus, mis à part l'élection du gouverneur, les assemblées n'ont qu'un rôle consultatif, et le gouverneur garde les pleins pouvoirs sur le Protectorat de Midland. Néanmoins on notera que l'autonomie du Protectorat et la par de démocratie dans le système politique de celui-ci augmentent légèrement à l'issue des émeutes de 1904.

En 1914, de nombreux soldats sont envoyés au front en Europe pour participer à ce qu'on appellera plus tard La 1ère Guerre Mondiale. Peu nombreux sont ceux qui reviendront. En 1917, comme partout dans le monde, un climat de contestation apparaît. Le peuple désire se détacher de la couronne britannique et mettre fin à la toute puissance de la minorité bourgeoise anglophone. De plus, le Queens devient indépendant en juin 1917 à l'issue d'une courte mais sanglante guerre civile. Le peuple du Protectorat espère devenir indépendant dans la foulée et se soulève. Les émeutes seront moins puissantes qu'en 1904 et seront réprimées dans le sang. A l'issue de la seconde guerre mondiale, les minorités hispanophones et francophones commencent à émigrer, respectivement vers Papaya et le Maxisland, tandis qu'une nouvelle vague d'arrivants britanniques commence à s'installer dans le Protectorat, qui a alors, paradoxalement, une bonne réputation dans les îles britanniques. A la fin des années 1920, les anglophones commencent à devenir majoritaires dans certains comtés.

Le Protectorat de Midland souffre relativement peu de la crise de 1929. Les comtés majoritairement hispanophones sont alors les plus touchés. Cependant, alors que le fascisme commence à monter dans la jeune Méridionie, l'armée midlandienne est équipée de façon archaïque. De plus, les britanniques diminuant les aides financières au protectorat, celui-ci est contraint de réduire les effectifs de son armée et de stopper ses recherches militaires. Dès le milieu de l'année 1937, le Protectorat de Midland commence à se préparer tant bien que mal à une invasion méridionale potentielle. Le 28 Novembre 1937, le Gouverneur Maximilian Greghan décide de fermer les frontières du Protectorat et déclare l'état d'urgence.

Le 27 octobre 1938, les armées méridionales s'abattent sur le Protectorat de Midland, sans même la formalité d'une déclaration de guerre.

La Seconde Guerre Mondiale (1938-1945)

De la Libération à l'Indépendance de la Génésie (1945-1956)