Aceira
Villes de Simland | |
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Aceira « La ville rouge et or » | |
Pays | Simland |
État | Apach | 14 |
Maire | Taupin |
Gentilé | Acéirois(e) |
Population | 110.000 hab |
Slogan | « Vous êtes chez vous » |
Altitude | 0 à 80 m |
Aéroport | Aucun |
Villes jumelées | Green Hills (WY-17) |
Récompenses Plan Marshall | |
Nombre de PM | 78 PM |
Opération Wikipage | Non classé |
Villes et Villages Fleuris | Non classé |
Labels gouvernementaux | Aucun |
Topic de la ville | |
Aceira est une ville de l' Apach, son maire est Taupin. C'est la principale ville de la côte est de l'état de l'Apach. Elle compte un peu plus de 110 000 habitants. Le gentilé est acéirois(e). Fondée par les colons espagnols en 1594, elle a su rapidement se développer. La ville et sa région ont pour principaux secteurs d'activité le tourisme, l'agriculture, l'exploitation des ressources naturelles, l'artisanat et le commerce.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Héraldique
- 3 Histoire
- 4 Les quartiers de la ville
- 5 Agglomération
- 6 Urbanisme
- 7 Politique
- 8 Economie
- 9 Culture et éducation
- 10 Santé
- 11 Administrations et services publics
- 12 Cultes
- 13 Tourisme
- 14 Sport
- 15 Album photo
- 16 Notes et Références
Géographie
Relief et Géologie
La commune d'Aceira est située entre le niveau de la mer et 80 mètres d'altitude, avec une altitude moyenne de 20 mètres. Le point culminant de la région d'Aceira s'élève à 207 mètres, c'est le Monte Verde (Mont Vert).
Monte Verde (Mont Vert) | 207 m |
Monte de la Peldaño gris (Mont de la Marche Grise) | 198 m |
Monte Grescada (Mont Grescada) | 178 m |
Loma del Observatorio (Butte de l'Observatoire) | 151 m |
Colina de la Navidad (Colline de La Navidad) | 57 m |
Le littoral est essentiellement constitué de plages sablonneuses. Le sous-sol de la région est essentiellement sablonneux et constitué de roches sédimentaires (argile notamment). On trouve également quelques traces de roches calcaires dans les collines acéiroises.
Topographie
Aceira se situe sur la côte est de l'État de l'Apach, à environ 350 kilomètres à vol d'oiseau de la capitale d'état Utopia.
La commune d'Aceira s'étend sur environ 4 kilomètres d'est en ouest et près de 6 kilomètres du nord au sud.
L'agglomération acéiroise est située entre la zone nationale protégée de la Forêt Opikanoba, les collines Vertes (le massif situé à l'ouest de la ville) et l'Océan Pacifique.
Climat
Aceira bénéficie d'un climat doux et plutôt humide. Les hivers sont relativement doux et très humides, les étés chauds et orageux. Les moyennes maximales habituelles vont de 10°C en Janvier jusqu’à 29°C en Juillet. La pluviométrie annuelle est en moyenne de 1800 mm.
Les records météorologiques établis à Aceira sont:
- Pluviométrie
- Annuelle : 2744 mm (1957)
- Quotidienne : 381 mm (6/11/2000)
- Température
- Moyenne annuelle la plus élevée: 18,3°C (1976)
- Moyenne annuelle la plus faible: 12,9°C (1944)
- Température maximale: 40,1°C (29/07/1998)
- Température minimale: -5,8°C (11/01/1982)
- Vent (rafale maximale): 186 km/h (14/10/1996)
- Neige (couche maximale): 8 cm (17/02/1964)
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures minimales moyennes (°C) | 2 | 5 | 8 | 10 | 13 | 15 | 18 | 16 | 14 | 11 | 7 | 3 | 10 |
Températures moyennes (°C) | 6 | 9 | 13 | 15 | 18 | 21 | 24 | 22 | 18 | 15 | 11 | 7 | 15 |
Températures maximales moyennes (°C) | 10 | 13 | 17 | 20 | 23 | 27 | 29 | 28 | 22 | 18 | 14 | 11 | 19 |
Précipitations mensuelles moyennes (mm) | 255 | 200 | 170 | 125 | 90 | 70 | 55 | 75 | 150 | 190 | 205 | 240 | 1825 |
Démographie
Lors de sa fondation par les colons espagnols en 1594, Aceira ne compte qu'une centaine d'habitants. Son expansion se déroule plus ou moins rapidement au cours des XVIIème et XVIIIème siècles. Elle devient nettement plus rapide au cours du XIXème siècle grâce à l'industrialisation, avant de marquer le pas dans la première moitié du XXème siècle. Le développement du tourisme à partir des années 50, va nettement favoriser la reprise de la croissance démographique. En effet, un nombre important d'emplois est créé grâce à cette nouvelle activité, favorisant principalement le développement de la banlieue acéiroise où fleurissent les logements à loyers modérés durant les années 60 et 70.
En 2009, la ville compte ? habitants intramuros pour une superficie de ? km² soit une densité de ? hab./km². L'agglomération acéiroise compte quant à elle ? habitants.
1594 | 1595 | 1596 | 1606 | 1620 | 1642* | 1668** | 1690 | 1701*** | 1703**** | |
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Nombre d'habitants de la commune d'Aceira | 80 | 380 | 1 050 | 1 520 | 3 300 | 9 800 | 12 400 | 18 900 | 20 100 | 22 250 |
Nombre d'habitants de l'aire urbaine | 82 | 500 | 1 540 | 2 550 | 5 150 | 10 655 | 13 555 | 21 195 | 21 820 | 22 670 |
1720 | 1724***** | ? | ? | ? | ? | ? | ? | ? | ? | |
Nombre d'habitants de la commune d'Aceira | 26 700 | 24 250 | ? | ? | ? | ? | ? | ? | ? | ? |
Nombre d'habitants de l'aire urbaine | 27 220 | 24 730 | ? | ? | ? | ? | ? | ? | ? | ? |
Pour la période 1594-1800, les données proviennent des registres paroissiaux et d'estimations d'après des documents d'époque.
*Intégration des villages de Cabo Blanco et d'Oronan à la ville d'Aceira; **Intégration de Puerto d'Aceira à la ville d'Aceira; ***Intégration du village de Baja Ciudad à la ville d'Aceira; ****Intégration du village de La Navidad à la ville d'Aceira; *****Compte de 1720 auquel on a enlevé le nombre de victimes de l'épidémie de peste de 1723 |
Héraldique
Le blasonnement des armes d'Aceira est le suivant: « De gueules au dextrochère orangé tenant une épée d'argent garnie d'or, et à l'ombre de soleil d'or dressée et mouvante. »
On retrouve sur ce blason, les couleurs de la ville (rouge et or), le symbole de cette dernière: le soleil, et le dextrochère (le bras) tenant une épée symbolise quant à lui la puissance coloniale espagnole.
Depuis 2007, la commune a adopté le slogan « Vous êtes chez vous » (« Usted está en su casa » en espagnol). Cependant la devise historique de la ville est: « Pour Dieu et la Nation » (« Para Dios y la Nación » en espagnol). La cité acéiroise est surnommée « La ville rouge et or » (« La ciudad roja y oro » en espagnol), le rouge représentant la nation originelle des colons (l'Espagne) et l'or représente le soleil qui brille une grande partie de l'année à Aceira.
Histoire
La naissance et l'expansion rapide de la ville
Alors qu'Utopia a été fondée en 1590 pour constituer un «camp de base» à l'exploration de la forêt Opikanoba, la jeune cité coloniale va devenir le point de départ de l'expédition qui a pour point final la fondation d'Aceira.
Le 2 mars 1594, le port d'Utopia est en effervescence, deux navires sont à quais prêts à partir: l'Esperanza et la Primavera, à la tête de cette expédition deux explorateurs: Luis Solano Padeoz et Raúl De Reyes. L'expédition, soutenue par le Roi d'Espagne Philippe II , a pour objectif l'exploration de la côte est de l'Apach, qui est inaccessible depuis l'intérieur des terres, en effet la forêt Opikanoba est beaucoup trop grande et s'y hasarder trop profondément sans connaître sa taille réelle ni la destination finale est beaucoup trop dangereux. Au delà de l'aspect scientifique de l'expédition, l'Espagne compte étendre sa domination dans ce que De Reyes nommait le «Troisième Monde»1. 254 personnes embarquent à bord des deux navires. Parmi elles on compte quelques familles de colons, près de 150 fantassins et 6 missionnaires franciscains1.
Les navires longent les côtes Apach et Comoréennes jusqu'au cap de l'actuelle Sun City puis remontent vers le nord. Après un périple de plus de 1300 kilomètres sur les mers, les deux bateaux accostent dans une petite baie: la Bahía Azul (la Baie Azur) le 17 mars 1594. L'exploration du territoire commence alors. Dans les jours qui suivent une grande partie du littoral de la région est totalement découverte. Les moines et les colons décident alors d'un emplacement pour s'installer, au sommet d'une petite colline sur un cap à environ trois kilomètres au sud du lieu où a eu lieu leur débarquement. Le 23 mars 1594, la ville d'Aceira est officiellement fondée. Une petite église est alors bâtie, d'abord essentiellement en bois trouvé dans la forêt toute proche: la Iglesia San Victorian (le 23 mars étant le jour de la Saint Victorien). Les quelques familles de colons, qui faisaient partie du voyage, commencent à s'installer. Ce petit village compte alors environ 80 habitants.
Le 30 mars, alors que Raúl de Reyes continue d'explorer le territoire, Luis Solano Padeoz embarque de nouveau à bord de la Primavera et l'équipage poursuit sa route vers le nord. Avec lui il emmène le jeune cartographe Valdo Rubén Niberia, qui, suite à ce voyage, sera le premier à cartographier les actuels états des Apach et Comores. Le 1er avril, à cinq kilomètres au sud-ouest d'Aceira, un groupe d'environ 25 hommes mené par Raúl de Reyes rencontre pour la première fois des autochtones simérindiens. Malgré la barrière de la langue, la rencontre avec la tribu Akapaya est plutôt pacifique.
En juin 1594, Raúl de Reyes décide de rester à Aceira et s'installe environ à un kilomètre au nord du village où il se fait bâtir la Villa de Cabo Blanco (Cap Blanc). Au mois d'août, Luis Solano Padeoz revient à Utopia, la nouvelle de leurs découvertes se répend alors rapidement jusqu'en Espagne et de nouvelles expéditions sont alors organisées. Le 26 septembre 1594, ce sont quatre navires qui partent d'Utopia pour agrandir la colonie acéiroise. Et en octobre 1594, une vaste expédition de 18 bateaux part du port de Cadix menée par Alfonso Bertoldo De Cassiliaña. Ces deux expéditions ont pour objectif de renforcer la présence coloniale espagnole à Aceira. A la fin de l'année 1595 un nouveau village est créé environ un kilomètre à l'ouest de la ville: Oronan.
Avec l'arrivée de nouveaux colons espagnols et de soldats au cours de l'année 1595, la ville se développe rapidement et devient le centre de la domination espagnole sur la côte orientale de l'Apach. Autour d'Aceira, des fortifications sont construites pour protéger la nouvelle cité. En février 1596, Aceira et les villages alentours comptent environ 1500 habitants. Cette jeune colonie devient alors la capitale de la province éponyme et Raúl de Reyes est nommé gouverneur. Dès lors, la ville va continuer rapidement son expansion, grâce au développement de l'agriculture, de l'élevage et de l'exploitation des ressources forestières et, à partir du début du XVIIème siècle, des ressources minières.
Le 31 mai 1598, Raúl de Reyes lance de grands travaux à Aceira2: la construction d'un port à l'endroit même où ont débarqués les premiers colons (Puerto d'Aceira), la sécurisation de la route reliant ce nouveau port à la ville et la construction d'une résidence pour le gouverneur au centre de la cité. Cela va donner à Aceira une nouvelle dimension, celle d'un important comptoir commercial, notamment grâce à sa position stratégique: c'est avec Utopia une escale idéalement placée entre les Indes et le Nouveau Monde. Ces travaux vont durer plusieurs années et ne s'achèveront qu'en 1610, quelques années après la mort de Raúl de Reyes en 1603.
C'est Alfonso Bertoldo De Cassiliaña qui lui succède au poste de gouverneur de la province acéiroise, en novembre 1603. Lui aussi va participer activement au développement et l'expansion d'Aceira et sa province. Afin de sécuriser un peu plus la province, il fait construire plusieurs fortins sur les côtes et le Fuerte de la Navidad(Fort de la Navidad) autour de l'Iglesia de la Navidad, dont les travaux débutent en décembre 1605. La Navidad constitue alors un nouveau village fortifié situé à un peu plus de deux kilomètres à l'ouest d'Aceira. A la fin de l'année 1606, la région acéiroise compte déjà plus de 2500 habitants (soit une augmentation d'environ 70% en seulement 10 ans).
Le développement de la ville au XVIIème siècle
Jusqu'en 1620, l'essor économique d'Aceira s'est poursuivi, attirant de nombreux immigrants. Mais avec le début de la Guerre de Trente Ans en Europe durant l'année 1618, la majorité des soldats présents à Aceira sont rappelés en Europe pour défendre l'Empire Espagnol. Or depuis quelques années les populations autochtones se méfient des colons qui ne cessent d'étendre leur influence et les autochtones accusent les espagnols de «voler» leurs terres. De plus, le phénomène d'acculturation (conversions au christianisme, apprentissage de l'espagnol) va accentuer les tensions entre les populations simérindiennes et les colons espagnols. Inévitablement, avec le départ des forces armées qui protégeaient la colonie, celle-ci va se retrouver très affaiblie face à d'éventuelles attaques ennemies.
Le 8 mai 1621, profitant du départ des soldats espagnols, une centaine d'autochtones des tribus Akapaya et Moaiis attaquent le village de Bosquada, un village de paysans, construit à partir du milieu des années 1610. Sans défense, beaucoup des habitants de Bosquada se réfugient dans le Fort de La Navidad où sont encore postés une vingtaine de soldats. Cette attaque causera la mort de trois colons et marque le début d'une période de troubles entre les espagnols et les peuples Akapaya et Moaiis.
Face à cette situation, le gouverneur de la Province d'Aceira, Bartolomé Cortez s'enfuit avec sa famille par bateau le 10 mai 1621. Le chef du fort de La Navidad, Luis Aruñes y Guajana est nommé gouverneur quelques jours plus tard, afin de tenter de conserver la domination espagnole sur le territoire acéirois. En effet, le 12 mai, c'est près d'un millier de simérindiens qui assiégent le fort de La Navidad. Près de 400 d'entre eux sont tués. Mais ils parviennent à tenir le siège six jours. Prisonniers du fort, les colons et les quelques soldats restants commençent à manquer de vivres. Finalement le 19 mai au matin, Luis Aruñes y Guajana décide d'engager la centaine de soldats encore présents à Aceira dans la bataille. Ils parviennent à repousser les Akapaya et les Moaiis à plusieurs kilomètres. Le bilan de cet épisode de troubles nommé par la suite «Revuelta de Mayo» («Révolte de mai») est lourd: 5 colons, 31 soldats espagnols et environ 500 simérindiens meurent. Le village de Bosquada est entièrement ravagé.
Le contact entre les autochtones et les espagnols est alors totalement rompu durant près d'un an. En mars 1622, le gouverneur Luis Aruñes y Guajana souhaite renouer des liens avec les autochtones, mais ceux-ci sont plus que méfiants face aux espagnols et la rencontre tourne à l'affrontement. Dans la bataille, Luis Aruñes y Guajana est tué, tout comme une dizaine de soldats espagnols et près d'une centaine de simérindiens.
Le fils de Raúl de Reyes, Quinto Paulo de Reyes, devient alors gouverneur de la Province d'Aceira. Ayant peu de soldats à sa disposition pour défendre la colonie, il choisit d'éviter tout contact avec les autochtones, et préfère se concentrer sur le développement de la cité acéiroise. Il agrandit le port, faisant d'Aceira le premier comptoir marchand de la région. Il lance les travaux de la Cathédrale San Victorian construite sur les fondations de la Iglesia San Victorian en 1625. Ils s'achèveront en 1708. La ville connaît un essor considérable et dépasse les 8000 âmes en 1640. Ainsi, un nouveau village est construit au pied de la colline au sud de la ville fortifiée d'Aceira, devenue trop petite: Baja Ciudad (la Ville Basse). En 1642, les villages de Cabo Blanco (renommé El Pequeño Cabo, Le Petit Cap en français) et d'Oronan (renommé Pequeña Colina, Petite Colline en français) sont intégrés à la commune d'Aceira.
Dans le même temps la population autochtone est en chute libre, elle était estimée à environ 15 000 individus dans toute la région acéiroise en 1600, il n'en reste plus qu'un millier au milieu du XVIIème siècle. En effet, les maladies importées d'Europe par les colons et les conflits qui ont opposé les espagnols et les autochtones simérindiens ont eu raison d'un grand nombre de ces derniers. Cependant, l'absence de contact depuis 1622, va permettre à ces peuples d'accroître à nouveau leur population.
La fin de la Guerre de Trente Ans en Europe va engendrer le retour de troupes et de nouveaux colons à Aceira vers 1650. De nouveaux fortins sont construits sur la côte pour mieux protéger la ville. La ville continue progressivement son développement jusqu'à la fin du XVIIème siècle et la petite colonie devient une ville commerciale et agricole majeure de la péninsule simérindienne. Vers 1690, la ville et les villages environnant compte plus de 20 000 habitants.
Finalement, le XVIIème siècle fut une période plutôt calme pour Aceira, malgré l'épisode de la «Revuelta de Mayo» en 1621-1622. Le siècle fut également prospère, les espagnols ont su conserver la domination et développer rapidement leur colonie. La fin du XVIIème siècle va cependant marquer le début d'une nouvelle ère, Aceira va commencer à commercer avec d'autres métropoles comme les Pays-Bas ou le Portugal, ce qui n'était jusque là pas le cas.
Aceira au XVIIIème siècle et la fin de l'ère coloniale
Trois événements majeurs vont marquer le début de ce siècle: la fin de la construction de la cathédrale d'Aceira, la création du Vice-royaume de Simérindie et l'épidémie de peste en 1723.
En 1701, le village de Baja Ciudad, qui s'est rapidement étendu, est rattaché à Aceira, de même deux ans plus tard pour le village de La Navidad. Aceira est alors une cité prospère qui compte plus de 22 000 habitants. Les échanges commerciaux s'intensifient en ce début de siècle, d'autant plus que les terres acéiroises sont très fertiles et propices à diverses cultures (riz, agrumes, bananes, vignes, coton, etc.) qui s'exportent très bien vers l'Europe, tout comme les bois exotiques. Un symbole de la richesse toujours grandissante de la cité acéiroise est l'achèvement de la Cathédrale San Victorian en octobre 1708.
En 1705, Nicanor Besaldas devient gouverneur de la Province d'Aceira, il choisit alors de quitter son poste d'édile d'Aceira et nomme Don Domingo d'Espallat à sa place. Ensemble, ils vont marquer leur époque. Tout d'abord, les espagnols veulent étendre leur domination sur toute la côte est de la péninsule simérindienne, entre 1707 et 1715, plusieurs expéditions par bateau et par voie terrestre sont lancées depuis Aceira principalement vers le sud. En 1715, la province s'est agrandie et les tensions qui régnaient entre les colons helvètes et espagnols autour de la jeune ville de Nova Helvetica se sont dissipées rapidement, les deux villes se mirent alors à commercer ensemble.
En novembre 1715, Nicanor Besaldas part en Espagne à la rencontre du roi Philippe V pour lui soumettre son projet de Vice-royaume de Simérindie qui unifierait les provinces espagnoles d'Aceira, d'Utopia et de Comorenas. Il reçoit l'aval du roi et à son retour en décembre 1716, les trois provinces sont réunies grâce au Vice-royaume de Simérindie. Les espagnols reconnaissent alors le comptoir portugais d'Utopia et la ville de Nova Helvetica. Utopia, qui est alors la ville la plus peuplée de ce territoire, est désignée comme capitale du vice-royaume et Nicanor Besaldas en devient le vice-roi, il reçoit ce titre en récompense de son initiative.
Alors que jusque là les maires étaient nommés par le gouverneur de la province, et que le maire exerçait son pouvoir jusqu'à sa mort ou sa démission, en 1721, Don Domingo d'Espallat propose d'instaurer l'élection du maire au suffrage direct: tous les hommes de plus de 25 ans et ne payant pas d'impôts (c'est-à-dire la noblesse, cependant dès 1733, les grands bourgeois acéirois sont autorisés à voter) peuvent élire l'édile d'Aceira pour un mandat de dix ans.
En 1722, une épidimie de peste a lieu à Utopia, mais des mesures de précaution sont rapidement prises et freinent rapidement la propagation du bacille et de nombreux décès sont évités. On pense l'épidémie définitivement éradiquée, mais fin janvier 1723, la peste frappe Aceira. Les historiens ignorent comment l'épidémie a atteint la côte est. Très rapidement elle se propage dans le quartier de Baja Ciudad, le maire Don Domingo d'Espallat ordonne la fermeture des portes de la ville et interdit tous les accès à Baja Ciudad et à Bosquada où l'on compte également quelques cas. Mais il meurt quelques jours plus tard (le 8 février) de cette maladie. Il fut certainement contaminé lors de son passage au marché de Baja Ciudad le 29 janvier. Grâce à la réaction rapide des autorités, l'épidémie est rapidement contenue et le pire est évité. On compte tout de même une quarantaine de décès dans le village de Bosquada et 2 450 autres à Aceira, quasiment tous dans le quartier de Baja Ciudad. Il est alors décidé de construire un grand hôpital dans le centre d'Aceira: l'Hospital Bueno Soccoro (l'Hôpital Bon Secours), en grande partie financé par le clergé.
En avril 1723, l'épidémie de peste définitivement endiguée, pour la première fois se tiennent des élections afin d'élire le maire d'Aceira. C'est Alfonso Santos Villa qui l'emporte largement face à Don Diego de Cadiz.
La révolution industrielle au XIXème siècle
Le XXème siècle: l'économie du tourisme
Les quartiers de la ville
Centre-ville
Centre historique d'Aceira.
Costa del Sol
Côte touristique fortement urbanisée à partir des années 50.
El Pequeño Cabo
Anciennement commune de Cap-Blanc(Cabo Blanco) jusqu'en 1642.
Commune indépendante jusqu'en 1703.
Pequeña Colina
Anciennement commune d'Oronan jusqu'en 1642.
Baja Ciudad
Urbanisé à partir de 1640, puis rattaché à Aceira en 1701.
Bosquada
Commune indépendante jusqu'en 1858.
Zone commerciale «Carretera del Norte»
Construite à partir de 1973.
Barrio del Puerto
Port d'Aceira et son quartier, anciennement commune de Puerto d'Aceira jusqu'en 1668.
Agglomération
Urbanisme
Transports et infrastructures
Accès à la ville
Par la route
Par le train
Transports urbains
Port d'Aceira
Histoire
Activité actuelle
Monuments
Parcs et jardins
Parc de la Liberté (Centre ville), Jardin Botanique (Ville basse), Parc perché (La Navidad), Parc Luis Aruñes y Guajana (Bosquada).
Lieux de culte et cimetières
Iglesia de la Navidad (Église de la Navidad)
Située Place St Eugenio dans le quartier de La Navidad, cette église fut érigée entre 1605 et 1625 par les colons espagnols au sommet de la colline qui traverse la ville d’ouest en est. Elle constitue le premier élément du Fort de La Navidad, aujourd’hui entièrement disparu, qui s'était progressivement bâti autour d’elle. Elle est donc aujourd'hui l'élément central du quartier de La Navidad. C'est notamment grâce à l'édification de cette église que le quartier va accueillir de nombreux artisans qui avaient pour la plupart participé à la construction de l'église et se sont installés sur place. L'Église de La Navidad constitue un élément majeur du patrimoine architectural acéirois, puisque c'est la seconde église la plus ancienne encore debout à Aceira.
L'église mesure 40 mètres de large et 84 mètres de long, son clocher culmine à 56 mètres, au sommet duquel trône une statue d'un homme avec une roue de charrette à son pied. On ne sait pas exactement pourquoi cette représentation se trouve au sommet du clocher, l'explication la plus probable étant le fait qu'Aceira et les villages alentours étaient alors entourés de champs et de plantations, l'homme à la roue représentant dans ce cas un paysan.
Iglesia Santa Maria (Église Sainte Marie)
C'est la plus ancienne église d'Aceira encore debout aujourd'hui. Elle est située Place du Feu (Plaza del Fuego). Cette église d'un style très inspiré du style roman (ce qui est étonnant pour cette époque, le style roman ayant été abandonné au Moyen-Age en Europe) fut érigée dès 1595 et et les travaux achevés en 1601. Ce sont les moines franciscains qui faisaient parti des premiers colons espagnols présents à Aceira, qui ont voulu la construction de cette petite église qui permettrait aux paysans qui s'installaient alors autour d'Aceira et dans le village d'Oronan d'avoir un lieu de culte et de prière. Mais faute de financement suffisant, les travaux furent suspendus en mars 1596 puis recommencèrent seulement dix-sept mois plus tard, ce scénario se répéta à nouveau en 1599, ce qui explique la durée des travaux malgré la taille assez modeste du bâtiment.
L'église mesure environ 16 mètres de large et 20 mètres de long. Le clocher principal, quant à lui, est à base carrée d'environ 9 mètres de côté et toit plat surmonté d'une sculpture en fer forgé de plus de deux mètres cinquante . Ce clocher atteint près de 21 mètres de haut. L'église possède un second clocher constituer d'une petite cloche en bronze trônant au-dessus du mur de façade (sorte de clocher-mur).
Politique
Historique et politique actuelle
Maires ou dirigeants d'Aceira
Nom | Dates du mandat | Parti | Notes | |||
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Raúl de Reyes | 1596 | 1603 | |
Explorateur, découvre la région d'Aceira et fonde la cité coloniale avec Luis Solano Padeoz en mars 1594, puis s'y installe définitivement en juin 1594. Il est nommé gouverneur de la Province d'Aceira en février 1596 et le restera jusqu'à sa mort en 1603. | ||
Alfonso Bertoldo de Cassiliaña | 1603 | 1615 | |
Arrivé au cours de l'année 1595 avec l'expédition en provenance de Cadix pour accroître la domination espagnole à Aceira, il est nommé gouverneur de la Province d'Aceira en 1603 après la mort de son prédecessur. | ||
Bartolomé Cortez | 1615 | 1621 | |
Nommé au poste de gouverneur de la Province d'Aceira après la mort de son prédecesseur en 1615. Il s'enfuit en 1621 suite à l'attaque des autochtones Akapaya et Moaiis. | ||
Luis Aruñes y Guajana | 1621 | 1622 | |
Nommé au poste de gouverneur de la Province d'Aceira en urgence pour remplacer Bartolomé Cortez, il tente en vain de résoudre le conflit entre les colons espagnols et les autochtones. | ||
Quinto Paulo de Reyes | 1622 | 1634 | |
Gouverneur de la Province d'Aceira. Fils de Raúl de Reyes. | ||
Simón Urbano Sanchez | 1634 | 1647 | |
Gouverneur de la Province d'Aceira. | ||
Teodoro Urbano Sanchez | 1647 | 1651 | |
C'est le premier maire d'Aceira qui ne gouverne pas également la Province d'Aceira. Il est également le frère de Simón Urbano Sanchez. | ||
Martín Posedano | 1651 | 1670 | |
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Pedro Santos Vassaya | 1670 | 1678 | |
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León Simeón de Reyes | 1678 | 1696 | |
Arrière petit-fils de Quinto Paulo de Reyes. Il fut également gouverneur de la Province d'Aceira de 1681 à 1696. | ||
Luis Velasco de Reyes | 1696 | 1702 | |
Également gouverneur de la Province d'Aceira. Fils de León Simeón de Reyes. | ||
Nicanor Besaldas | 1702 | 1705 | |
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Don Domingo d'Espallat | 1705 | 1723 | |
Il meurt lors de l'épidémie de peste. En 1721, il propose d'instaurer l'élection du maire au suffrage direct: tous les hommes de plus de 25 ans et ne payant pas d'impôts (c'est-à-dire la noblesse, cependant dès 1733, les grands bourgeois acéirois sont autorisés à voter) peuvent élire l'édile d'Aceira pour un mandat de dix ans. En effet, jusque là les maires étaient nommés par le gouverneur de la province, et il n'y avait pas de durée pour son mandat, le maire exerçait celui-ci jusqu'à sa mort ou sa démission.
Les premières élections seront organisées en avril 1723, après que l'épidémie de peste soit terminée. | ||
Alfonso Santos Villa | 1723 | 1733 | |
Premier maire élu au suffrage direct. |
Economie
Emplois
Secteurs d'activités
Culture et éducation
Education
Carte scolaire
Universités et enseignement supérieur
Culture
Musées
Villa Ocre - Musée de l'Artisanat
Située 2 rue Raul Pedro Pelanez dans le quartier de La Navidad, cette petite bâtisse dont les murs aux tons ocre lui ont donné son nom, datant du milieu du XIXème siècle, était l’une des demeures d’une des plus grandes familles d’artisans du quartier de La Navidad, la famille Pelanez. En 1964, après la mort de son dernier propriétaire, Raul Pedro Pelanez, la villa fut cédée à la municipalité d’Aceira qui la transforma en musée dédié à ce qui fut autrefois une des principales activités du quartier: l’artisanat. Sa surface d'exposition est d'environ 350 mètres carrés, où sont exposées diverses œuvres issues de l'artisanat d'art et où sont expliquées les techniques traditionnelles employées par les artisans acéirois depuis des générations. Son conservateur est Juan Pescilla.
Du 15 août au 26 septembre 2009, le musée accueille pour la première fois de son histoire une exposition temporaire intitulée «Poterie: version moderne» où sont présentées des œuvres céramiques réalisées entre 1950 et aujourd'hui par différents artistes du monde entier ainsi que des œuvres d'artistes locaux.
Opéra
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La Feria d'Aceira
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Événements et festivités
Festivals:
- Le Printemps d'Aceira (festival multiculturel:expositions, musique, théâtre) au mois d'avril
- Les Nuits musicales (festival musical, tous les styles musicaux sont présents, de l'opéra au rock) de fin juin à la mi-julilet
Santé
Administrations et services publics
Cultes
Tourisme
Sport
Équipements sportifs
Clubs de la ville
Football: Real Aceira
Basket-ball: Aceira Juniors
Handball: Aceira Handball Asociación
Rugby: Aceira Rugby Asociación
Hockey sur glace: Los Escarchados de Aceira
Autre nom du club: Asociación Aceira Hockey Sobre Hielo.
Cyclisme: Aceira Equipo Ciclista
L'équipe cycliste de la ville est créée en 1998. Elle est sponsorisée par l'entreprise acéiroise Motofab. Ses maillots sont de couleurs orange et rouge. Elle est inscrite pour la première fois dans la catégorie professionnelle en 2009.
Nom | Position | Age | Spécialité(s) |
---|---|---|---|
Paolo Corinthés | Leader | 25 | Montagne, Contre la montre, Vallons |
Pedro Santiago Gomez | Coureur protégé | 26 | Sprint, Plat, Contre la montre |
Alberto Igor Taberra Sanchez | Équipier de luxe | 22 | Plat, Vallons, Montagne |
Julian Joaquín Peñez | Équipier 1 | 28 | Plat, Sprint, Pavés |
Natal Llosca | Équipier 2 | 23 | Montagne, Vallons |
Quintín Gameña Lopez | Porteur de bidon 1 | 21 | Vallons, Plat |
Piero Vincenzo Aldor | Porteur de bidon 2 | 29 | Plat, Sprint |
Événements sportifs
En 2009, la ville d'Aceira se porte candidate pour accueillir une étape du tour de Simland.
Consulter le dossier de canditature
Le 19 août 2009, la ville accueille une classique d'avant tour qui ouvre la saison, à l'issue de laquelle Martin Cheunot (équipe Hilland Corp.) s'impose au sprint. Le leader de l'équipe acéiroise (Paolo Corinthés) se classe 10ème, dans le même temps que le vainqueur.
La classique se déroule sur 179,8 kilomètres (le circuit de 36,2 km est parcouru 5 fois). Le départ est donné Boulevard du Decumanus (Bulevar de Decumanus) et l'arrivée a lieu Rue du Château (Calle del Castillo). Les communes traversées sont (dans cet ordre): Aceira, Altacolina, Corto Valle, Padombaya, Udassa, Akayampa, Puntares-Joabon, Benetes, Calante.
Les principales difficultés du parcours sont:
- le Col de Grescada (153 m) avec 3 passages à plus de 5%
- la Côte de Puntares (à Puntares-Joabon)
- la Côte d'Altabenetes (à Benetes) avec un passage à plus de 5%
- la Rue St Diego (à Calante)
- la Place des Marchands (à Aceira)
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Album photo
Notes et Références
- ↑ D'après le journal de bord de Raúl De Reyes, Dario de a bordo, R. De Reyes, 1594, Manuscrit original disponible à la Bibliiothèque Centrale d'Aceira.
- ↑ Décret du gouverneur de la province d'Aceira, R. De Reyes, 31 mai 1598, disponible à la Bibliiothèque Centrale d'Aceira.
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