Seconde bataille de Zotterveld
Seconde bataille de Zotterveld | |
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Gauche : Ostenbergh après un bombardement. Droite : Soldats hudsonois se battant dans la ville. | |
Détails | |
Date | 1er octobre 1939 - 14 février 1940 |
Lieu | Zotterveld |
Issue | Reprise de la ville |
Conséquence | Importantes destructions |
Belligérants | |
Hudson | Empire Mayen |
États Unis Statiens | Empire Méridional |
Soutiens | Soutiens |
Royaume de Houde | Empire du Japon |
Grand Duché de l'Avalon | Régence de Phenix |
Forces | |
85 000 (début) | 25 000 (début) |
155 000 (fin) | 65 000 (fin) |
11 000 | 24 500 (fin) |
6800 | 500 45 Ki-43 (chasseurs) - 25 Ki-21 (bombardiers) |
3650 | 6500 |
Pertes militaires | |
18 700 morts | 26 000 morts |
38 700 blessés | Au moins 20 000 blessés |
4500 morts | 7841 morts |
5000 blessés | 2600 blessés |
Au moins 3700 morts | 320 morts |
1220 morts | 2708 morts |
- 2000 blessés | - 800 blessés |
Pertes civiles | |
~67 000 morts - 120 000 blessés |
La seconde bataille de Zotterveld désigne le siège de Zotterveld (pour reprendre la ville) et tous les affrontements qui ont eu lieu autour de la ville, du 1er octobre 1939 au 14 février 1940. Elle fut moins destructrice que la première bataille de Zotterveld mais a causée plus de pertes militaires et de nombreux morts civils. Les affrontements s'étalent sur environ quatre mois, une pénurie alimentaire entraînée par les bombardements et les blocus alliés va faire accélérer la bataille, qui deviendra extrêmement violente dans ses derniers jours.
Contexte et prélude de l'opération
Le 24 septembre 1939, Oulatar était prise par l'Axe. Le lendemain, après deux semaines de combat, c'est Zotterveld qui tombait aux mains des forces de l'Axe. Ces deux pertes causèrent un déficit stratégique au commandement Allié, ainsi, une reprise des villes était orchestré. Dans le secteur de Zotterveld il ne restait plus aucune force alliée, ou très peu. Les forces de reconquêtes ont eu pour ordre de se rassembler dans l'Hudson, afin de pénétrer la zone ennemie par l'Est.
Le 28 septembre, environ 8 divisions hudsonoises (~80 000 - ~85 000 hommes), 5 régimes statiens (~10 000 hommes), et 10 000 soldats alliés de plus étaient prêts à percer les défenses périphériques de la ville. Le 29, l'opération Bélier est lancée.
L'opération Bélier
L'opération Bélier visait à percer les défenses de l'Axe et à ouvrir une voie sécurisée vers Zotterveld. Les troupes alliées contournent Rotsklimmen sans difficulté et atteignent la Salt dans la matinée du 30 septembre. À 50 km de la ville deux brigades d'infanterie composés de Méridionaux rencontrent la force alliée. Cet affrontement risquait de mettre toute l'opération en péril, et, l'ordre a été donné de séparer les forces en deux : une partie reste au combat et l'autre poursuit l'opération. Au moins 10 000 hudsonois (de la 21e et 27e brigade d'infanterie de combat) reste et engage le combat, qui durera sept jours et verra une victoire de justesse remportée par les Alliés. Le 1er octobre, à 22h00, l'objectif (à 2 km environ) est atteint, cependant les troupes de l'Axe, informées de l'opération, reçurent et recevront du renfort, au moins 20 000 soldats mayens arriveront du 1er au 4.
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- Pour plus d'informations voir : Opération Bélier
Déroulé des opérations
1er octobre au 27 octobre 1939 (revers alliés)
Le siège de Zotterveld débute le 1er octobre 1939 pendant la nuit. Cependant, uniquement la partie Est de la ville est sous blocus, ainsi Wijk et Ostenbergh sont plutôt bien contrôlés. Jusqu'au 4, le commandement de l'Axe, conscient du danger, va envoyer en urgence des renforts vers la ville. Appuyés et protégés par les avions japonais, au moins 20 000 hommes réussiront à rejoindre Zotterveld durant la première semaine de la bataille. L'aviation japonaise, à partir du 5, va mener une vaste campagne de bombardements sur les troupes alliées. Manquant d'armes antiaériennes les soldats hudsonois vont devoir abandonner certaines positions et se replier. Plus au Sud de la ville les 8500 soldats alliés sont pratiquement entièrement massacrés au cours d'une bataille sanglante qui dura du 6 au 12 octobre : contre offensive de l'Axe à Zotterveld. Environ 4500 soldats statiens et houdois seront tués ou capturés. Le 11, 250 soldats hudsonois sont capturés alors qu'ils tentaient de pénétrer dans Ostenbergh, 100 autres le 14, alors qu'ils fuyaient un combat. Les soldats mayens récupèrent 50% de la zone de blocus entre le 16 et 21. Mais la donne changera, quand le 27 et 28 plus de 40 batteries antiaériennes alliés (originaires des Etats-Unis) seront installées près de la ville, elles vont permettre aux avions nippons de diminuer leurs raids : 14 avions japonais seront abattus du 28 au 30.
27 octobre au 1er décembre 1939 (la victoire est proche)
À partir du 27, les zones sous blocus sont : Ettelghem, Hament, Wijk et Ostenbergh. Le 1er novembre environ 120 000 soldats alliés participent au siège et aux batailles de la périphérie, contre 88 000 Mayens, Méridionaux et autres. Depuis le début de la bataille les hudsonois ont perdus 80 de leurs chars et 31 de leurs avions. Les défenseurs tiennent bien leurs positions et les avions japonais, malgré les défenses alliées, causent de terribles dégâts chez les soldats hudsonois.
Sept brigades hudsonoises (35 000 hommes) vont tenter une percée dans Hament, le 7 novembre au matin. En une seule journée les avions d'attaque hudsonois vont causer d'immenses pertes chez les soldats de l'Axe, mais aussi chez les civils (plus de 1500 morts et autant d'habitants mis à la rue). L'affrontement a été nommé le passage d'Hament car au cours de l'opération seul un maigre passage a été pris aux troupes de l'Axe et a été sécurisé. La sanglante bataille urbaine pris fin le 11 à la tombée de la nuit, la voie sécurisée permettra de lancer de futurs raids en pleine ville.
À la fin du mois de novembre seul Mooiendroomt n'était pas sous le siège et servait de porte d'entrée pour les renforts et le ravitaillements mayens. Grâce au passage d'Hament des centaines de combattants alliés purent contourner les ennemis positionnés à Ettelghem, et faire tomber le secteur en deux jours. Les soldats statiens qui avaient pris Ettelghem saisirent une cinquantaine de canons antichar et une quarantaine de chars. De plus, les Alliés firent 4520 prisonniers mayens et méridionaux. Le premier jour de décembre, à Zevenhuizen-Toren, le Colonel du 11e régiment des combattants d'infanterie mayens Anton R. et le Colonel du 12e régiment des combattants d'infanterie mayens Gleb V. se rendent avec plus de 5000 hommes aux forces alliées. Les chasseurs hudsonois abattirent une vingtaine d'avions nipons pendant le mois de novembre.
Cependant, fin novembre-début décembre une pénurie alimentaire, causée par le siège, commençait à se propager dans la ville. Les forces de l'Axe et les Alliés ne réussirent pas à se mettre d'accord sur un accord visant à ouvrir des zones de combat aux ravitaillements civils. Plusieurs centaines de personnes étaient déjà mortes et des milliers d'autres tentèrent de fuir la zone de bataille. Les tirs d'artillerie et les bombardements ravagèrent les routes de sortie de la ville et les civils durent traverser la zone saccagée par les tirs, hors des voies. Certains civils ne purent donc pas franchir cette zone, et, beaucoup mouraient car ils étaient pris sous le feu croisés des soldats.
1er décembre 1939 au 17 janvier 1940 (tout s’accélère)
En décembre, les tirs d'artillerie alliée redoublèrent d'intensité, désormais il ne passait pas dix minutes sans que l'on entende des explosions et des destructions venant de la ville. Le 9 décembre, un groupe de soldats statiens, composé de 2000 hommes, complétés par 1500 combattants hudsonois, attaqua le dernier point d'accès ennemi : Mooiendroomt. L'opération s'avéra désastreuse, environ 450 soldats alliés furent tués en deux heures et 800 autres se sont dispersés et perdus. Le commandement décida de relancer l'attaque le 15 décembre, avec cette fois-ci 16 000 soldats et 240 chars. Le groupe d'attaque attaquera par trois zones différentes sous l'appui aérien. Du 11 au 15, un tir quasi continu de l'artillerie a été ordonné sur Mooiendroomt (il tuera environ 410 soldats mayens ou autres et plus de 4000 civils), afin de briser la résistance de cette position stratégique. Quand l'assaut est donné, les forces de l'Axe résiste avec acharnement. Aidé par la garnison d'environ 500 soldats japonaise présente dans la ville, les soldats mayens et méridionaux défendent leurs positions jusqu'à la mort. Estimé à 5000, dans Mooiendroomt, les troupes de l'Axe sont nettement inférieures en nombre mais domine les combats, les chars alliés restent cloués sur place et l'infanterie est balayée par les soldats ennemis cachés. Quand la nuit tombe les derniers avions japonais décollent (environ 10) et tentent de repousser l'attaque. Au sol, les forces alliées n'avancent plus beaucoup, et chaque quartier devint le théâtre d'un affrontement sanglant. La situation est tellement chaotique que les avions hudsonois lâchent leurs bombent sur leurs propres troupes, causant des vingtaines de morts et des centaines de blessés. Le jour se lève et les combats n'ont pas cessé. Les forces alliées réussissent à percer sur un front (au Sud de Mooiendroomt) et découvrent des centaines de corps ennemis : pendant la nuit ils n'ont pas abandonné leur combat. Les deux autres fronts sont bloqués et l'appui aérien est en difficulté face aux batteries antiaériennes de l'Axe. Des milliers de combattants hudsonois sont obligé de garder leur position et meurt, l'Axe contre-attaque au Nord à l'aide de son artillerie. Un des fronts alliés est détruit à 9h00, les Mayens firent 1000 prisonniers et deux fois plus de morts sur ce front. Le front Sud, lui, réussit aux Alliés qui rejoignirent l'objectif à 14h20, mais avec 2000 hommes seulement, contre 6000 au départ. Le dernier front se libère le lendemain, le 17, au soir. La victoire sera alliée mais très coûteuse.
- Pour plus d'informations voir : offensive de Mooiendroomt (1940)
À partir de cette victoire la domination de la bataille changera clairement de camp. Les Alliés firent venir plus de 15 000 soldats en renfort après cette offensive meurtrière. L'Axe avait aussi besoin de nouvelles troupes, mais le siège l’empêchait de faire venir de nouveaux combattants, ainsi, plus de 14 000 soldats de l'Axe se trouvèrent encerclés dans la ville même de Zotterveld. Les soldats encerclés se retrouvèrent piégés avec plus de 200 000 habitants, dans une ville dévastée et affamée. Beaucoup de civils vont d'ailleurs prendre les armes à partir de ce moment et soutenir les attaques alliées, entre 2000 et 3000, selon les estimations modernes. Parmi les 14 000 combattants de l'Axe encerclés il y a avait 2500 Méridionaux, 2000 Grands Nordistes et 210 Japonais, le reste étant des Mayens. Le 26 décembre commence une série d'offensives, menés par les hudsonois, contre les positions retranchées de l'Axe. Tous les jours, jusqu'au 17 janvier 1940, ces attaques seront lancées, ayant pour but de démoraliser et affaiblir les combattants déjà très fatigués. Cinq bataillons d'infanterie (5000 hommes) hudsonois et deux statiens (2000 hommes) lancent une forte attaque contre la ville, le 30 décembre. Au cours de cette opération les 7000 hommes prirent, entre autres, la célèbre Cathédrale Saint-Mathieu aux mains des Mayens, après un combat acharné de plusieurs heures. Une partie de l'édifice fut endommagé, mais en raison de l'importance du lieu aucun tirs d'artillerie a eu lieu, dans les deux camps. Cette victoire gonfle le moral des troupes alliées et deux jours plus tard ils s’emparent de la Chapelle Sainte-Alix et de toute la zone autour. Durant la première semaine de janvier les Mayens lancèrent des contre-attaques sans succès contre les soldats alliés que ne cessent de gagner du terrain. Par ailleurs les Alliés capturent 50 chars et 85 canons anti-char mayens et méridionaux pendant cette période. Le 17, un événement important marque la journée, le Colonel Artème K. se rend avec son régiment, le 17e régiment des combattants d'infanterie mayens, soit 2147 hommes, épuisés et malades pour la majorité d'entre eux.
17 janvier 1940 au 14 février 1940 (une victoire très chère)
La reddition du 17e régiment des combattants d'infanterie mayens marqua la fin des forces de l'Axe à Zotterveld. Du 17 janvier 1940 au 14 février 1940 les redditions mayennes s'enchaînèrent seuls les Grands Nordistes et les Japonais continuèrent véritablement le combat. Le 10 janvier 1500 soldats méridionaux se rendent aux Alliés, le lendemain 2000 soldats mayens et méridionaux se rendent aux hudsonois. Le 14, un violent affrontement a lieu à près de la cathédrale, il fait 200 morts côté Axe et 50 côté Alliés. Les bombardements reprennent le 20, à destination des positions fortifiées près de la mairie, dernier véritable bastion de l'Axe. Une défense antiaérienne mayenne (contrôlée par des Japonais) abat plusieurs bombardiers et en endommage d'autres. Cette défense fut détruite le 22, c'était visiblement la dernière de la ville. L'offensive contre la mairie est lancée le 2 février, elle mobilise 12 000 soldats alliés (dont 80 chars et 210 véhicules blindés) contre 1800 soldats de l'Axe, retranchés dans la mairie ou autour. Un premier assaut est donné le 3, sans succès, la féroce défense japonaise remporte la bataille, à la baïonnette ! Cependant, le Rikugun-Chūsa (équivalent de Lieutenant-colonel) Otoya D. est tué durant la bataille, c'était le plus gradé des forces japonaises de Zotterveld. Le 8, une partie des quartiers alentours tombent entre les mains des Alliés au prix de 456 soldats hudsonois tués depuis le début de l'opération. Le lendemain une charge japonaise contre les Alliés verra les derniers soldats nippons de Zotterveld tués ou capturés. Le dernière maison contrôlée par l'Axe est capturée le 11 et la mairie est investie le 13. Un violent combat s'engage alors, allant jusqu'au combat à la baïonnette ou à la hache. Le combat ne fera aucun prisonniers, les 560 soldats de l'Axe présent à l'intérieur ou à proximité ont tous été tués. Le drapeau houdois et avalonnais est placé sur l’hôtel de ville et sur la cathédrale le lendemain.
La bataille aura fait, tout camp confondu, civils comme militaires, plus de 133 000 morts et énormément de blessés. Après ces deux batailles la ville est complètement rasée, seuls moins de 20% de celle-ci a été préservé. Au moins 15 000 prisonniers ont été faits durant ce siège, environ 10 000 seront libérés vivants, le reste mourra au cours de leur détention. La reconstruction complète de la ville s’étalera sur plus de 20 ans. Le célèbre chef de résistance Martin Vermeersch sera élu bourgmestre en 1943.