Emeutes de Campton
| Emeutes de Campton Histoire de Campton | |
|---|---|
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| Pays | Simland 
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| État | Queens 
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| Ville | Campton
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| Causes et conséquences | |
| Causes | Bavures policières, tensions raciales et sociales. |
| Conséquences | réforme de la police, 2ème Guerre des Gangs. |
| Dates | |
| Début | 1992 |
| Fin | 1995 |
| Localisation | |
| Quartiers | Ghettos de Campton |
| Statistiques | |
| Couts dégradations | 70 millions de Dollars Queensiens |
| Nombre de victimes | 1.200 |
| Plus grande manifestation | 400.000 personnes le 23 juin 1992 |
| Plus gros dégats | ghetto de South Campton |
Sommaire
Présentation
Les Emeutes de Campton sont une partie de l'histoire contemporaine de la ville de Campton au Queens ayant conduit à une guerre des gangs meurtrière et ayant conduit à l'abolition des arrêtés municipaux à caractère rascite au sein de la Police, de l'Administration et des principales entreprises de la ville. Au départ, il s'agit d'une revendication des minorités ethniques qui s'estiment victime d'actes racistes,de bavures policières et complètement mise à l'écart. C'est le cas chez les afro-simlandais et les latino-papaïottes. Ces populations vivant dans les ghettos de Campton ont mauvaise réputation auprès de la majorité de la population qui les stigmatisent. Toutes ces situations vont conduire à des manifestations puis à partir de 1992 à des émeutes qui vont avoir lieu partout dans la ville.
Ce sont les plus grosses émeutes de la ville depuis sa création qui conduiront à une très forte poussée de la droite conservatrice et de l'extrême droite sur le plan politique mais aussi à de nombreux programmes visant à améliorer le quotidien de ses quartiers. C'est l’événement social le plus marquant du 20ème siècle pour la Ville et les conséquences sont encore fortes aujourd'hui soit 15 ans après.
Début des tensions (1989-1992)
Tout au long des années 80 une vague de racisme, de xénophobie et de stigmatisations se fait sentir auprès des populations afro-simlandaises et latino-papaîottes à cause de la guerre des gang de Campton qui prend énormement d'ampleur dans les ghettos de Campton. Ces populations sont accusés de perpétuer cette guerre et d'être responsable de la mauvaise réputation des ghettos.
En 1988, une manifestation réunissant près de 40.000 personnes en majorité des afro-simlandais dénonce le racisme et la stigmatisation ainsi que la guerre des gangs. La police intervient et utilise des moyens très radicaux pour venir à bout des manifestants. En 1989, une autre manifestation d'afro-simlandais et de latino réclame l'abolition des arrêtes municipaux à caractère raciste et des droits civiques à l'image de ce qui s'est passé aux USA dans les années 60. Une première manifestation va tourner au drame car elle sera réprimandée par des groupes néo-nazis de blancs. La deuxième plus pacifique se fera réprimandée par la violence policière.
En 1990, les manifestations prennent de l'ampleur avec les élections municipales qui élisent Fabrice Barbont à la tête de la Ville qui promet la création de droits civiques pour la population afro-simlandaise et latino-papaïotte. En 1991, une autre manifestation voit le jour réunissant près de 200.000 personnes. Là aussi la réprimande est de mise, les manifestants vont se faire connaître avec la célèbre phrase " I can't breathe"(je ne peux pas respirer) pour dénoncer l'ambiance qui règne dans la ville.
Le 23 juin 1992, Campton va assister à sa plus grande manifestation sociale de son histoire, près de 400.000 manifestants vont dans les rues pour dénoncer les actes de bavures policières, les actes racistes envers les minorités. Cette manifestation sera pacifique mais la Police va commettre une grosse bavure en tirant à balle réelle sur un cortège de jeunes adoslescents prétextant "un danger immédiat". Cette bavure va provoquer une grosse colère chez les manifestants qui va tourner à l'émeute. Il y aura 13 morts dont 3 policiers.
La période des émeutes(1992-1995)
En 1992,des émeutes vont éclater dans les ghettos de Campton et plus particulièrement à South Campton, Baxter ou encore Mullholland. Des voitures et des poubelles vont brûlées puis ça sera au tour des bâtiments officiels d'être la cible des émeutiers. Pendant ce temps -là les manifestations pacifiques se poursuivent en centre -ville. Barbont , maire de la Ville fait intervenir l'Armée du Queens pour apaiser la situation mais cela ne va faire que renforcer la colère des manifestants et les émeutes vont se multiplier dès 1992 à tout les ghettos de Campton. Malgrè les déclarations de Barbont pour apaiser la situation une déclaration du maire va mettre les feux au poudre. Celui-ci va déclarer: "il faudra raser ces quartiers de parasites".
Dans le même temps des tensions se multiplient entre les gangs des ghettos qui profitent des événements pour asseoir leur domination. Les Crips et les Bloods seront tenus responsables de certaines émeutes.
La situation s'apaisera en 1993 malgré quelques actes isolés. le 23 novembre 1993, 100.000 personnes se réunissent devant la mairie pour réclamer le départ du maire qu'ils jugent incapable de résoudre la guerre des gangs et le problème des ghettos. Une proposition de droits civiques est refusée au Conseil Municipal par la droite qui estime ce texte encore plus communautaire qu'auparavant. la gauche au pouvoir est obligée de revoir sa copie. Barbont fera plusieurs visites dans les ghettos sans jamais être accepter par la population.
En 1994, le 24 juin, les Crips et les Bloods provoquent des émeutes pour semer le désordre dans le quartier de South Campton, la police intervient mais a du mal à endiguer le phénomène qui se propage une fois de plus à tous les ghettos. En centre-ville, les manifestations réclamant le départ de Barbont se font de plus en plus importantes, le maire appelle une fois de plus l'Armée du Queens à la rescousse.
En 1995, les élections municipales sont lancées et tournent autour des émeutes et de la guerre des gangs. Un groupe représentant les intérêts des populations des ghettos se présente le groupe "I can't Breathe". Par peur de se faire éjecter, Barbont ne se représente pas et laisse la place à Michaêl Braver, un membre du QSP blanc qui revendique des droits civiques pour les populations des ghettos. Une partie du groupe "I Can't Breathe" s'unit à sa cause tandis qu'une autre se méfie prétextant un opportunisme politique.
Pendant les élections, de nouvelles émeutes éclatent mais ne durent que 2 jours puisque le candidat Braver viendra dans les ghettos manifester avec des populations blanches pour manifester leur "plein soutien" aux droits civiques et l'amélioration des ghettos. Cette manifestation de soutien en entraînera d'autres à travers la ville. Braver sera élu très largement maire de Campton et Barbont devra répondre à plusieurs procès pour actes racistes, xénophobes ou encore bavures policières.
Les conséquences (depuis 1995)
Les conséquences de ces émeutes qui ont duré 3 ans seront sans appel, la municipalité va lancer un programme de réhabilitation des ghettos toujours en vigueur aujourd'hui, les droits civiques seront votés très largement par toute la classe politique souhaitant en finir avec les émeutes et une réforme de la Police est engagée en profondeur.
La vague d'émeute s'arrêtera là et plusieurs membres de gangs seront arrêtés. Plusieurs ghettos vont connaître des changements urbanistiques profonds et la population ne sera plus victime d'actes jugés racistes ou stigmatisant.
Mais les conséquences négatives seront également nombreuses puisque la population blanche évitera à tout prix ces quartiers jugés dangereux, certains groupes racistes prônant la suprématie blanche seront crées. Il reste beaucoup de tensions sociales et ethniques malgré les efforts de la municipalité et les ghettos sont toujours victimes d'actes racistes, du chômage et de l'insécurité qui y règne.
Les Emeutes de Campton ont marqué profondément le paysage social et urbanistique de la ville. Des associations comme "I Can't Breathe" sont toujours présentes pour dénoncer les actes mais les gangs sont toujours présents dans ces quartiers et les rivalités ont repris depuis 2008 sur fond de crise économique.
Toutefois, on observe une évolution concernant les minorités ethniques puisque celles-ci sont de plus en plus intégrés à la population même si elles restent confinés dans les ghettos. L'élection récente de James Richardson en 2015, un latino-papaïotte a réveillé de nouveaux espoirs pour l'intégration des minorités ethniques dans la ville et ont prouvé un changement de mentalité en 15 20 ans.
