Histoire du Bassin de Simland

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Les premiers Hommes du Bassin de Simland

Les premières traces de présence humaines au Bassin de Simland datent d'il y a près de 30.000 ans lorsque les premiers Hommes sont passés par Simland pour atteindre le continent américain venant d'Asie.

On a put extraire de nombreuses informations sur le mode de vie des "présimlandiens" grâce aux nombreux sites archéologiques répartis sur le territoire de l'État.
Ils montrent la présence de groupes de chasseurs paléolithiques pénétrant dans la vallée de l'Avalon à l'époque ou le bassin commençait a être recouvert par un immense lac alimenté par la fonte des glaciers des montagnes du nord de l'état. Cette proximité des glaciers confèrent à la région un climat très rude, la végétation est alors très différente ressemblant plus à des paysages comme on peut en trouver en Scandinavie ou en Sibérie.
Ils se déplacent assez facilement dans la région grâce notamment à des embarcations pour traverser les grandes étendues d'eau. Leurs proies préférées sont les grands cervidés, bien que les autres mammifères ou encore des rongeurs complètent leur alimentation, ils sont aussi très adeptes de la pêche.

Quelques millénaires plus tard, les Amérindiens étendent peu à peu leurs activités à toutes les ressources animales et végétales disponibles et vivent un nomadisme saisonnier adapté à la chasse, la pêche et la cueillette.

Les outils se diversifient : les Amérindiens polissent leurs outils en pierre et martèlent le cuivre natif provenant des montagnes du nord alors complètement libres des glaciers. La présence de minéraux et de cuivre sur des sites au sud de l'état démontre l’étendue des échanges et des communications, qui ne cessera de s’accroître jusqu’à l’arrivée des Européens.

À partir de -3000 ans, la poterie est adoptée dans la vallée de l'Avalon. La cueillette prend une place plus importante dans leurs activités, la chasse et la pêche n’étant cependant pas délaissées pour autant.

C’est à cette époque que certaines populations amérindiennes provenant des Grands Lacs étendent leur réseau d’échanges avec cette région.

Il y a environ mille ans, les premiers Inuits sont arrivés sur le territoire du Nord de Simland. L’immigration s’est faite peu à peu, par de petits groupes comportant moins de 30 personnes.

L’agriculture apparaît à Simland de façon expérimentale vers le VIIIe siècle mais ce n’est qu’au XIVe siècle qu’elle est pleinement maîtrisée dans la vallée de l'Avalon. Les Amérindiens y cultivaient entre autres le maïs, la courge, le tournesol, et le haricot.

Au début du XVIIe siècle, alors que les Européens entreprennent l’exploration de Simland, il y a environ 20 000 Amérindiens sur le territoire de ce qui deviendra le Bassin de Simland.

Arrivées des premiers Européens (1620-1654)

C'est en 1620 que les premiers européens entrent sur le territoire du Bassin de Simland. Il s'agissait des Néerlandais qui, partis de Lostande Flor voulaient rechercher des terres en remontant le Fleuve Omega, puis l'Avalon.
Il ne s'arrêteront pas longtemps sur ces terres et continueront plus au nord jusqu'à Sindai.
Certaines sources disent qu'ils n'ont jamais colonisé le Bassin de Simland à cause de certaines tribus qui les menaçaient, mais leur auraient laissé un droit de passage négocié. La faiblesse militaire des colons néerlandais tiendrait au fait que le Gouvernement central donnait peu de moyens à cette expédition, offrant bien plus de moyens au contrôle des mers et la maîtrise des routes commerciales maritimes qui leur était bien plus rentable. De plus, les néerlandais étaient bien plus fort sur mer que sur terre.

Pendant plusieurs années, ils ne feront alors que passer entre Sindai et Lostande Flor qui est en liaison directe avec le reste du monde. Très peu de traces restent donc des échanges commerciaux qu'il passaient tout de même avec les autochtones à l'époque.

Ce n'est qu'en 1642 qu'il tenteront une attaque contre une de ces tribus. Ils réussirent à contrôler la vallée de l'Avalon et y établiront plusieurs postes de garde ou y seront postés en permanence un régiment d'hommes près à intervenir en cas d'attaque. Les échanges commerciaux dans la région se multiplient avec les autochtones.
Cependant, les Néerlandais n'établiront jamais de colonie active dans le Bassin de Simland.

Finalement, après plusieurs défaites contre les insurrections autochtones durant les années 1651-1654, ils perdirent totalement le contrôle du fleuve. Tous les postes de garde seront totalement détruits par les tribus triomphantes.
Cette défaite les obligera à trouver un autre passage. Il prirent finalement la direction des Grands Lacs pour retrouver le cours de l'Omega.

Depuis cette défaite, plus aucun européen ne pénétrera sur les terres du Bassin de Simland avant l'arrivée des Français en 1688.

Le Nouvel Hainaut (1688-1714)

Les premières expédition françaises

Article détaillé : Jacques Huillens

C'est en 1688 que Jacques Huillens entrera sur les terres du Bassin de Simland en quête de colonisation après avoir manqué la route de la Nouvelle France.

Après avoir fondé le Fort Coridon sur les bords de l'Avalon, puis le Fort Cholon, au confluent de la Solve et de l'Avalon, il décide de s'installer près de ce dernier fort dont il appréciait particulièrement le paysage et les ressources disponibles.
L'expédition fut particulièrement bien accueillie par les autochtones contrairement au sort qu'ils avaient réservé aux néerlandais quelques années plus tôt. Le charisme de Huillens a joué pour beaucoup, il a réussi à les amadoués en leur offrant nombres d'objets précieux, en échange, les autochtones leur montrait leurs techniques de survie, et notamment une solution contre le scorbut à base d'écorce de cèdre qui commençait à décimer un à un les explorateurs. Il réussira alors à passer un pacte d'alliance avec eux, qui les aideront en cas d'attaque des néerlandais puis des anglais qui, eux aussi commencent à explorer cette région du monde avec grand intérêt.
Huillens prendra possession de cette terre qu'il nommera Nouvel Hainaut, du nom de sa province natale.

Cependant, pas beaucoup de matières précieuses ne sera ramenée jusqu'en France. Ce qui aura pour conséquence un relatif désintérêt de la métropole pour cette nouvelle terre.
Néanmoins, Huillens décide de rester au Fort Cholon pour montrer que la région est viable et parfaite pour une colonisation permanente.

En 1690, La France envoie toute fois une nouvelle flotte avec à son commandement Roger-Jean de Lamarque dans le but d'explorer plus en profondeur la région qui correspond aujourd'hui à l'ouest du Grand Sud et au Bassin de Simland. Il en découlera les premières cartographies de la région ou le Nouvel Hainaut s'étend alors de la cote Pacifique qui correspond aujourd'hui à l'ouest de la cote du Grand Sud jusqu'aux montagnes au nord du Bassin de Simland. C'est aussi lors de cette expédition que sera découvert le Grand Lac Salé, le territoire français s'étend donc de l'est du Grand Lac à la plaine du Bassin de Simland.

Contre toute attente, Huillens a survécu à la rudesse de l'hiver grâce aux ressources et à l'aide des autochtones. Il sera rapatrié en métropole fier d'avoir prouvé au Roi qu'une colonisation était possible.

Premiers essais de colonisation

Dès 1691, plusieurs tentatives plus ou moins réussies seront tentées pour coloniser le Nouvel Hainaut. La première aura lieu en 1691, Lamarque accompagné de 80 colons débarquent sur la côte pacifique. Cependant, l'endroit avait été mal choisi. En effet, trop peu de ressources en eau douce et nourriture était présent sur le site. Le ravitaillement était alors obligatoire pour la survie de la population. Cette situation durera jusqu'en hiver 1694 ou le ravitaillement avait été rendu impossible pour une raison qui restera inconnue. Lorsque finalement le contact est repris avec la colonie, il ne reste plus grand chose, la plupart des colons ayant succombé au manque de vivres ou encore à de nombreuses maladies et les autres allaient les rejoindre. Il n'y pas eu d'autres choix que de rapatrier les malheureux colons.

Cet échec jettera un froid dans les tentatives de colonisations, et le Nouvel Hainaut ne sera plus utilisé autrement que pour le commerce de fourrures et parfois de pierres précieuses, sans établir de colonie permanente pendant plusieurs années.

Reprise d'intérêt croissant

Nous sommes au début du XVIIIeme siécle, seuls quelques marchands français décident de commercer avec les populations locales sur l'ensemble du territoire contrôlé par la France.Il sont fréquemment ravitaillés par des liaisons maritimes passant par le Cap Horn, non sans danger. Les voyages sont longs et périlleux, beaucoup périssent avant d'être arrivés à bon port, alors que la qualité de vie dans les terres intérieures du Nouvel Hainaut leur paraissent relativement bonnes. Il n'en fallait pas plus pour créer un nouveau phénomène, certains décideront de s'y établir pour l'année.
Les premiers marchands en vantent les mérites et peu à peu, de plus en plus d'entre eux vont être attirés dans ce qui commence à être le Rêve Simlandais en Nouvel Hainaut, chose qui ne s'était pas produite lors de la conquête de la Nouvelle France et dans les autres colonies françaises. Ceci s'expliquant d'abord par le commerce florissant, l'immensité du territoire, mais aussi par le peu de contact avec la métropole du fait de l'éloignement et du désintérêt des autorités françaises pour cette région qui donne plus de liberté aux colons.

D'ailleurs, l'État français mettra du temps à réagir. Ce n'est qu'après le traité d'Utrecht en 1713(ou la France commence à perdre des colonies en Amérique), que d'autres expéditions seront menées afin d'administrer véritablement le Nouvel Hainaut.
Il sera alors organisé une véritable recolonisation de ce grand espace.


La Génésie française (1714-1809)

Fondation de la nouvelle colonie

Pour mener à bien cette colonie très lointaine, un nouvel explorateur sera choisi, Gilles Lamenon de Saurennes qui avait déjà participé à plusieurs voyages vers le Nouvel Hainaut. Il a reçu pour mission du Roi de France d'établir en ces contrées lointaines un établissement permanent dans l'intérieur des terres qui a alors la réputation d'être très fertile et d'établir un port sur le Pacifique et un autre sur les rives du Grand Lac Salé.
Le Secrétaire d'État à la Marine de l'époque, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, octroya quelques avantages à Gilles Lamenon pour fonder une colonie saine et sereine. Il lui accorde notamment le monopole du commerce de fourure et de minerai de la colonie pour 20 ans et le titre de Gouverneur. En retour, il s'engagea à faire traverser un minimum de 300 colons par an.

Le 17 avril 1714, Gilles Lamenon de Saurennes débarque en Nouvel Hainaut. C'est dans une petite baie assez poissonneuse que Lamenon décidera de construire un port d'attache qui servira de comptoir et de port de débarquement vers l'intérieur des terres.
Il continua alors sa route vers l'intérieur des terres, remonte le fleuve Avalon, jusqu'au Fort Cholon. C'est à cet endroit assez reculé qui sera choisi pour y fonder la grande colonie centrale demandée par le Roi. Le 2 juillet 1714, la ville de Saurennes était née, et avec elle, la fondation de la première vraie colonie française de population en ces terres. Le site choisi par Lamenon comporte plusieurs avantages, le fleuve ainsi qu'un de ses confluents sont proches, les plaines sont fertiles et propices à l'agriculture et le fort Cholon construit sur une butte facilite sa protection.

La fondation de Saurennes en 1714 par Gilles Lamenon marquera la disparition du Nouvel Hainaut. En effet, le nom choisi à l'époque par Jacques Huillens ne sonnant pas assez "français" selon le Roi (le Hainaut n'étant pas une province proche de la France, mais plutôt des Provinces-Unies). Lamenon était néanmoins un ami, et admirateur de Huillens, à ce titre il renommera alors la colonie Génésie en son honneur, selon une phrase que le pionnier aurait dite en découvrant le site du Fort Cholon.

Il fondera Villejuin (Junetown) 10 ans plus tard, sur une île au confluent de la Rivière Saint-Georges et de l'Avalon.

La vie en Génésie

Bien que très eloignés de la métropole, les colons français vivent très bien sur les terres simlandiennes. Les colons affluent donc vers la Génésie qui compte déjà en 1725 plus de 30.000 habitants.