New Amsterdam
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New YorkModèle:Audio, en anglais New York City (officiellement, City of New York) pour la distinguer de l’État de New York, est la principale ville des États-Unis, elle compte a elle seule 8 143 200 habitants. Son agglomération est aussi la plus peuplée du pays, devant celles de Los Angeles et de Chicago, et la deuxième plus importante du monde pour le PIB total derrière Tōkyō<ref>http://www.ukmediacentre.pwc.com/imagelibrary/downloadMedia.asp?MediaDetailsID=863 </ref>.
Située dans l’État de New York, sur la côte est des États-Unis, elle fait partie de la grande mégalopole du BosWash. En 2000, son agglomération comptait 21 199 865 habitants répartis sur trois États (New York, New Jersey et Connecticut) alors que la ville de New York proprement dite comptait 8 085 742 habitants, répartis dans cinq districts (boroughs) : Manhattan, Brooklyn, Queens, Bronx et Staten Island.
Ses habitants sont les new-yorkais (attention à la présence du trait d'union absent du nom même de la ville : New York, - Suite à une erreur, le seul cas où il faut mettre un trait d'union est dans le nom de l'association : New-York Historical Society et dans le nom du musée de cette association).
New York est une importante place financière, dont la pièce principale est la Bourse de New York (NYSE - New York Stock Exchange). Elle est surnommée « The Big Apple », c'est-à-dire La Grosse Pomme, ou parfois Gotham.
Sommaire
Histoire
Repères Chronologiques
- En 1524, Giovanni da Verrazano, navigateur italien, y passe à proximité de la baie de New York, qu'il nomme Nouvelle Angoulême pour honorer celui qui finança en grande partie son expédition : [[François 1er|François Modèle:1er]], roi de France, et comte d'Angoulesme (aujourd'hui Angoulême) de 1496 jusqu'à son accession au trône en 1515.
- En 1609, le navigateur anglais Henry Hudson redécouvre la baie de New York (le 11 septembre !).
- En 1624, les premiers colons, essentiellement originaires des Pays-Bas , et donc entre autres de futurs belges, s'installent sur l’île de Manhattan. Création à cette époque de La Nouvelle-Amsterdam, et avant cela de Nova Belgica, colonie néerlandaise.
- En 1626, le navigateur Pierre Minuit rachète l'île de Manhattan aux Amérindiens pour l'équivalent de 24 dollars.
- En 1664, le gouverneur néerlandais Peter Stuyvesant se rend à ses ennemis. La ville devient colonie britannique et prend le nom de « New York ».
- En 1776, la ville passe aux mains des britanniques lors de la Guerre d’indépendance
- En 1783, après reconnaissance de l'indépendance des États-Unis par la Grande-Bretagne, la ville de New York devient américaine.
- En 1835, la ville de New York devient la plus grande ville des États-Unis, avec environ 300 000 habitants.
- En 1863, en pleine guerre de Sécession, la ville de New York est secouée par de violentes émeutes.
- En 1886, inauguration de la Statue de la Liberté, offerte par la France comme symbole universel de la liberté, de la démocratie et de l'amitié franco-américaine.
- En 1898, nouvelle organisation territoriale et administrative de New York, qui perdure de nos jours.
- En octobre 1929, effondrement de la bourse à Wall Street.
- En 1931, achèvement de la construction de l'Empire State Building, plus haut édifice du monde à l'époque, avec ses 381 mètres.
- En 1951, le Siège de l'ONU est inauguré, construit sur une parcelle de terrain offerte par John D. Rockefeller.
- Le 11 septembre 2001, la ville de New York est au cœur des attentats terroristes perpétrés par Al-Quaida. Les Tours jumelles du World Trade Center sont détruites.
En reportage à la Nouvelle Orléans, John J. Fitzgerald entendit les valets d'écurie appeler les champs de course de New York, « The Big Apple ». Le terme lui plut et il donna comme titre à sa chronique Around the Big Apple.
Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser le terme de Big Apple pour désigner New York, et plus particulièrement le quartier de Harlem (à Manhattan), considéré comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu'il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais quand vous sélectionnez New York City, vous sélectionniez LA grosse pomme. En 1971, cette expression prit toute son ampleur grâce à Charles Gillett (Président du NY Convention and Visitors Bureau) qui lança une campagne publicitaire sur le thème de la Big Apple.
Géographie
La ville de New York est située sur la côte est des États-Unis d'Amérique, à l’embouchure du fleuve Hudson sur l’océan Atlantique. Cette situation privilégiée est renforcée par la présence de l'affluent du Mohawk : New York est reliée aux Grands Lacs et aux Grandes Plaines. Elle comprend l’île de Manhattan, l’île Staten Island, la partie ouest de l’île de Long Island, un quartier construit sur le continent (Bronx), et plusieurs autres petites îles, situées dans les bras de mer et dans la baie : Roosevelt Island, Riker's Island (une prison), Prall's Island (réserve ornithologique), Liberty Island (statue de la Liberté), Isle of Meadow (réserve naturelle), Governors Island, Ellis Island, City Island, Ward's Island.
La superficie totale de la ville de New York est de 1 214 km², dont 785 km² de terres émergées et 429 km² d’eau.
New York est situé à une latitude de 40,714' et à une longitude de -74,006' Modèle:Vue satellite WikiMapia
Climat
La ville de New York est soumise à un schéma climatique typique de la zone nord-est de la côte atlantique, similaire à celui qui régit la côte nord-est de l'Asie. l'influence de grandes masses d'air combiné à la présence toute proche de l'océan concourent à accentuer les contrastes climatique. Aussi, bien que New York se trouve à une latitude de zone tempérée, ces conditions climatiques peuvent provoquer des ouragans, vagues de chaleur, tempêtes de neige ou violents orages, et d'un jour à l'autre, changer de temps de façon spectaculaire. Au cours d'un année normale, la courbe de température connaît d'importantes variations, pouvant aller de -25,5°C en hiver à 41°C en été, soit une amplitude de 65,5°C.
Le rythme des saisons à New York se définit de la manière suivante :
- De décembre à mi-mars : janvier et février sont les mois les plus froids. Habituellement au lever du jour il fait -2°C à -5°C et l'après-midi +3°C à +5°C mais 2 à 3 hivers sur 10 les températures descendent au-dessous de -18°C et ont même atteint -26°C certains mois de février. New York reçoit des chutes de neige abondantes. Au cours de la saison il tombe en moyenne 60 à 90 cm de neige. Le temps est souvent très nuageux, il neige ou pleut généralement 10 à 12 jours par mois, mais une tempête de neige peut durer une semaine.
- De mi-mars à mi-mai : le printemps est court. Les températures montent en flèche; de 7°C l'après-midi à la mi-mars, on passe très rapidement à 14°C en avril et 20°C en mai. Les gelées matinales de mars (-1°C) sont très vite remplacées par des matinées douces (5°C en avril, puis 12°C en mai). Cependant il pleut aussi fréquemment qu'en hiver : 11 à 12 jours par mois.
- De mi-mai à octobre : un été long et chaud : 25°C à 28°C l'après-midi, 15°C à 19°C le matin. C'est le mois de juillet le plus chaud. Il arrive que les températures atteignent 35°C et frôlent même les 40°C à l'ombre, certains étés. New York est alors étouffant. L'été est très ensoleillé puisqu'on enregistre 65 à 70 pour 100 d'ensoleillement par rapport à la durée maximale d'insolation possible. Pendant cette saison, on observe une moyenne de 18 à 25 jours où la température dépasse 32 °C. Les tornades qui se produisent plutôt de fin mai à fin août sont très rares.
- Novembre : un court automne de transition. Les températures chutent très rapidement, elles tombent à 10°C l'après-midi et 3°C le matin. Avec septembre et octobre, c'est le mois le plus sec. Mais, d'une façon générale, il n'y a pas de saison humide ou sèche. La répartition des pluies est sensiblement la même tout au long de l'année (75 à 100 mm chaque mois et 9 à 12 jours pluvieux chaque mois). Quant aux tempêtes de vent, on en observe 30 jours par an.
EFFET CANYON. A Manhattan, l'urbanisation en hauteur a des effets erratiques sur le vent. On parle d'effet canyon -typique de Midtown et Uptown - lorsque le vent "rebondit" sur le sol et contre les flancs des gratte-ciel, et forme des colonnes d'air ascendant.
Géologie
Le passé géologique de la région a permis la formation de l'archipel à la pointe de la baie, un des principales échancrures de la côte est des Etats-Unis. Les voies navigables larges et profondes et la longueur considérable du littoral ont facilité l'accès et le mouillage des navires. La situation de la ville, à l'embouchure de l'Hudson River, sa baie protégée, où débouchent plusieurs autres voies navigables, ont favorisé la croissance de New York et ont contribué à en faire l'un des principaux ports des Etats-Unis. Aujourd'hui, des cinq circonscriptions de New York, seul le bronx est rattaché au continent.
Il y a 17 000 ans, lors de la glaciation, le site de New York était recouvert par un glacier de 300 mètres d'épaisseur et le rivage en retrait de 160 km. La limite sud du glacier est signalée par une série de collines : la moraine frontale.
De -17 000 à -13 000 ans. A la fonte des glaciers, la moraine frontale joua le rôle de digue et les vallées creusées par la glaciation (Hudson Est et Harlem River) se remplirent d'eau. Par la suite, la rupture du goulet de la moraine frontale ouvrit les lacs à la mer.
De-13 000 à nos jours. La mer atteignit son niveau actuel, il y a 6 000 à 4 000 ans et donna au rivage l'aspect que nous lui connaissons.
remarque : Isham Park, au nord de manhattan, offre la face découverte d'une masse de marbre vieille de 500 millions d'années.
La faune et la flore
dans l'Hudson River
Situé au point de rencontre des eaux douces de l'Husdon et de celles, salées, de la baie de New York, le port, bien qu'il soit devenu l'un des plus actif du monde, demeure peuplé de nombreuses espèces. La faune aquatique local y côtoie une faune marine saisonnière; certains poissons migrateurs (bars, esturgeons) vont frayer plus en amont sur l'Hudson. Paradoxalement, beaucoup d'espèces sont ici communes: la pollution les a préservées de toute capture pour la consommation de masse. Crabe, homards et crevettes vivent sur le fond, tandis que le faucon pèlerin exécute des piqués vertigineux à partir des ponts!
Exemple d'espèces présentes: la mouette atricille, le poisson-papillon à quatre yeux, le crabe bleu, l'anguille d'Amérique, le bar rayé, l'alose d'Amérique, les mouettes et goélands.
A Central Park
Central Park fut créé à la fin du XIXe siècle pour permettre aux New-Yorkais les plus pauvres de profiter d'un coin de nature... . D'une superficie de 340ha, le parc est non seulement un "poumon vert", mais il joue aussi le rôle considérable pour de nombreuses espèces: oiseaux, papillons, libellules. Au coeur d'un mer de béton éclairée la nuit, cette île de verdure est, pour quelques heures ou quelques jours, une escale pour les oiseaux migrateurs.
Exemple d'espèces présentes: la paruline flamboyante, le tangare écarlate, l'oriole de Baltimore, le geai bleu, le cardinal rouge, la tourterelle triste, la paruline tigrée, la paruline à croupion jaune et le quiscale bronzé.
Urbaine
Malgré son univers de béton et de gratte-ciel, New York est le refuge d'une faune et d'une flore qui, au fil des décennies, se sont progressivement adaptées à cet environnement artificiel. Il n'est donc pas étonnant de voir que ce "milieu" atypique a attiré d'abord des espèces hautement adaptables, notamment celles introduites par l'homme - comme les moineaux, les étourneaux ou les pigeons -, souvent originaire d'Europe. Sans concurrence directe, elles s'y sont multipliées, créant parfois de nouveaux problèmes à l'homme lui-même.
Exemple d'espèces présentent: l'étourneau sansonnet, le surmulot, le cornouiller, le pigeon biset et le faucon pèlerin (qui régule les populations de pigeons, d'étourneaux et de moineaux).
Démographie
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D'après le Bureau du recensement des États-Unis, la Ville de New York était peuplé par 8 085 742 habitants en 2003, soit une densité de 10 194 habitants/km². Pour la première fois depuis les années 1910, le nombre de juifs résidant dans la ville est passé en dessous du million, à environ 972 000 en 2003
Toujours selon les données de 2000, l’âge moyen était de 34 ans : 24 % de la population avait moins de 18 ans, 10 % avait de 18 à 24 ans, 33 % avait de 25 à 44, 21 % avait de 45 à 64 et 12 % avait plus de 65 ans. La répartition hommes/femmes (+18 ans) était de 86 hommes pour 100 femmes. 36 % de la population new-yorkaise est née hors des États-Unis, ce qui en fait une des populations les plus diverses et cosmopolites du monde.
Politique
Bien que dépendant de l’État de New York, la ville de New York bénéficie d’une large autonomie législative et exécutive. Ce statut est défini par une charte, amendée et promulguée par l'Assemblée législative de l’État de New York, et parfois par référendum.
Les New-Yorkais, bien que leur maire soit républicain depuis 1994, sont très majoritairement démocrates et libéraux : lors des élections présidentielles de 2004, le candidat démocrate John Kerry, a ainsi obtenu plus de 74 % des voix dans la ville, alors qu'il perdit l'élection au niveau national.
Il faut noter que l’administration new-yorkaise est divisée en trois branches : exécutif, législatif et judiciaire.
Exécutif
On trouve à sa tête le maire, qui est élu au suffrage direct. Il dirige cinq sections administratives de la ville et d’autres institutions :
- Operations (Exploitation)
- Economic Development and Rebuilding (Développement économique et reconstruction)
- Policy (Politique générale)
- Administration
- Legal Affairs (affaires légales)
Le maire dispose également de pouvoirs exceptionnels en cas d’urgence tels que menace climatique, catastrophe naturelle, émeutes, troubles civils, invasion…
Depuis 2001, le maire est Michael Bloomberg.
Législatif
Les lois et règlements locaux de New York sont décidés par un Conseil municipal (City Council), comportant 51 membres, chacun représentant un secteur de la ville d’environ 157 000 habitants. Ils sont élus tous les quatre ans par les habitants des cinq arrondissements, et le chef de la majorité porte le titre de speaker. En 2006, le Speaker est le démocrate Christine Quinn. Ce conseil municipal est divisé en comités spécialisés par domaines d’intervention. Lorsqu’une proposition est votée à la majorité simple (50 %), elle est transmise au maire qui peut la promulguer en tant que loi locale. Si ce dernier met son veto, le Conseil a 30 jours pour passer outre, par un deuxième vote à la majorité des deux tiers.
En 2005, le conseil est dominé à une écrasante majorité par les démocrates, qui détiennent 47 sièges, contre trois aux républicains (un dans le Queens et deux à Staten Island) et un au parti de gauche Working Family.
Judiciaire
À la différence du reste de l’État, les comtés de la ville de New York ne disposent pas chacun de tribunaux. Il existe un unique tribunal civil (avec des annexes dans les différents districts). Un tribunal pénal, pour chaque comté, traite les délits mineurs et les violences domestiques, conjointement avec le tribunal des affaires familiales.
Les affaires criminelles sont renvoyées à la Cour suprême de chaque comté, qui s’occupe également des affaires civiles les plus importantes. Ainsi, à la différence d’autres états ou du gouvernement fédéral, la Cour suprême n’est pas l’instance la plus haute de ce système, contrairement à ce que son nom indique. Les appels sont traités par une division spécialisée de la Cour suprême, et le tribunal qui décide en dernier ressort est la Cour d’appel.
Découpage territorial
La ville de New York est constituée de cinq districts (en anglais boroughs), qui coïncident chacun avec un comté de l'État de New York (county).
- Manhattan (ou Comté de New York), 1 546 856 habitants. L'île de Manhattan correspond au quartier le plus riche de la ville de New York, tout en étant le plus célèbre, puisque la plupart des buildings les plus célèbres du monde se trouvent à Manhattan. Manhattan se présente également comme une place financière d'importance mondiale, avec l'indice Dow Jones (NYSE) et le Nasdaq. Mais Manhattan est aussi un centre décisionnel majeur : siège de l'ONU, nombreux sièges d'entreprises, ce qui en fait l'un des lieux les plus puissants de la planète. Au niveau universitaire, Manhattan abrite l'Université de New York, la prestigieuse université de Columbia (appartenant à l'Ivy League) ou encore Fordham University.
- Bronx (ou Comté de Bronx), 1 354 068 habitants. Le Bronx a longtemps été considéré comme le quartier pauvre de la ville de New York, mais depuis quelques années, la politique de la ville a permis de rendre le Bronx beaucoup plus attrayant. Ce quartier est également considéré comme le berceau de la culture hip-hop, qui s'est à présent répandue largement dans le monde, et comme un quartier qui accueille des minorités hispaniques et noires, contribuant à l'image de melting pot de la ville. Le Bronx abrite en outre le nouveau Fulton Fish Market, qui est l'un des principaux marchés aux produits maritimes de la côte est. L'équipe des New York Yankees joue ses matches dans le Yankee Stadium, situé à la frontière entre Manhattan et le Bronx.
- Brooklyn (ou Comté de Kings), 2 488 194 habitants. Brooklyn est un quartier à tendance résidentielle, ce qui explique qu'il est le borough le plus peuplé de la ville. Brooklyn a longtemps été une ville indépendante, avant de se rattacher à New York City en 1898, ce qui a été considéré par certains comme the big mistake, c'est-à-dire la grande erreur par certains médias. Brooklyn présente en outre l'une des rares plages de la ville.
- Queens (ou Comté de Queens), 2 237 815 habitants. Le Queens est à la fois un quartier résidentiel et industriel ; il est en outre le plus vaste de la ville de New York. Le Queens est très ouvert sur l'extérieur, grâce à sa proximité avec les deux principaux aéroports de la ville, JFK, et La Guardia Airport. Le Queens abrite également l'un des tournois de tennis majeurs de la saison, l'US Open. L'Unisphere (sphère en acier représentant la terre), située à Flushing Meadows, est d'ailleurs considérée comme le symbole du Queens, avec une idée d'ouverture sur le monde et d'universalité.
- Staten Island (ou Comté de Richmond), 457 383 habitants, est le borough le moins intégré à la ville de New York, ne serait-ce que par son éloignement géographique. En effet, de nombreux habitants de Staten Island ne se considèrent pas comme des New-Yorkais. D' ailleurs certains habitants souhaitent la défusion. Staten Island est relié à Brooklyn par le Verrazano Narrows Bridge, l'un des ponts suspendus les plus longs du monde.
Économie
Le poids économique de l'agglomération new-yorkaise est considérable : en 2002, le PNB de la métropole était de 448 milliards de dollars<ref>Cynthia Ghorra-Gobin, « De la ville à l'urban sprawl, la question métropolitaine aux États-Unis », [1], dans Cercles, 13, 2001</ref>, c'est-à-dire qu'elle produit plus de richesses que les Pays-Bas<ref>Voir l'article Économie des Pays-Bas</ref> par exemple. Le PNB new-yorkais représente plus de 3,5 % du PIB américain.
Secteur primaire
Histoire
Au XVe siècle, l'archipel de Manhattan était occupé par des tribus de la famille des Algonquins qui vivaient de la pêche et de la chasse, mais aussi de la culture du maïs, des courges et des haricots.
Secteur secondaire
Histoire
L’expansion économique de New York a été rendue possible par sa situation géographique exceptionnelle : établies sur un port naturel au débouché de l’Hudson, les activités portuaires ont induit le développement industriel de la métropole. L’industrie textile se développa tout au long du Modèle:XIXe siècle avec l’arrivée des migrants d’Europe centrale et orientale. Vers 1900, New York est la ville industrielle la plus importante des États-Unis<ref>Cynthia Ghorra-Gobin, La ville américaine : espace et société, Paris, Nathan Université, 1998, ISBN 2091910163, p.34</ref>, notamment grâce à son secteur bancaire et aux industries lourdes implantées dans le New Jersey. La crise des années 1960-1970 a engendré des friches industrielles dans le Bronx et le Queens. Pendant cette période, les usines ferment à cause de la concurrence internationale, déménagent ou se délocalisent à l’étranger. Ainsi, le chantier naval de Navy Yard ferme ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perd quelque 700 000 emplois industriels<ref>Jean-Pierre Paulet, Géographie urbaine, Paris, Colin, 2000, ISBN 2200250444, p. 100</ref>. Au milieu des années 1970, la désindustrialisation et le déclin démographique poussent la ville au bord de la faillite. Depuis les années 1990, plusieurs opérations de réhabilitation ont été menées dans plusieurs quartiers de la Grosse Pomme. Plusieurs zones industrialo-portuaires sont reconverties (Brooklyn) en lofts, en ateliers d’artistes
Mutations industrielles
L'industrie est une activité qui n'a cessé d'évoluer sur la façade Atlantique des États-Unis. Elle a dû se moderniser, et évoluer pour répondre à des demandes croissantes. Le secteur industriel repose aujourd’hui sur un réseau dense de PME. Il est très diversifié, allant des industries traditionnelles aux industries du luxe (quartier des diamantaires) en passant par la haute technologie. L'industrie se retrouve essentiellement dans le Queens, mais aussi de l'autre côté de l'Hudson River, dans le New Jersey.
Les principales activités industrielles de la ville sont ainsi l'imprimerie et l'édition, l'industrie agro-alimentaire, la chimie et la pétrochimie, l'électricité, la mécanique, l'électronique, et la confection textile, notamment dans le Garment Center (Manhattan). La ville possède un technopole, pendant de la "Silicon Valley" sur la côte Est, la "Silicon Alley", concentrant les entreprises spécialisées dans le multimédia.
Secteur tertiaire
Un centre de décisions et de finances majeur
La ville de New York est considérée comme le centre décisionnel le plus puissant de notre planète. Exemple type de la ville monde, Big Apple concentre en effet de nombreux sièges sociaux, et les quartiers généraux de plusieurs instances internationales. L'exemple le plus marquant est la présence du siège de l'ONU, depuis 1951 à Manhattan, au bord de l'East River. Mais New York abrite aussi le siège de l'UNICEF par exemple. En outre, de nombreuses entreprises multinationales sont basées dans la ville de New York, parmi lesquelles JPMorgan Chase & Co. (banques), Bloomberg (groupe financier), Sony Music Entertainment, Colgate-Palmolive ou encore PricewaterhouseCoopers (plus grand cabinet d'audit du monde). En outre, les filiales des grandes banques internationales sont toutes présentes à Manhattan. D’autre part, chaque pays possède une représentation consulaire.
New York est également la place financière la plus puissante et la plus influente du monde, avec la Bourse de New York, qui englobe plusieurs organismes.
- Dans un premier temps le NYSE (New York Stock Exchange), qui est la bourse aux actions la plus puissante du monde. Les marchés des différentes bourses mondiales sont en effet directement dépendants des résultats affichés au NYSE. Parmi les principales entreprises cotées au NYSE, c'est-à-dire celles qui font partie du Dow Jones Industrial Average, on retrouve Coca-Cola, Boeing, Citigroup, Exxon Mobil ou encore Walt Disney Company.
- Le second organisme de la Bourse de New York est le NASDAQ (national association of securities dealers automated quotations), un réseau totalement automatisé que l'on retrouve tout autour du monde mais dont le siège social se trouve à New York. Les entreprises cotées au Nasdaq sont surtout des entreprises de haute technologie (Microsoft Corporation, Yahoo!, Cisco Systems, etc.).
- En dernier lieu, on retrouve l'American Stock Exchange (ou AMEX), le New York Mercantile Exchange (NYMEX), et le New York Board of Trade. La plupart de ces institutions financières sont situées dans le Financial District (quartier financier) au sud de Manhattan.
Au total, New York compte 328 000 emplois dans le secteur des finances<ref>Cécile Ducourtieux, « New York craint de perdre sa suprématie financière mondiale », dans Le Monde du 24/01/2007, Modèle:Lire en ligne</ref>. Voir la liste des grandes sociétés ayant leur siège à New York.
Port de New York
À l'origine du développement économique de la ville, le port de New York a dès le début bénéficié d'un site naturel le protégeant des tempêtes. Après 1819, l'ouverture du canal Érié lui confère un avantage décisif par rapport à Boston et Philadelphie. Historiquement, les installations portuaires se situaient au sud de Manhattan, à South Street Seaport. Il ne reste aujourd'hui qu'une activité résiduelle à Brooklyn (quartier de Red hook) et au Howland Hook Marine Terminal de Staten Island. Depuis les années 1950, le transit marchandises (notamment des containers) s'est déplacé vers le port Newark-Elizabeth Marine Terminal à Newark dans le New Jersey, au nord de Staten Island (Modèle:15e rang mondial).
Services et autres activités tertiaires
New York a aussi été le berceau du cinéma américain (studios Paramount dans le Queens), avant que la production ne soit déplacée à Hollywood. On y trouve encore de nombreux studios, pour le cinéma et la télévision. De nombreuses sociétés ont leur siège dans le quartier de Midtown (Manhattan), mais les usines et de nombreux services se sont peu à peu déplacés du centre de la zone urbaine vers la banlieue. L'essor de la télématique a profité à la Sun Belt. New York bénéficie également d’importantes ressources liées au tourisme : la Grosse Pomme a attiré en 2003 quelque 2,3 millions de touristes internationaux<ref>Guillemette Faure, « Les Européens à New York pour leur shopping de Noël », dans Le Figaro du 23/12/2006, Modèle:Lire en ligne</ref> Les premiers visiteurs sont les Britanniques (1,2 million de touristes par an), suivi des Allemands (400 000 visiteurs par an) et des Français (265 000)<ref>Chiffres 2006 cité dans Guillemette Faure, « Les Européens à New York pour leur shopping de Noël », dans Le Figaro du 23/12/2006, Modèle:Lire en ligne</ref>.
Presse
La presse new-yorkaise, toujours en effervescence, et à l'occasion rebelle, n'a cessé depuis près de trois siècles de jouer un rôle crucial dans les transformation politiques et sociales de la nation. Ce fut un imprimeur new-yorkais, qui livra avec succès, en 1735, l'une des premières batailles pour la liberté de la presse. Dès la seconde moitié du XIX siècle, la ville où sont publiés aujourd'hui 62 journaux et un quart des magazines diffusés aux Etats-Unis devint le centre incontesté de la presse américaine.
Le procès Zenger. l’acquittement, en 1735, du rédacteur John Peter Zenger, accusé d'avoir lancé dans son journal hebdomadaire, le "New York Weekly Journal", des attaques "venimeuses, calomnieuses et séditieuses" contre le gouvernement anglais, fut un élément déterminant. Il posa le principe essentiel de la liberté de la presse: le droit de critiquer les autorités gouvernementales.
Le « Yellow Journal ». Vers 1890, la presse à sensation connut un essor foudroyant, ce qui provoqua une compétition acharnée entre William Randolph Hearst, du New York Journal et Joseph Pulitzer, du New York World. On appela ce nouveau journalisme, qui faisait la part belle au scandale, au sexe et à la violence, Yellow Journalisme, par référence au « Yellow Kid », célèbre héros de bande dessiné du New York World qui évoluait dans le petit monde des tenement (logement modestes).
Les « Muckrakers ». Au tout début du XXe siècle, des revues, dont, celle de McClure’s dénonçait les maux de la société. Faisant allusion à un personnage du Pilgrim’s Progress, Theodore Roosevelt surnommait leurs journalistes muckrakers (« fouille-merde »). Leurs articles, exposant entre autres sujets les conditions de travail des ouvriers, influencèrent le programme du parti progressiste et la mise en œuvre de réformes dans les domaines urbain et industriel.
« The New Yorker ». Depuis les années 1920, cet hebdomadaire urbain et intellectuel s’intéresse à l’actualité culturelle, social, et politique. Il compte parmi ses collaborateurs des écrivains aussi renommés que Dorothy Parker, John McPhee, John Updike ou Milan Kundera, ainsi que des artistes et dessinateurs comme Saul Steinberg ou Jean-Jacques Sempé
« The New York Times ». Fondé en 1851, c’est le quotidien de référence de la nation depuis la seconde guerre mondiale. Son tirage tourne autour du million d’exemplaire en semaine et double le dimanche. En 1967, l’édition internationale du New York Times fusionne avec celle du New York Herald Tribune et du Washington Post pour former l’International Herald Tribune.
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Transports
À la différence d’autres villes américaines, les New-Yorkais utilisent largement les transports en commun. Le prix des parkings, très élevé, les péages aux ponts, aux tunnels et les bouchons découragent l’usage de la voiture. Le métro de New York, efficace et rapide, utilise un réseau de 400 kilomètres de voies<ref>Roger Brunet (dir.), Géographie universelle : États-Unis, Canada, page 127</ref>. On utilise aussi largement les bus et les taxis, ainsi que les ferries (surtout en direction du New Jersey et de Staten Island). Les personnes habitant en lointaine banlieue, Long Island, New Jersey, Connecticut, Pennsylvanie ou plus au nord dans l’État de New York utilisent généralement leur véhicule personnel pour rejoindre le réseau urbain. Au printemps 2007, le maire de New York, Michael Bloomberg a promis une réduction de 30 % des émissions de gaz carbonique d'ici à 2030 dans sa ville. Il a décidé de mettre en œuvre une politique de rénovation énergétique des gratte-ciel, de plantation d'un million d'arbres et d'instauration d'un péage pour les véhicules pénétrant dans Manhattan<ref>Thomas Dévry, « New York concentre son énergie sur ses vieux gratte-ciel », dans Libération du 14/05/2007, Modèle:Lire en ligne</ref>.
Métro
Article principal : Métro de New York
Figurant parmi les réseaux de transports en commun les plus importants à l'échelon international, il compte, selon les chiffres officiels de la MTA, 468 stations (un peu plus, 470 environ, si l'on englobe les stations fermées et les complexes réunissant plusieurs stations), ce qui le place au premier rang mondial en terme de nombre de stations desservies. Le réseau comporte 368 km de lignes souvent à 4 voies (2 voies pour les directs et 2 voies pour les omnibus)<ref>UrbanRail.net</ref>.
Bien que le métro de New York porte le nom de subway, ce qui traduit en anglais l'idée de souterrain, 40 % des lignes suivent un tracé aérien qui s'appuie sur des structures en acier ou parfois en fonte, des viaducs en béton, des remblais aménagés, des ponts ferroviaires et, occasionnellement, des voies en surface. Les lignes sont presque exclusivement souterraines à Manhattan, alors qu'elles sont en majorité aériennes dans le reste de la ville. Toutes ces lignes, quelle que soit la base de leur tracé, sont situées à des niveaux différents de ceux des infrastructures routières et des aires piétonnes, et la plupart des croisements entre deux lignes de métro sont sécurisés par la présence d'échangeurs ferroviaires.
Réseau ferré
Le réseau de la métropole new-yorkaise est le plus étendu des États-Unis. Il dépend de plusieurs sociétés publiques et privées.
- Amtrak est la société américaine qui gère les lignes de chemin de fer pour les longues distances. Au départ de Pennsylvania Station, on trouve des liaisons pour Washington, DC, pour les États de la Nouvelle-Angleterre, et le centre des États-Unis.
- New Jersey Transit (NJ Transit) gère une dizaine de lignes de banlieues en direction du New Jersey, ainsi que des lignes de bus.
- Metropolitan Transportation Authority (MTA). Agence gouvernementale qui supervise le trafic voyageur de New York par le biais de plusieurs agences :
- MTA New York City Transit : le réseau principal du métro et des autobus de New York. Le métro est l’un des plus étendus au monde, ses 27 lignes totalisant 1 160 km et 469 stations. En 2002, environ 3,3 millions d’usagers l’empruntaient chaque jour. Les voies sont souterraines dans le cœur de Manhattan et souvent surélevées dans les autres quartiers. Le prix de base est de présentement 1,50$.
- MTA Metro-North Railroad : trains de banlieues au départ de Grand Central Terminal, à destination du Bronx, de comté de Westchester et du Connecticut.
- MTA Long Island Railroad : desserte complète de l’île de Long Island.
- Staten Island Rapid Transit : ligne non reliée au reste du réseau, qui traverse le district de Staten Island du nord au sud.
- Port Authority of New York and New Jersey : gère une autre de ligne de métro entre Manhattan et le New Jersey, et deux lignes à destination des aéroports de Newark (monorail) et John F. Kennedy International Airport (métro tramway rapide).
- Port Authority Trans-Hudson ou PATH : réseau de métro et de trains de banlieue qui assurent des liaisons entre Manhattan et plusieurs villes du New Jersey.
Aéroports
La ville de New York possède trois principaux aéroports :
- Le JFK International Airport, situé dans le quartier de Jamaica dans le Queens. Il a ouvert en 1948 et a été rebaptisé en l'honneur du président Kennedy, assassiné en 1963. Il dispose de quatre pistes, longues de 2 560 à 4 441 mètres. En 2002, le trafic était de l'ordre de 29 900 000 passagers, contre environ 41 millions en 2005. La plupart des avions en provenance de l'Europe atterissent à JFK, qui a notamment accueilli les aéronefs de type Concorde jusqu'en 2003.
- Le Newark Liberty International (Newark, New Jersey) : plus ancien aéroport new-yorkais, ouvert en 1928. Il est situé à 15 miles de Manhattan (soit 26 km). Il a cependant été récemment rénové, ce qui en fait l'un des aéroports les plus modernes de la côte est. Il assure les liaisons intérieures et internationales; en 2005, 33 millions de passagers ont transité par cet aéroport.
- Le La Guardia Airport (situé dans le quartier de Flushing dans le Queens). Il a ouvert en 1939, et est surtout réservé aux vols intérieurs américains. Son trafic était de l'ordre de 26 millions de passagers en 2005.
Ferries
Les ferries sont surtout gérés par la société privée NY Waterway, qui exploite plusieurs lignes sur la rivière Hudson . On trouve également le New York Water Taxi, entre Manhattan et Brooklyn, et la ligne Staten Island Ferry, exploitée par le New York City Department of Transportation, qui part de Battery Park, au sud de Manhattan. Des ferries assurent également la liaison jusqu'à Liberty Island (sur laquelle s'élève la Statue de la Liberté) et jusqu'à Ellis Island, où se trouve un musée sur l'arrivée des Européens.
Taxis
Il est très difficile d'imaginer les rues de la ville de New York, et plus particulièrement celles de Manhattan sans les célèbres taxis jaunes, que l'on retrouve dans les films et les séries TV.
Les taxis sont exploités par des sociétés privées, sous licence de la New York City Taxi & Limousine Commission. On en trouve deux sortes :
- Les « medallion » taxis, ou encore yellow cabs à la célèbre couleur jaune, que l’on peut prendre directement dans la rue. Ils desservent, selon la bonne volonté du chauffeur, les cinq districts de New York et une partie du New Jersey. En 2004, le prix minimal d’une course varie entre 2,5 $ et 3,5 $. Il convient en outre de donner un important pourboire au chauffeur. Les yellow cabs peuvent se trouver n'importe où dans Manhattan. D'ailleurs, ces taxis représentent la plupart des véhicules que l'on rencontre dans les rues de New York.
- Les « car services », que l'on doit appeler par téléphone, et dont la répartition est gérée par un centre informatisé. Ces cars services sont en conséquence plus onéreux que les yellow cabs, mais assurent d'avoir un véhicule lorsqu'on en a besoin.
Il existe également des taxis indépendants, qui ne présentent pas les labels exigés pour les yellow cabs, et qui sont d'ailleurs souvent d'une autre couleur que le jaune. Ils n'appartiennent à aucun réseau et ne jouissent d'aucune licence.
La vie à New York
On a souvent tendance à associer New York à des images qui reviennent souvent à la télévision: murs en brique, escaliers en fer, bouches d'égout fumantes, publicités sur les toits ou encore taxis jaunes. Mais au delà de ces stéréotypes, New York est un véritable melting pot, une ville qui contribue au mélange des cultures, des origines, et surtout une ville qui ne dort jamais. D'après le classement du groupe immobilier Knight Frank et Citi Private Bank, New York est la troisième ville la plus chère du monde (derrière Londres et Monaco) en ce qui concerne les prix de l'immobilier (25 600 euros par mètre carré dans les quartiers les plus chics)<ref>Rapport 2007, cité dans « A Londres, le mètre carré atteint des sommets », Le Figaro du 08/05/2007, Modèle:Lire en ligne</ref>.
Une ville cosmopolite
À certains égards, la ville de New York est davantage internationale qu’américaine. Elle accueille presque autant d’immigrants que Los Angeles. On peut entendre parler des centaines de langues différentes à New York. La tendance est au regroupement communautaire, et des quartiers entiers se sont formés selon les origines géographiques ou culturelles : irlandais, italiens (Little Italy), chinois (Chinatown), coréens, porto-ricains (Spanish Harlem, "El Barrio", là où est née la salsa), africains, juifs, polonais, russes, occupent chacun des enclaves dans la ville.
New York et les gratte-ciel
La ville de New York est difficilement dissociable de ses nombreux gratte-ciel, qui contribuent à rendre la Manhattan skyline reconnaissable de tous. Ainsi, la ville de New York a toujours été la « capitale mondiale des gratte ciel », avec des édifices immenses, et dont la notoriété est parfois universelle. On peut citer en premier lieu l'Empire State Building, sans doute le building le plus célèbre au monde. Le nom d'Empire State vient du fait qu'Empire State est le surnom de l'état de New York. La construction de l'Empire State Building a débuté en 1930, pour s'achever en 1931. Le style Art déco de cet immeuble lui donne un aspect sobre et robuste, et ses 381 mètres ont fait de lui le plus haut immeuble du monde pendant plusieurs décennies.
Le gratte-ciel préféré des New-Yorkais est le Chrysler Building, contemporain de l'Empire State Building, dont la construction s'est achevée en 1930. Construit à la gloire de Walter Chrysler sous la direction de William Van Alen, le Chrysler building, avec ses 320 mètres a été l'espace de quelques mois le plus haut immeuble de monde, avant d'être détrôné par l'Empire State Building. Le Chrysler Building demeure cependant le second immeuble le plus haut de la ville de New York, du moins avant la construction de la Freedom Tower en 2010.
La ville de New York présente également de nombreux autres buildings dont il serait difficile de dresser une liste exhaustive, cependant, on peut citer le Flatiron Building, considéré comme l'un des premiers gratte-ciel, le GE Building, gratte-ciel le plus élevé du Rockefeller Center avec 259 mètres, la Trump World Tower, tour d'habitation la plus haute du monde avec 262 mètres, le MetLife Building, et ses 246 mètres, le Woolworth Building situé dans le quartier financier et qui culmine à 241 mètres, ou encore le Solow Building, tout proche de Central Park et ses 210 mètres.
Pour davantage de descriptions, voir Les cinquante plus hauts immeubles de New York.
Divertissements
Les lieux de détente
Le tourisme tient une place importante dans la ville de New York où on trouve des centaines de lieux à visiter et d'endroits pour se divertir. 40 millions de touristes visitent la ville chaque année<ref>En 2006, 44,4 millions de visiteurs, dont 37,2 millions d'Américains ; NYC Statistics", NYC & Company.</ref>. Parmi les visites les plus fréquentes, on trouve le Radio City Music Hall, la statue de la Liberté, l’Empire State Building, le pont de Brooklyn et Ellis Island. Le World Trade Center était également une destination privilégiée avant le 11 septembre 2001, et depuis, Ground Zero attire également beaucoup de monde. Un lieu également très fréquenté est le magasin de jouets FAO Schwarz de Manhattan : on peut y voir de longues files d’attente sur les trottoirs.
Le matin de Thanksgiving (fin novembre), se déroule la Macy's Thanksgiving Day Parade, qui attire des milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs.
Le long de Broadway et à Times Square, on trouve une concentration de théâtres, de commerces et de lieux de divertissement. Parmi les salles de spectacles, on peut citer le Radio City Music Hall, le Carnegie Hall ou le Madison Square Garden.
Plusieurs lieux mythiques rappellent la place que New York a joué dans l'histoire du jazz. Le plus célèbre d'entre eux, le Blue Note Club, a accueilli les plus grandes légendes du jazz et continue à proposer deux concerts quotidiens à une clientèle de plus en plus composée de touristes.
New-York a été longtemps à l'origine de mouvements avant-gardistes en matière de musique rock, notamment dans le club CBGB qui a fermé ses portes en 2006.
Coney Island, au sud de Brooklyn, possède un parc de divertissements, comprenant l’Aquarium de New York, des jeux d’arcades et des attractions foraines : grande roue, de vieilles montagnes russes en bois, des auto-tamponneuses…
New York possède également d’importants parcs publics, parmi lesquels : Central Park, Riverside Park, Battery Park, Pelham Bay Park, Staten Island Greenbelt, Flushing Meadow Corona Park, Prospect Park. La ville possède aussi plusieurs zoos, parmi lesquels Central Park Zoo et le Bronx Zoo.
Sports
New York est l'une des villes américaines qui possède le plus d'équipes dans toutes les ligues professionnelles du pays, avec notamment deux équipes de football américain en NFL, et deux équipes de baseball en MLB. Cela traduit l'influence de la ville qui s'étend jusque dans le domaine sportif. Voici les principales équipes professionnelles:
Équipe | League | Stade | Création | Titres |
---|---|---|---|---|
New York Yankees | MLB (baseball) | Yankee Stadium | 1901 | 26 |
New York Mets | MLB (baseball) | Shea Stadium | 1962 | 2 |
New York Rangers | NHL (hockey sur glace) | Madison Square Garden | 1926 | 4 |
New York Islanders | NHL (hockey sur glace) | Nassau Veterans Memorial Coliseum | 1972 | 4 |
New York Giants | NFL (football US) | Giants Stadium | 1925 | 6 |
New York Jets | NFL (football US) | Giants Stadium | 1960 | 1 |
New York Dragons | AFL (football US en salle) | Nassau Veterans Memorial Coliseum | 1995 | 0 |
New York Knicks | NBA (basketball) | Madison Square Garden | 1946 | 2 |
New York Liberty | WNBA (basketball féminin) | Madison Square Garden | 1997 | 0 |
Red Bull New York | MLS (football/soccer) | Giants Stadium | 1996 | 0 |
La ville de New York est également le théâtre de l'un des tournois majeurs de la saison de tennis, avec l'US Open qui a lieu à la fin du mois d'août à Flushing Meadows (tournoi masculin et féminin). En outre, l'un des évènements sportifs majeurs de la saison d'athlétisme a également lieu dans Big Apple avec le très populaire Marathon de New York qui a lieu depuis 1970, et qui regroupe en moyenne plus de 30 000 participants.
Criminalité et sécurité
Comme dans le reste des États-Unis, la criminalité et la délinquance ont diminué au début des années 1990 à New York. Cette réussite est à mettre sur le compte de l'action du maire de la ville, Rudolph Giuliani, entre 1993 et 1998. Durant cette période, le nombre de meurtres par an a été divisé par plus de trois, passant de 2 245 à 633, pour une population de 10 millions d'habitants<ref>Chiffres cités dans Jean-François Revel, L’obsession anti-américaine, Paris, Plon, 2002, ISBN 2259194494, page 150 ; voir aussi KASPI A., DURPAIRE F., HARTER H., LHERM A., La civilisation américaine, Paris, PUF, 2004, page 145 ; sur la violence, lire Alain Bauer, Emile Pérez, L’Amérique, la violence, le crime, les réalités et les mythes, Paris, P.U.F., 2000</ref>. Parallèlement on assiste à une augmentation du nombre de bavures dont la plus célèbre est sûrement l'assassinat d'Amadou Diallo en 1999. Ces résultats sont la conséquence :
- de la « tolérance zéro »,
- de la baisse du chômage,
- de la réhabilitation des quartiers du nord de Manhattan, par exemple de Harlem,
- de l'intégration des minorités ethniques dans les forces de l'ordre,
- d'un travail concerté des diverses institutions municipales, en particulier des écoles.
Le sentiment d'insécurité a baissé et il est tout à fait possible de se promener sans crainte dans tous les quartiers de Manhattan. Il est seulement conseillé aux touristes de faire plus attention la nuit et d'éviter alors Central Park.
New York dans les arts
Musées
Chaque année est organisée une foire d'art contemporain à New York, considérée comme la deuxième des États-Unis (154 galeries, 340 exposants en 2006)<ref>Le Monde web, 13/03/2006</ref>, derrière celle de Miami.
La peinture à New York
L'école de New York inaugure l'expressionnisme abstrait pendant la Seconde Guerre mondiale et qui se divise en deux tendances principales : l'« Action Painting » et le « Colorfield Painting ». Les premiers représentants de ce courant artistique sont Willem de Kooning, Clyfford Still, Jackson Pollock, Mark Rothko ou encore Ad Reinhardt. Ces artistes sont suivis par une génération de femmes comme Joan Mitchell, Helen Frankenthaler et Lee Krasner. Viennent ensuite les artistes new-yorkais, du Pop Art comme Andy Warhol, Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat et de l'art conceptuel comme Robert Morris, qui montrent la vitalité de New York dans le domaine de l'art contemporain.
New York au cinéma
La ville de New York est le théâtre de très nombreux films et de très nombreuses séries télévisées. Ceci s'explique par le fait que le cadre de Big Apple est propice aux tournages, avec les gratte-ciels et la multitude de petits quartiers qui correspondent à plusieurs modes de vie. Les personnages des films se déroulant à New York peuvent ainsi être de toutes origines, avoir toute sortes d'emplois, ce qui renforce cette image de melting-pot qu'il s'agit parfois de montrer dans ces mêmes films ou séries.
Les films célèbres qui se déroulent à New York sont légion, et la ville sert de décor à tous les genres cinématographiques. On peut tout d'abord citer New York, New York ou Gangs of New York du réalisateur new-yorkais Martin Scorsese, Manhattan de Woody Allen et les comédies musicales Un jour à New York, Beau fixe sur New York, West Side Story et Fame. Dans un autre genre, les trois versions de King Kong ont toutes pour cadre New York, ainsi que Le Parrain et Les Affranchis, qui traitent de la mafia, ou encore dans un registre plus comique Un prince à New York, avec Eddie Murphy, Madagascar des studios Dreamworks ou Le Gendarme à New York avec Louis de Funès. Les trois adaptations cinématographiques du comics Spiderman mettent largement en valeur l'architecture new yorkaise, notamment lors des séquences où l'homme-araignée se déplace de bâtiment en bâtiment dans la ville.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont également inspiré plusieurs réalisateurs, qui ont mis en images soit les attaques terroristes elles-mêmes, soit l'impact qu'elles ont eu sur la ville et ses habitants. Ainsi le générique de La 25e heure, de Spike Lee, montre-t-il des faisceaux lumineux sous plusieurs angles, avant qu'un plan plus large ne révèle que ce sont ceux qui s'élèvent vers le ciel pour remplacer les tours du World Trade Center désormais disparues. Le film The Guys avec Sigourney Weaver sorti en 2002 traitait, lui, de la difficulté d'oublier ces événements et de surmonter l'absence des personnes décédées ce jour-là. La même année, 11'09"01 (Onze minutes, neuf secondes, une image) réunissait onze réalisateurs d'origines diverses, chacun montrant un point de vue différent sur les attentats. En 2004, Michael Moore incluait dans son documentaire Fahrenheit 9/11 de nombreuses séquences des attaques. Le film World Trade Center d'Oliver Stone dépeint, lui, la chronologie de cette journée à travers le regard de deux pompiers, l'un d'eux étant interprété par Nicolas Cage. C'est la première grande production hollywoodienne à traiter de manière directe ces attentats.
New York à la télévision
Parmi les sitcom (séries TV à tendance comique) les plus connues qui se déroulent à New York, on peut citer Friends (sans doute la plus célèbre qui, durant dix années a intégré la ville de New York à la série, avec les plans de la ville que l'on voit dans tous les épisodes, les visites de lieux célèbres…), mais aussi Spin City ou Will and Grace par exemple. Cependant, la série récente qui a le plus mis Big Apple en valeur est incontestablement Sex and the city puisque, tournée sur place, au cœur de la mégapole, elle a mis la ville au premier plan. New York a ainsi été envisagé par les créateurs non comme un simple décor, mais comme la « cinquième dame » de la série, s'ajoutant aux quatre héroïnes. La ville est absolument indissociable de la série et les scénaristes ont toujours tenté d'ancrer les épisodes dans la réalité new-yorkaise, par exemple en faisant dîner les personnages dans des restaurants réels et à la mode au moment du tournage. Enfin, ils ont fait évoluer les personnages en même temps que la ville, faisant emménager Samantha dans un loft du Meatpacking district, au sud de Manhattan, juste au moment où celui-ci émergeait comme un quartier résidentiel (et non plus industriel) très à la mode. Miranda, quant à elle, est contrainte de déménager à Brooklyn pour trouver un logement qui pourra accueillir sa nouvelle famille agrandie, un exemple révélateur de la hausse des prix de l'immobilier dans Manhattan, qui a contraint de nombreuses personnes - même aisées - à aller vivre dans les autres boroughs (districts).
New York inspire aussi beaucoup les auteurs de séries policières. On retrouve ainsi toutes sortes de séries qui traitent des affaires criminelles dans la ville de New York, avec par exemple Les Experts : Manhattan, FBI : portés disparus, New York police judiciaire, ou encore New York 911 qui traite davantage du rôle des pompiers et des services de secours à New York.
New York dans la littérature
Comme c'est le cas dans le domaine de la télévision, la ville de New York est une source d'inspiration pour de nombreux écrivains, parfois eux-mêmes originaires de la ville, qui ont soit consacré leur livre à New York, soit pris Big Apple comme cadre pour leur histoire. Voici les œuvres les plus célèbres qui mettent en scène New York.
- Auteurs américains
- Walt Whitman : Les Feuilles d'herbe (Leaves of Grass)
- John Dos Passos : Manhattan Transfer
- Edith Wharton : Le Temps de l'innocence (The Age of Innocence)
- Henry James : La Scène américaine (The American Scene)
- Chester Himes : La Reine des pommes
- Paul Auster : Trilogie new-yorkaise, La Cité de verre (City of Glass), Moon Palace, Brooklyn Follies
- Jerome Charyn : Marilyn la dingue,Zyeux bleus, Kermesse à Manhattan,Bronx Boy
- Washington Irving : Histoire de New York - depuis le commencement du monde jusqu'à la fin de la domination hollandaise - par Diedrick Knickerbocker [1824], éd. établie par Valentin Fonteray, Paris, Editions Amsterdam, 2006 (il s'agit d'un roman historique parodique, considéré comme l'un des livres fondateurs de la littérature américaine).
- Thomas Kelly : Le Ventre de New York
- Herbert Lieberman : Nécropolis
- Colum McCann : Les saisons de la nuit
- Tom Wolfe : Le Bûcher des vanités (The Bonfire of the Vanities)
- Bret Easton Ellis : American Psycho
- Caleb Carr : L'Aliéniste
- Ed McBain : Chroniques du 87Modèle:E District
- Ralph Ellison : L'Homme Invisible
- Toni Morrison : Jazz
- Hubert Selby : Last exit to Brooklyn
- James Baldwin : Harlem Quartet
- Cecily von Ziegesar: "Gossip Girl" Tomes 1 à 9
- Auteurs francophones
- Louis-Ferdinand Céline : Voyage au bout de la nuit
- Didier Decoin : Abraham de Brooklyn
- Claude Simon : Les Corps conducteurs
- Maud Tabachnik : New York, Balafres
- Georges Simenon : Maigret à New York
New York dans la musique
La ville donne une place importante aux lieux de concerts, et entre autres aux clubs de jazz, mais l'industrie musicale a également été très inspirée par New York, ses différents quartiers, sa population, et son atmosphère particulière. La chanson la plus célèbre est probablement New York, New York, composée par John Kander et écrite par Fred Ebb pour Liza Minnelli, puis reprise par Frank Sinatra. Ce standard glorifie New York comme la ville de tous les possibles, magnifiant son pouvoir d'attraction sur le reste du monde.
Si certains déclarent leur amour à la ville tout entière (I Love New York de Madonna; Englishman in New York de Sting du groupe The Police; New York City Serenade de Bruce Springsteen; New York Bryan Adams, ou encore NYC du groupe local Interpol), "An Open Letter To NYC" des Beastie Boys, d'autres choisissent de n'évoquer que certains quartiers (Chelsea Morning, de Joni Mitchell; Coney Island Baby, de Lou Reed; Harlem, de Duke Ellington; Central Park West, de John Coltrane; Tribeca, de Kenny G), voire certaines rues (Seventh Avenue, de Rosanne Cash; Positively 4th Street, de Bob Dylan; Union Square, de Tom Waits; Avenue B, d'Iggy Pop) ou certains éléments de l'architecture new-yorkaise (Queensboro Bridge, de David Mead; Times Square, de Marianne Faithfull; Empire State Building, de Randy Newman). D'autres encore évoquent les transports de la ville, que ce soit ses taxis (Cabbies on Crack, de Ramones) ou son métro (My My Metrocard, de Le Tigre; Subway Train, de The New York Dolls; Take the A Train, morceau écrit par Duke Ellington et Billy Strayhorn; Take the L Train (To 8 Ave.), de Brooklyn Funk Essentials). On peut ausi évoquer ici des artistes anglais comme Sting qui a célébré la Big Apple avec sa chanson "Englishman in New York", ou le groupe glam-rock T-Rex avec la simplement nommée "New York City" ou encore Sex Pistols avec "New York". Les Irlandais des Pogues ont également fait leur tribut à la ville avec "Fairy Tales in New York".
On peut aussi noter que la vogue new-yorkaise des années 1970-1980 a vu le « déménagement » de deux Anglais à New York, tous deux sur les bords de Central Park : Mick Jagger et John Lennon, qui y a été assassiné, pour des motifs encore obscurs. On trouve par exemple mention de New York dans la chanson Shattered des Rolling Stones, sur l'album Some Girls en 1978. Plus récemment, les Strokes, groupe américain, parlent aussi de leur ville dans "New York City Cops" ou encore le groupe antifolk français Herman Düne avec "Take him back to New York City".
Rock
New York tient une grande place dans l'histoire du Rock, en partie grâce au bon nombre de salles de concerts et divers clubs de la ville, qui ont permis à de nombreux groupes de se faire connaître. Aujourd'hui le rock new-yorkais se diversifie, lorgnant du côté de l'emo avec des groupes tels que Matchbook Romance ou encore des groupes plus détonnants et plus vintage comme les Yeah Yeah Yeah's ou encore Le Tigre. Mais au milieu de cette effervescence, le rock new-yorkais renoue avec ses origines, un rock fort, puissant grâce à des guitares bien senties et une voix particulière représenté par des groupes tels que les Strokes.
Musique classique
La ville se distingue avec l'Orchestre philharmonique de Brooklyn, l'Orpheus Chamber Orchestra et le mondialement célèbre Orchestre philharmonique de New York, dirigé notamment par Pierre Boulez, Leonard Bernstein ou Arturo Toscanini.
Jazz
Bien que né à La Nouvelle-Orléans, c'est à New York que le jazz s'épanouit. A partir des années 1930, Harlem devient la capitale du monde noir américain, une Mecque pour l'intelligensia noire. Les musiciens affluent à Harlem et l'on voit se constituer de nombreuses formations qui donneront naissance à de nouveaux styles de jazz. Accompagné de George Gershwin, Maurice Ravel fréquenta les clubs de jazz de Harlem lors de sa tournée américaine de 1928.
Les compositeurs et interprètes de jazz ont souvent célébré la ville dans leurs œuvres musicales. Parmi les nombreux standards, on peut recenser:
- Autumn In New York, composé par Vernon Duke et interprété, entre autres, par Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Chet Baker et Harry Connick Jr.
- Christmas Night in Harlem de Mitchell Parish et Raymond Scott, interprété par Louis Armstrong ou Jack Teagarden
- Drop Me Off in Harlem, originellement de Duke Ellington mais également repris par Louis Armstrong et Johnny Hodges
- How About You?, composé par Ralph Freed et Burton Lane, et interprété par Chet Baker, Bill Evans, Judy Garland, Oscar Peterson ou encore Frank Sinatra
- Manhattan de Richard Rodgers et Lorenz Hart, interprété par Tony Bennett, Bing Crosby, Ella Fitzgerald, John Pizzarelli et beaucoup d'autres.
Duke Ellington, pour sa part, a souvent mis en avant le quartier de Harlem dans ses compositions, et notamment dans Echoes of Harlem, Harmony in Harlem, Harlem River Quiver, Harlemania, Harlem Twist (East St. Louis Toodle-oo), Harlem Air Shaft et Blue Belles O'
Variétés
Le duo Simon and Garfunkel a aussi inclus l'univers new-yorkais dans nombre de ses chansons, parmi lesquelles: At The Zoo, Bleecker Street, The Boxer, The 59th Street Bridge Song (Feelin' Groovy) ou encore The Only Living Boy In New York.
Le groupe Genesis compte aussi la ville comme un élément principal de son album The Lamb lies down on Broadway (1974). Notamment, les chansons Back in N.Y.C., Broadway Melody of 1974, In the Cage et The Light Lies Down on Broadway lui sont toutes consacrées de manière plus ou moins directe.
Dans sa chanson No hay marche en Nueva York la chanteuse du groupe espagnol Mecano exprime sa désillusion par rapport à l'image donnée dans les téléfilms.
Rap
C'est surtout la violence et les rues de New York (et particulièrement du Bronx) que les rappeurs américains mettent en avant dans certaines de leurs chansons. On peut par exemple citer:
- Bronx Keeps Creating It, Bronx Tale et King of N.Y., du rappeur d'origine latino-américaine Fat Joe
- Brooklyn Zoo, interprété par Ol' Dirty Bastard
- New York Shit de Prodigy du groupe Mobb Deep
- Brooklyn's Finest, interprété par Jay-Z et accompagné par The Notorious B.I.G.
- 5 Boroughs de KRS-One, accompagné de Bounty Killer, Buckshot, Cam'Ron, Keith Murray, Killah Priest, Prodigy of Mobb Deep, Redman, Rev. Run, et Vigilante
- I Run New York, du rappeur 50 Cent chantant avec Tony Yayo
- New York Shit, de Busta Rhymes
- To the 5 boroughs des Beastie Boys
- New York of Rakim produced by DJ Premier
- New York de Ja Rule featuring Fat Joe et Jadakiss
- "An Open Letter to NYC" des Beastie Boys
Artistes francophones
Parmi les artistes francophones qui ont mis en scène New York dans leurs chansons, on peut citer:
- Le duo Renaud / Axelle Red (Manhattan-Kaboul)
- Téléphone (New York avec toi)
- Serge Gainsbourg (New York, USA)
- Louise Attaque (Manhattan).
- Claude Nougaro (Nougayork).
- Michel Sardou (Chanteur de jazz)
- Yves Simon (J'ai rêvé New York, Manhattan)
Personnages célèbres
Cinéma
De très nombreux acteurs, réalisateurs, scénaristes sont originaires de New York, même si la plupart des activités du septième art sont situées à Hollywood en Californie.
Parmi les réalisateurs les plus célèbres, on retrouve Woody Allen, né à Brooklyn en 1935, Martin Scorsese, né dans le Queens en 1942, László Benedek, d'origine hongroise mais décédé à New York, Stanley Kramer né à Brooklyn, Stanley Kubrick né dans le Bronx, Jerome Robbins, Herbert Ross, Oliver Stone, Jerry Schatzberg ou encore Amos Kollek, qui bien qu'originaire d'Israël, tourne quasiment tous ses films à New York.
Les acteurs et actrices célèbres originaires de Big Apple sont très nombreux. Les plus illustres sont Robert De Niro, Al Pacino, David Schwimmer pour les hommes, Shirley Booth, Joan Crawford, Susan Hayward, Judy Holliday, Geraldine Page, Scarlett Johansson,Ashley Olsen ou encore Jennifer Aniston.
Physique
La ville de New York a formé de nombreux prix Nobel de Physique, notamment grâce à la Bronx High School of sciences, ainsi qu'à la prestigieuse université de Columbia. Parmi les grands physiciens de la ville de New York, on retrouve Richard Feynman, Melvin Schwartz, Sheldon Lee Glashow, Steven Weinberg, Charles Harding Townes, Russell Hulse, H. David Politzer ou encore Roy J. Glauber, tous lauréats du prix Nobel.
Journalisme et littérature
Le New York Times est l'un des journaux les plus lus et les plus prestigieux au monde. Cependant, ce journal n'est qu'un exemple de la puissance de la presse new-yorkaise. Ainsi, de nombreux journalistes brillants sont originaires de Big Apple parmi lesquels William Sherman, William Safire, Joseph Lelyveld ou encore William Taubman, tous vainqueurs du Prix Pulitzer, remis chaque année à Manhattan dans l'Université de Columbia.
Chanson
Big Apple est une ville monde, un carrefour des cultures et des civilisations, ce qui se retrouve dans les arts, ou encore la chanson, de telle sorte que de nombreux artistes, originaires de différentes régions de la planète sont nés et ont grandi dans la ville de New York. On peut ainsi prendre l'exemple de Jennifer Lopez, chanteuse et actrice née dans le Bronx, P.Diddy rappeur né à Harlem, LL Cool J chanteur né dans le Queens, Jake Shears [Scissor sisters] Mariah Carey, née à Staten Island, 50 cent (Curtis Jackson), rappeur né dans le Queens, Notorious B.I.G rappeur (assassiné) né a Brooklyn, John Frusciante, guitariste des Red Hot Chili Peppers né a Staten Island, Tupac Shakur (2 Pac), rappeur (assassiné) né à Brooklyn, Nas rappeur né dans le Queens, ainsi que les rappeurs du Wu-Tang Clan de Staten Island. Ces artistes ne représentent cependant qu'une infime partie des chanteurs originaires de la ville.
Galerie d'images
Fichier:World-Trade-Center 01.jpg
Album de 77 photos à l'époque des Tours jumelles: http://artcade.chez-alice.fr/New-York/index.html
Vue panoramique de Manhattan prise à partir de l'Empire State Building
Vue panoramique de Manhattan prise à partir de l'Empire State Building
Vue panoramique du pont de Brooklyn et de la pointe de Manhattan, prise à partir du pont de Manhattan
Vue panoramique du pont de Brooklyn et de la pointe de Manhattan, prise à partir du pont de Manhattan
- A street in New York City.JPG
Une rue de Manhattan
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Taxis sortant du Murray Hill Tunnel
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Quartier de Chinatown
- Ground Zero 2.JPG
Ground Zero WTC
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Mairie de New York
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Gare Grand Central
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Cinquième avenue
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La Trump Tower
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Bibliothèque de l'Université de Columbia
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Bourse NYSE, Wall Street
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L'Helmsley Building et le MetLife Building
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The Riverside Church
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The Cathedral Of St John The Divine
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Taxi aquatique
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Autre vue du Pont de Brooklyn
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Strawberry Fields
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South Street Seaport
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8th Avenue
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22nd Street
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NYSE Stars&Stripes
Villes jumelées
La ville de New York possède douze sister cities (« villes jumelles »), situées sur les cinq continents. Voici ces douze villes et la date des accords entre la municipalité de New York et ces villes :
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Voir aussi
Notes
<references/>
Bibliographie
En français
- Jérôme Charyn, Cécile Bloc-Rodot (traduction), New York : Chronique d'une ville sauvage, Paris, Gallimard, 1994, Collection : Découvertes Gallimard, 176 pages, ISBN 2070532194
- John Tauranac, Arthus Bertrand (photographies), New York vu d'en haut : Une histoire d'architecture, Paris, éditions de La Martinière, 2002, Collection : Vu d'en haut, 154 pages, ISBN 2732428671
- Diedrick Knickerbocker, Washington Irving, Valentin Fonteray, Histoire de New York. Depuis le commencement du monde jusqu'à la fin de la domination hollandaise, Paris, éditions Amsterdam, 2006, 377 pages, ISBN 2915547157
- François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005, Collection : Histoire des grandes villes, 378 pages, ISBN 2213618569
- Pierre de Charentenay, Un Européen à New York, Paris, Bayard Centurion, 2005, Collection : Études, 374 pages, ISBN 2227475021
- Bruce Marshall, Christopher Gray, Lucie Delplanque (traduction), New York : Cité géante, Paris, Gründ, 2005, 304 pages, ISBN 2700011902
- Roger Brunet (dir.), Géographie universelle : États-Unis, Canada, Paris, Hachette, 1992
- Jorg Brockmann, Bill Harris New York, Mille Monuments, Mengès, 2002.
- Catherine Pouzolet, New York, New York, espace, pouvoir, citoyenneté dans une ville-monde, Paris, Belin, 2000, 348 p.
- Catherine Pouzolet, New York. Construction historique d'une métropole, Paris, Ellipses, 1999, Modèle:ISBN
En anglais
- The Encyclopedia of New York City, (ed. by) Kenneth T. Jackson, 1995
- Gotham: A History of New York City to 1898, Edwin G. Burrows and Mike Wallace, 1998
- (Anthony Burgess's) New York|New York, Anthony Burgess, 1976
- Here is New York, E. B. White, 1949
- The Colossus of New York: A City in 13 Parts, Colson Whitehead, 2003
Liens internes
- New York (État)
- Les cinquante plus hauts immeubles de New York
- Lycée français de New York
- Blackout du 14 août 2003
- Modèle:Audio la prononciation de New York en anglais.
Liens externes
- Vue satellite de Manhattan
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