Sim

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Un Sim est un habitant virtuel du pays de Simland, ou bien de façon plus pratique, tout habitant de ce pays est un Sim, attendu que chacun peut obtenir son avatar pour le représenter dans l'univers des jeux Maxis par demande à l'État au moment de son inscription.

En termes de jeu de rôles, l'ethnie Sim est une ancienne ethnie indigène du continent simlandais, assimilée aux ancêtres de diverses tribus simérindiennes, qui peuplèrent le continent dans les temps immémoriaux. Elle peut aujourd'hui désigner, par extension, tout habitant de la Fédération de Simland à parité avec le mot de Simlandais (voir, dans un autre contexte, les différents usages des appelations Thaï et Thaïlandais pour une meilleure compréhension).

Les Sims dans la mythologie simérindienne

Le Losange Sacré, symbole le plus ancien de la race sim.1
Pour de nombreuses tribus simérindiennes, aussi bien les Simtèques du Grand Sud que les Mossos maxislandais, le monde avait été créé par une divinité toute-puissante, nommée alternativement Māshitzqui (simtèque) ou Matchis (mosso), ce que les espagnols rendirent par Maxis. Maxis aurait créé l'humanité à partir d'une glèbe divine, la Bitl (il lui fallut, dit-on, huit Bitl pour faire un Ocutetl, unité fondamentale de l'homme) et cela, pour l'usage des dieux inférieurs ou Vashālaitl, s'assurant ainsi de leur docilité et se constituant un joli petit pactole de ce que les textes appellent l'« or vert ».

Le caractère le plus original de cette mythologie était qu'elle renvoyait les dieux, non à un passé héroïque lointain, mais au présent et même, à tous les aspects du présent. Les Simérindiens primitifs croyaient ainsi que les Vashālaitl contrôlaient chaque aspect de leur vie, qu'ils prenaient soin de consulter régulièrement leur état de santé par le biais de jauges de besoin et qu'ils leur disaient quoi faire. Ce Génie Divin, que possédait tout homme et à qui il pouvait s'adressait en se tournant vers le Ciel et en trépignant en Simlish, n'était cependant pas infaillible : ainsi, pensait-on, l'apocalypse arriverait le jour où l'une de ces divinités oublierait d'enjoindre à un Sim de se laver les mains après être allé aux toilettes.

Certains pensent toutefois que Maxis n'est que la transfiguration divine d'un chef simérindien illustre nommé *Huilhuraitl, extrêmement brave au combat. Selon d'autres légendes d'ailleurs, ce chef valeureux aurait trouvé la mort dans sa jeunesse, après la création d'un monstre prométhéen terrible, le *Sporetl ou quelque chose comme cela. Quoi que cela ait représenté, c'est ainsi que l'on explique son apothéose.

Utilisation moderne du mot de Sim

Une affiche électorale du Mouvement de Libération du Peuple Sim. On y reconnaît le Losange Sacré, qui est le symbole de ce mouvement.
Les Simtèques, qui se considéraient comme les descendants des premiers Sims (à la troisième génération ; d'ailleurs, dans leur langue Simtèque veut dire : « les Sims troisièmes »), furent quasiment annihilés après la conquête de l'Empire simtèque en 1577, et leur pays, le Simitlān, définitivement rattaché à l'Empire espagnol, puis anglais. Cependant, via le métissage des vainqueurs avec les vaincus, une grande proportion de Simlandais (principalement ceux du Sud) sont aujourd'hui leur descendants, si bien qu'on a pu parler des Simlandais dans leur ensemble comme du peuple Sim.

Le rappel du haut degré de civilisation atteint par les Sims a entretenu beaucoup de développements dans la littérature, romantique à partir du XIXème siècle, puis historique. À partir des années 1880, l'apparition dans les différentes colonies d'un mouvement pansimlandais ou Simlisch reprend en partie une philosophie racialiste alors naissante en Europe pour réclamer l'union nationale (qui ne sera obtenue qu'en 2003). Leur idéologie se réclamait de la descendance des Sims et d'une séparation radicale à effectuer entre Sims et non-Sims, les derniers étant les descendants des Vashālaitl. À l'extrême-droite, de nombreux mouvements se réclament encore de cette idéologie et utilisent le Losange Sacré comme signe de reconnaissance, ainsi que le crâne rasé pour certains des plus vindicatifs. Sun City semble être leur lieu de rassemblement privilégié.

Articles connexes

  1. De nombreuses œuvres en forme de losange ont été trouvées dans les ruines indigènes, comme celui-ci, qui présente de surcroît l'intérêt archéologique incroyable d'être agrémenté de la mention : Made in Taiwan.