Architecture à Simland

Un article de WikiSimland 3.0.
Aller à : navigation, rechercher


Université Nationale de Simland UNS-logo.png
Cette page fait partie du programme universitaire de L'Université Nationale de Simland.


« Je suis toujours prêt à apprendre, bien que je n'aime pas toujours qu'on me donne des leçons » Winston Churchill


La Nation de Simland a une histoire relativement récente et les Simtèques ou les Mayens n'ont pas laissé de bâtiments aussi spectaculaires qu'au Mexique ou au Pérou. C'est pourquoi l'architecture simlandaise est marquée par la modernité et l'on pense spontanément À l'architecture coloniale des villes du sud ainsi qu'aux gratte-ciels des XIXe siècle et XXe siècle comme symboles de cette modernité. Compte tenu de l'originalité du peuplement simlandais, il faut s'interroger sur le caractère spécifique de l'art du pays : existe-t-il une architecture spécifiquement simlandaise ? Ou bien n'est-elle que la pâle copie de traditions européennes et américaine ? L’architecture a Simland est diverse selon les régions et s'est construite grâce aux apports extérieurs. Il semble que cette architecture soit marquée par l'éclectisme, ce qui ne peut surprendre dans une société multiculturelle.


L'architecture des Mayens sur le territoire actuel de Simland

Les pyramides Simtèques de Ramur City datent du Ier siècle après JC et comptent parmi les monuments les plus anciens du territoire.
Les vestiges d'architecture les plus anciens a Simland se répartissent en deux foyers principaux : le premier se situe dans le sud du pays, où l'on trouve des témoignages très anciens de la culture Simtèques qui construisait des tertres zoomorphes et des pyramides de terre pour enterrer leurs morts. Aujourd'hui, les vestiges de Ramur City et d'Utopia sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO avec plus de 50 temples.

Le Middle West est la seconde région qui abritait des civilisations indiennes disparues au moment de la conquête coloniale du territoire. Les seuls témoignages restant sont des vestiges des villages des indiens Soweks dans le nord du pays. Cependant, la ville de Ckrystahalen Méridionie, berceau de la Première Nation Astydcave a su préserver des témoignages de cette civilisation dans la vieille ville, classé aujourd'hui patrimoine de l'humanité.


L'architecture coloniale (XVIe - XVIIIe siècle)

Le port de la jeune cité simérindienne d'Utopia.
Lorsque les Européens s'installent a Simland, ils apportent avec eux leurs traditions architecturales et leurs techniques de construction. L'architecture coloniale est évidemment soumise aux influences occidentales. La construction est alors dépendante des matériaux disponibles sur place : le bois et la brique sont les éléments omniprésents des édifices anglais du comptoir de Santa Maria par exemple. Elle est aussi liée à la logique de colonisation qui donne lieu à une appropriation politique de l'espace par la métropole (palais du gouverneur, forts). La marque de la domination européenne est aussi économique (douanes, plantations, entrepôts) et religieuse (églises, temples protestants, missions franciscaines et jésuites).


L'influence hispanique dans le sud

Azulezos de l'Eglesia azul
L'exploration espagnole du Sud-ouest simlandais commence dans les années 1560. Le conquistador Francisco de Orellana parcourt cette région à la recherche des mythiques cités d'or des Mayens. Les Espagnols ont finalement conquis les villages Simtèques, ce qui permit aux Espagnols de récupérer un butin impressionnant. Les côtes de la péninsule comoréenne et des Apach reçurent à leur tour leurs premières colonies en 1592 (Utopia) et en 1594 (Aceira), où cependant le développement de ports prospères (fournissant perles et poissons) permit un développement pacifique de ce qui restera les plus anciennes cités coloniales Simlandaises.

L'architecture des villes du sud mêle ainsi les influences indiennes et espagnoles. Les bâtisses sont longues et possèdent des patios. La chapelle de l'Eglesia azul d'Utopia date de 1610 et emploie la technique de l'adobe qui donne à cet édifice religieux une massivité et une austérité frappantes.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Espagnols fondent une série de forts (presidios) dans le sud-ouest et sur le littoral comorien. Ils créent également tout un réseau de missions destinées à évangéliser les Amérindiens.

La domination espagnole concerne également le sud du Queens bien avant le début de la domination britannique avec la perte d'Alianza en 1605. Ici, l'influence espagnole se retrouve dans le quartier français d'Alianza par exemple. Les Espagnols construisirent aussi des forts qui demeurent les rares vestiges architecturaux de la présence espagnole au XVIIe siècle au Queens.



L'influence anglaise sur la côte est

Vue du Vieux Port de Santa Maria
L'architecture coloniale ou « victorienne » de Simland est marquée par le modèle anglais. Mais les différences climatiques et religieuses introduisent des éléments américains. Le puritanisme impose des lieux de culte simples et sobres, dégagés de toute ornementation ostentatoire. Au XVIIIe siècle se développent le style géorgien et le palladianisme à partir des villes coloniales britanniques comme Santa Maria, Mercentille, Lillianport, Medrean City, Crampton, Greenvale,...


Le style colonial britannique associe des matériaux que l'on retrouve dans les états du centre de Simland : la brique rouge, le bois peint en blanc et l'ardoise bleue pour le toit à double pente. Il s'inspire de l'architecture baroque anglaise et sert de modèle aux demeures des planteurs et des riches marchands de la côte atlantique. Les principes de construction sont la symétrie axiale, l'importance du bâtiment central et le souci des proportions.

Le lycée Jefferson de Lillianport, 1714, style géorgien
Dans l'architecture religieuse, les éléments communs sont l'utilisation de la brique, parfois du stuc imitant la pierre et d'une flèche unique qui surmonte l'entrée précédée d'un portique à fronton triangulaire.

C'est également pendant cette période que les villes ont commencés à adopter un aménagement en damier, si spécifique des villes nouvelles du nouveau monde. La plupart des villes coloniales anglaises sont ainsi bâtie suivant le même schéma : un port commercial, un capitole, des bibliothèques, des écoles et des parcs urbains.



Le Greek Revival

Musée William K.Vanderbilt, Medrean City, style néoclassique
Le style néogrec, qui s'inscrit dans le courant néoclassique, exerce un véritable attrait sur les architectes travaillant a Simland dans la première moitié du XIXe siècle. La plupart des états, affranchis de la tutelle britannique, espagnole et hollandaise, cherchent désormais à affirmer un style architectural nouveau pour assoir leur puissance. La naissance de nouvelles institutions nécessitent des bâtiments et imposent les principes de souveraineté nationale et de séparation des pouvoirs. L'architecture officielle et même civile, reflète cette vision et prend pour modèle les édifices de l'Acropole. Les plus grandes villes commencent à construire des banques, des musées, des gares, des bâtiments officiels et des églises. De plus, la plupart des capitoles des États fédérés adoptent le type néogrec comme au Queens (Capitole de New Amsterdam) ou dans le Lewsland (capitole d'Hafenburg). Un des exemples les plus tardifs de cette tendance est le capitole de Westfield, dessiné par l'architecte Henry Walters et achevé en 1861. La façade sobre, la corniche continue et l'absence de dôme donnent une impression d'austérité et de grandeur à l'édifice.


Le retour des formes médiévales

Cathédrale Notre-Dame de Santa Maria, style néogothique
Le goût pour le gothique n'a jamais totalement disparu, que ce soit en Europe ou à Simland. Il n'y a qu'à voir les différentes églises qui sortent de terre au XVIIIe et au XIXe siècle au gré de la croissance démographique. À partir des années 1840, le style néogothique tend à s'imposer a Simland, sous l'impulsion d'architectes désireux de changement sans le style des villes de la Nation. le style néogothique s'épanouit ainsi dans un contexte de réaction au classicisme et de développement du romantisme. Il se caractérise par un retour au décor médiéval (cheminées, pignons, tours à créneaux, fenêtres en ogive, gargouilles, vitraux...) et à l'utilisation de toits à forte pente. Les édifices adoptent un plan complexe qui s'écarte de la symétrie et de la rigueur néoclassique. Mais le néogothique fut aussi utilisé pour la construction des universités et des églises.

A Santa Maria, c'est à James Renwick Jr que l'on doit la cathédrale Notre-Dame de Santa Maria , synthèse élégante des cathédrales de Reims et de Cologne. L'utilisation de matériaux plus légers que la pierre permet de se passer d'arcs-boutants et contreforts extérieurs.

A cette époque, les architectes illustrèrent aussi leur talent avec la construction de plusieurs grandes universités à travers le pays ainsi que par la création de nombreux manoir particulier pour les riches marchants des villes côtières.

Le succès du néogothique se prolongea jusqu'au début du XXe siècle dans de nombreux gratte-ciel dans les plus grosses villes du pays.


Architecture et révolution industrielle

Directement basée sur le modèle euro-nord américain, l'architecture industrielle Simlandaise ne possède pas vraiment de spécificités régionales. Des vieilles manufactures en briques du XIX° aux usine ultra-modernes de hautes technologies, en passant par les complexes pétrochimiques et les usines alimentaires, les bâtiments industriels sont d'une grande variété. Leur répartition dépend seulement du secteur industriel référencié de chaque ville et non pas de leur emplacement géographique, même si ce dernier facteur influence grandement le premier.

Un certain changement de style s'effectue à travers Simland. Si dans le Thoulak ou à Aurora par exemple les usines sidérurgiques anciennes et polluantes sont toujours présente, dans le Queens, les Plaines de l'Avalon ou le Lewsland par exemple elles laissent place à des technopoles modernes et plus respectueux, gardant seulement les usines alimentaires et de transformations des minerais. Le Papaya et la Méridionie, beaucoup moins industrialisées d'un point de vue historique, ont vu pousser un grand nombre de technopoles et d'usines au design moderne et propre.

Dans tout les cas le contraste peut être saisissant entre différentes zones industrielles d'une même ville.


L'Art déco dans l'architecture simlandaise

Westfield Stock Exchange, 1931, style Art déco
À la fin des années 1920, l'influence de l'Art déco se fait sentir dans l'architecture simlandaise, en se mélangeant avec les exigences urbanistiques locales et les sources d'inspiration de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes qui se tient à Paris en 1925. Le parti pris de la simplification géométrique, de la stylisation et de l'emploi de matériaux luxueux s'illustre essentiellement dans les gratte-ciel des plus grandes villes du pays après leur développement industriel du début du siècle.

Sans leader véritable ni théorie, ce style fut critiqué dès ses premières années pour sa superficialité. Il était particulièrement employé pour tous les édifices devant valoriser l'image de son commanditaire ou évoquant les loisirs : l'architecture commerciale (boutique, siège social, etc.), les théâtres et cinémas, mais aussi l'architecture domestique (le décor servant de signe de distinction sociale). Touchant d'abord les classes les plus aisées, il se propagea rapidement dans l'ensemble du corps social et devint très populaire.


Le Style international et l'influence de l'école du Bauhaus

8452 Omega Avenue à Medrean City 1964, style international
L'expression « Style international » est pour la première fois utilisée en 1932 dans un ouvrage de Henry-Russell Hitchcock et Philip Johnson, rédigé à la suite d'une exposition du MoMA de New York intitulée Modern Architecture. En 1933, l'école du Bauhaus ferma ses portes en Allemagne sous la contrainte des nazis, ses artistes pourchassés durent s'enfuir dans des pays plus libéraux dont Simland faisait indéniablement parti.

Les trois règles de base marquent une rupture avec l'architecture traditionnelle : mettre en valeur les volumes par des surfaces externes lisses ; éviter tout élément décoratif, mais soigner les détails architecturaux ; enfin suivre le principe de régularité. Le Style international se présente donc comme une tendance résolument moderniste et recherche le dépouillement.

Le parlement Simlandais à Utopia, style international
Le quartier gouvernemental du Barrio politico à Utopia est certainement l'illustration la plus remarquable du style international après 1945. Lorsque la ville est devenue la capitale fédérale, ce quartier est devenu devient le symbole de l'internationalisme et du progrès. Il applique la conception de bâtiments séparés selon leur fonction.

Le courant moderniste utilisa largement le béton, le laissant à l'état brut dans plusieurs ouvrages des années 1960 et 1970. Un autre d'exemple de cette architecture se trouve dans Citée Heureuse à Utopia. Il s'agit d'un ensemble urbanistique, novateur, homogène, construit à partir des années 1960.


La remise en cause du style international : le postmodernisme

Le postmodernisme et le déconstructivisme arrivèrent à Simland au milieu des années 1970 après leur apparition aux Etats-Unis et en Europe. Bien que proches dans leur apparition, ces deux courants architecturaux ne doivent pas être confondus.

L'architecture déconstructiviste est très peu présente au nord du pays. On peu néanmoins citer le centre de balneo thérapie de Trabzon en Whemfalen. En Papaya, on retiendra l’Ipanema Opera House, inspiré du monde du yachting. Dans le domaine des transports, la gare de Vencelas à Amache Picha Ak ou le Dalean Hub de Oakdale sont une des nombreuses interprétations «ferroviaires» du déconstructivisme. Le complexe La Violette du parc des exposition de la ville de Fangrad et une autre interprétation de ce courant grâce à des lignes épurées mais formant un ensemble beaucoup plus complexe. L’exemple le plus connu de déconstructivisme restera cependant l’auditorium De Bussy de Mercentille. On pourra également prêter attention au siège social de Tchnicolor YLI à Dayle dont le squelette externe s'inspirant d'une toile d’araignée se détache complètement du reste du CBD.

Dans le Sud du pays, le post modernisme est très présent, on pourra noter les Carminis Tower de Ramur City en Papaya. Toujours en Papaya, à Ipanema, l’avenue SimHurban n'est quasiment composée que de buildings post-modernistes. Le postmodernisme est également présent dans le domaine du résidentiel comme à la résidence Marina Bay de Santa Maria. Toujours à Santa Maria, le campus universitaire, l’un des plus modernes de Papaya entre dans les codes du Post modernisme avec les départements des Mathématiques et de Physique-Chimie.

Nous nous devons bien entendu, de ne pas oublier la First Tower de Constancy, symbole du Postmodernisme Simlandais et plus haute tour du pays. On trouve également, dans le quartier de Futura à Utopia les tours Flecha dont la forme pointue caractéristique permet de se démarquer des nombreux autres bâtiments postmodernistes.


Protection du Patrimoine Architectural Simlandais

Depuis plusieurs années, les villes de Simland s'attèlent à ce que leur patrimoine architectural soit mis en avant les uns des autres. Les villes possèdent chacune leur histoire et leur architecture qui varie selon l'histoire et la géographie. On peut découvrir divers formes architecturales qui donne à Simland tout un éventail de thématique. La nation de Simland est pour la protection de cet éventail qui permet au patrimoine architectural de durer dans le temps.


Megalites de Dayle.
On connait tous l'architecture propre d'un bâtiment, mais ce qu'on connait le moins c'est aussi l'aménagement architecturale d'un territoire. Il y a quelques siècles de cela, lors de l'arrivé de premier colons, dans des terres reculés de Simland (actuellement Plaines de l'Avalon), des communauté édifièrent des lignes et sillons de rochers qui marque là, le début d'un aménagement pensé qui nous rappelle celui d'aujourd'hui qui est d'aligner nos habitations. Les Megalites de Dayle (semblable à celle de Carnac en France) nous montre donc que les peuples plus anciens nous ont donné les possibilité de l'aménagement "pensé". Ces Megalites sont classé Patrimoine Mondial de l'UNESCO.


Basilique St. François Greenvale.
D'autre part, nous avons aussi un large panel de monument simlandais dédié à la puissance architectural de Simland. Les villes s'arment de monument pour rendre celles-çi grandiose et importantes, attirer les touristes et donc rendre la ville attractive. Plus une ville possède de monument, plus elle est riche et puissante aux yeux de tous. La richesse d'un ville se montre dans son patrimoine qu'elle expose. Nous avons ici la Basilique Saint François à Greenvale qui illustre parfaitement ce cas. C'est grâce à la préservation et à la construction d'édifices que les villes arrivent à un résultat qui montre qu'elle porte l'intérêt de garder un souvenir du passé, qu'il soit lointain ou plus récent ...


Siège de l'Institut des Arts (IDEA) à Utopia.
Quand on parle de notre époque, c'est aussi dans son architecture et même si dans le temps on ne pensait pas comme aujourd'hui, de protéger le patrimoine architectural, aujourd'hui nous y pensons ! Avec les constructions toujours plus spectaculaire les unes des autres dans notre époque contemporaine nous pousse à protéger cela ! La rapidité de notre époque nous disent les anciens. Voila pourquoi des monuments ou bâtiments tel que le siège de l'organisme IDEA (Institut des Arts) qui a pour but lui aussi de préserver Simland et son art. Ce siège de style Bauhauss/Moderniste classé Patrimoine Simlandais et Patrimoine de la Ville d'Utopia. Notre pensée nous oblige aujourd'hui à nous attacher à nos biens dès leurs créations.



Les plus belles skylines simlandaises



Université Nationale de Simland UNS-logo.png
Cette page fait partie du programme universitaire de L'Université Nationale de Simland.


« Je suis toujours prêt à apprendre, bien que je n'aime pas toujours qu'on me donne des leçons » Winston Churchill