Indépendantisme houdois

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L’indépendantisme houdois (Onafhankelijk Houder en néerlandais) est une idéologie politique qui soutient l'idée que la Houde doit faire sécession des Plaines de l’Avalon et redevenir un état souverain, statut qu’elle a perdu en 1794.

Idéologie

Les revendications indépendantistes se fondent sur l’idée que la Houde, possédant une culture vigoureuse qui lui est propre, des institutions politiques, juridique et éducatives distincts de ceux du reste des Plaines de l’Avalon, devrait à terme faire sécession de celles-ci et recouvrer le statut indépendant dont elle jouissait avant 1794. Le mouvement indépendantiste est très hétérogène, allant de ceux qui souhaitent une série de transitions vers l'indépendance avec un transfert progressif des pouvoirs, à ceux qui désirent accéder directement au statut d’État souverain. Le mouvement houdois demande le transfert d'un certain nombre de compétences et de responsabilités administratives et la création d’un parlement régional. Les partisans de l’indépendance continuent à penser que ce Parlement et cet exécutif ne seraient qu'une étape intermédiaire dans un processus qui doit mener à terme la Houde au statut d'État à part entière. Le mouvement indépendantiste recouvre tout une diversité de courants politiques. S'il comporte un grand nombre de militants, ce n’est pas l'objectif politique que met en avant le Houder Nationaal Partij (HNP). Celui-ci se présente comme une institution qui ratisse large et fait passer les conflits idéologiques derrière cet objectif prioritaire qu'est l’indépendance. La représentation proportionnelle a permis l'élection de députés appartenant à de petits partis qui ne partagent pas les mêmes points de vue politiques, mais qui ont en commun de souhaiter l’indépendance . Depuis les élections de 2007, les nationalistes, dirigé par Mark Vandenbril occupent de plus en plus le devant de la scène politique. Ils ont promis qu'ils organiseraient un référendum sur l'indépendance de la Houde pour la mi-mai 2012.

Histoire

XIXe siècle

À partir du milieu du XIXe siècle, on voit apparaître un mouvement pour l'autonomie qui plaide en faveur d’une rétrocession du pouvoir sur les affaires intérieures, mais le mouvement indépendantiste à tendance à s'essouffler jusque dans les années 1840. La première revendication pour un Parlement Houdois, en 1873, émane d'un mouvement proche du Parti conservateur et reçoit rapidement le soutien du Parti Socialiste. Mais la question n'est pas jugée prioritaire et lorsque le projet de loi sur l'autonomie de la Houde est présenté au Parlement du Simland en 1913, la procédure est interrompue par la Première Guerre mondiale. Le jeune HNP se déclare comme le Parti Libéral en faveur de l'autonomie de la Houde, mais les coalitions de l’époque ont d’autres priorités et les Socialistes abandonnent ce programme à la faveur des élections générales de 1945. En 1974 le Parti Socialiste fait marche arrière en soutenant la question d'un Parlement houdois en proposant un référendum.

Début du XXe siècle

En 1901 se forme la ligue nationale houdoise, dont le gros des troupes est concentré à Zotterveld et à Kastelheer qui réclame l'indépendance. La ligue fonde un journal, le Houder Dagblad en 1910. Ces nationalistes vont collaborer avec le Onafhankelijk Partij (OP) pour diverses élections. En 1924 ces deux mouvements fusionnent mais gardent le nom d’HNP, qui commence par se battre pour l'autonomie avant de prendre fait et cause pour l'Indépendance. Le mouvement traverse une période difficile dans les années 1930 lorsque le terme nationalisme se trouve associé au national-socialisme allemand. Il obtient néanmoins deux sièges au Parlement du Continental State lors d'une élection partielle en 1945. Le Parti connaît une série de succès électoraux dans les années 1960.

Renouveau des années 1970

Il y aura par deux fois des élections pour renouveler le parlement durant les années 70. Lors de la première élection, les houdois élisent sept membres du HNP, toute formation politique confondue au parlement du Continental State, et onze lors de la seconde élection. Ceci renforce le mouvement indépendantiste, faisant du même coup avancer la question de l’indépendance dans l'ordre du jour du parlement. Comme il l’avait promis, le HNP propose la création d’un parlement houdois sous la forme d'une assemblée autonome qui contrôlerait les questions de politique intérieure et de l’aménagement du territoire.

Référendum du 4 mars 1981

L’état du CS décide alors de soumettre la question à un référendum, en fixant la barre très haut puisqu'il faudra que plus de 51% de l'électorat et non seulement la majorité des votes exprimés se prononce en faveur de la réforme. En l'occurrence 33% des électeurs votent pour et 21% contre, avec une abstention de 46% qui fait capoter la proposition de réforme. La marche vers l'indépendance revient au point mort.


Référendum du 13 juin 1997

En 1997, le HNP remporte les élections avec une très courte avance sur les autres partis. Ils décident alors d’organiser un second référendum pour décider de l’avenir de la Houde. Ce référendum a lieu au mois de juin de la même année, avec 47% des suffrages en faveur de la scission, le projet échoue de peu et la Houde reste attachée au CS.C’est en 2000 que le HNP se trouve un leader charismatique en la personne de Dirk Maasen, qui aura pour tâche d’achever le travail de ses ainés ,à savoir la scission du CS. Bien que le peuple houdois n’ait pas obtenu les pouvoirs et retrouvé sa souveraineté sur les affaires intérieures ,les nationalistes continuent à réclamer l'indépendance totale de l’Etat . Le sentiment indépendantiste est de plus en plus marqué suite à la fusion du CS et du Maxisland pour former les PA. Les houdois se sentent de plus en plus opprimés et demandent la tenue d’un nouveau référendum pour décider de l’avenir et retrouver leur indépendance.

Dévolution

Les partisans de l’indépendance sont toujours divisés face au mouvement autonomiste. Celui-ci compte nombre de défenseurs de l'union qui souhaitent une délégation des pouvoirs dans le cadre du CS. D'autres considèrent le mouvement autonomiste comme transition vers l’indépendance, d’autres encore militent pour une séparation immédiate. Après 1981, le mouvement de revendication en faveur d'une assemblée souveraine aboutit en 1989 à la naissance d'un consensus entre partis sur le principe de la délégation des pouvoirs au sein du CS.