La Plaine

Villes de Simland

LA PLAINE
Surnom	La Licorne
Pays	Simland
Etat	Queens
Maire	Wham
Population	1.755.000 hab.
Altitude	+0 mètre
Aéroport	Aéroport Jacques Dumont de Rocreu
Villes jumelées	néant
Topic de la ville

Vue région

La Plaine (nom officiel : Municipalité de La Plaine) est une ville de Simland située dans l'État du Queens, au sud de New Amsterdam. La ville était peuplée au dernier recensement par 1.755.819 Plainiens, dont, 663.377 dans le centre, et 296.012 dans les Îles du Levant.

La Plaine est desservie par le TGV Pacifique à la Gare de La Plaine Futura2-TGV ou parfois à La Plaine Petit Bourg-CFS (la gare du centre ville), elle est également au bord de l'A3. Par avion, les Aéroports de La Plaine permettent la desserte régionale, mais la majorité des plainiens passent par les aéroports de New Amsterdam pour voyager.

La Municipalité est gérée par un Congrès Municipal composé actuellement de 181 Conseillers, renouvelé tous les 6 mois. L'exécutif local est détenu par le Gouverneur, élu par la majorité du Congrès (ou coalition majoritaire), le Vice-Gouverneur est également élu de cette manière. Le Gouverneur désigne ensuite un cabinet de 10 Secrétaires pour mener la politique locale. Le Gouverneur actuel de La Plaine est Monsieur Hugo Cybellerie (MCV-AES), élu à l'issue des élections de Septembre 2008, remplaçant la Gouverneure sortante Inès Fergenville (MCV-AES)

Le titre de Maire de La Plaine est un titre honorifique, la personne à qui est attribué ce titre est chargée de représenter la ville à l'extérieur, aussi bien à l'étranger qu'au niveau national. Il peut aussi à tout moment dissoudre le Congrès, mais cela n'est arrivé qu'une seule fois en 1872, après la catastrophe de Port-Louvois qui a détruit une grande partie de la ville, et fait près de 100.000 morts (environ 1/3 de la population de l'époque), le Maire de l'époque, le Commandant Robert de Grand-Lieu a décidé de dissoudre le Congrès (dont 75 des 419 membres étaient décédés dans la catastrophe) et d'organiser un Gouvernement d'urgence afin de remettre la ville en état. Il rétablira le Congrès en mars 1877, soit plus de cinq an après la catastrophe. Aujourd'hui c'est Wham17000 qui est le Maire, son nom de naissance plainien étant Monsieur William Lecazec, né le 15 Juillet 1979 à la maternité de l'Hôpital Curie (Arrondissement de Bourg-de-Plaine)

Histoire

De comptoir à colonie française : 1557-1697

C'est en 1557 que, pour la première fois un européen pose le pied sur le sol plainien. Il s'agit de Frédérique Bellenfant pionnier français qui avait été mandé par la Couronne d'implanter un comptoir sur les terres d'extrême orient.

Frédérique Bellenfant fonde Port-Français, sur l'île qui forme aujourd'hui l'Arrondissement du même nom. Il y établit un comptoir au nom de la Couronne de France et avec une dizaine d'autres colons commence à former une communauté.

En 1563, une expédition amène de nouveaux colons au Port-Français, en 1569, la population de Port-Français dépasse les 100 personnes.

En 1604 c'est l'Angleterre qui pose le pied sur le sol plainien, mais cette fois ci, l'Angleterre s'aventure sur le continent, passant entre les îles du Levant et s'implante directement dans l'actuelle Baie de Bourg, fondant une Colonie Anglaise : Norrington.

En 1617, les français chassent les anglais de Norrington et renomment la colonie en Baie-aux-Anglais, les français s'implantent alors sur les autres îles du Levant.

En 1643, à la mort de Louis XIII, les Comptoirs d'Extrème-Orient comptent 12 implantations (Port-Français, Baie-aux-Anglais, Port-Louvois, Port-Mahault, Port-Saint-Louis...) et une population d'environ 400 personnes.

En 1663 les Anglais s'emparent de l'ensemble des Comptoirs d'Extrème-Orient et s'implantent au sud, autour du delta de l'Isen et de l'Anduin et fondent New Hereford. et New Cornwall sur l'île portant aujourd'hui le même nom.

Louis XIV récupère La Plaine en 1697, sauf les colonies de New Hereford et de New Cornwall et fait des anciens Comptoirs d'Extrème-Orient la Colonie de La Plaine. La population du Bourg était de 2.500 habitants, Port-Français comptait 400 habitants et les autres installations totalisaient environ 300 habitants. Louis XIV intègre la Colonie au domaine royal, elle est administrée par le Vice-Roi des Indes Orientales.

L'expansion d'une enclave française 1697-1815

Sous Louis XV, la Colonie se développe grâce aux vastes plaines fertiles autour de l'Isen et grâce à sa situation d'unique port français sur cette côte.

Le Bourg est fortifié afin de faire face à d'éventuelles attaques britanniques et la direction de La Plaine est donné à l'Amiral du Plessis-Marien, La Plaine accueille de plus en plus de migrants venus exploiter ses grandes terres et profiter de l'attraction maritime.

Du côté Anglais, New Hereford et New Cornwall se développent de manière modérée, le gouvernement anglais étant plus intéressé au développement de la colonie de New Amsterdam.

C'est Louis XVI qui en 1782 octroie à la Colonie de La Plaine un vrai gouvernement local, le premier Gouverneur de La Plaine, Louis-Antoine de Rocreu est nommé par le Roi sur proposition d'une assemblée de notables plainiens.

A la Révolution, la partie française est envahie par les troupes du Royaume-Uni. C'est avec Bonaparte sous le Directoire que la France reprend le contrôle d'une partie de l'ancienne colonie : Le Bourg, les îles du Levant, ainsi que toute la côte, le Royaume-Uni conserve toute la zone autour de l'Isen et de la Rivière Saint-André.

Est alors créé le Département d'Extrême-Orient, avec pour Préfecture : Le Bourg et constitué de deux Districts : le District du Bourg (partie continentale) et le District de Port-Français (partie insulaire)

En 1805, le Département comptait 67.544 habitants, dont 19.622 dans la Commune du Bourg et 7.424 dans la Commune de Port-Français. La partie britannique comptait elle environ 12.000 habitants notamment autour des rivières : Anduin, Isen et Saint-André.

En 1815, le Département est entièrement rendu à l'Angleterre qui unifie ainsi son territoire tout au long de la côte Pacifique.

La Plaine britannique 1815-1853

En 1820, on fonde Georgetown sur l'Anduin, en hommage aux rois George III et George IV (le premier venant de décéder, le second venant de monter sur le trône d'Angleterre), aujourd'hui Georgetown est devenu l'Arrondissement de Saint-Georges. Grâce au progrés de l'industrie en Grande-Bretagne, les Colonies bénéficient des nouvelles technologies et se développent rapidement. A l'aube du règne de la Reine Victoria en 1837, l'ensemble de la colonie Britanique du New Hereford comptait plus de 250.000 habitants, dont près de 50.000 à Norringtonburg (Bourg-de-Plaine), la principale municipalité de la colonie.

Mais sous le règne de la Reine Victoria, les colons du New Hereford et notamment les francophones cherchent à s'émanciper de la couronne, et bientôt une révolution éclate dans les zones françaises de la Colonie. Le 12 Avril 1852, 24.000 français manifestent leur souhait d'indépendance et prennent d'assaut le Palais du Gouverneur à Norringtonburg, le corps d'armée est beaucoup trop faible comparé à la masse populaire qui en 4 jours réussit à s'emparer de la majeure partie de la ville intérieure aux remparts. Le 7 Mai, le Gouverneur Jack Norrington Jr. fuit en Angleterre pendant que les français mettent en place un gouvernement provisoire. Le 27 Septembre, le Gouverneur revient accompagné d'une armée de 7.000 soldats britanniques, mais ils arrivent sur un territoire entièrement conquis à la cause indépendantiste et n'arrivant pas à débarquer au Bourg, ils se replient en Nouvelle-Cornouaille, d'où ils tentent une percée vers le nord, mais sont repoussés derrière l'Anduin par les forces indépendantistes, le 11 Octobre, le Gouverneur se démet de son mandat et donne les clés de la ville aux indépendantistes. Le coût humain de l'indépendance fut assez important, on estime qu'environ 12.000 personnes auraient péri soit dans les combats entre les troupes royales et les insurgés, soit dans des exactions commises pendant cette période de troubles. Beaucoup d'anglais quittèrent le nord de la colonie pour se rendre à New Hereford ou en Nouvelle-Cornouaille, certains restèrent notamment à Saint-Andrew's ou dans les quartiers nords de Norringtonburg.

Le 7 Février 1859, la Reine Victoria reçoit Jacques Dumont de Rocreu, nommé Maire par les insurgés et officialise l'indépendance de La Plaine comme ceci : est reconnu indépendante de la Couronne les colonies insurgées situées au nord de la Rivière Anduin, à l'exception des implantations anglaises de Georgetown. Ce n'est qu'en 1918 que le Royaume-Uni se sépare de la Nouvelle-Cornouaille, de Georgetown et de New Hereford.

La République Plainienne (I° République) : 1853-1872

A l'indépendance, La Plaine comptait près de 370.000 habitants (avec 115.000 anglophones et 255.000 francophones), le nouvel État fut divisé en municipalités, bourgs et paroisses en fonction des communautés linguistiques (d'où un découpage parfois étonnant de certains bourgs jumeaux, l'un anglophone et l'autre francophone) et un Congrès fut mis en place avec des élections libres et démocratiques.

Les premières élections virent 4 partis s'affronter : Le Parti Unioniste (parti conservateur, refusant l'indépendance), le Parti Libéral (parti de la République, défendant la vision libérale de l'économie), le Parti Républicain (parti de la République, progressiste) et le Parti Socialiste et des Travailleurs (parti reprenant les thèses marxistes). Ils obtinrent respectivement 14%, 28%, 55% et 3% des suffrages, le Premier Gouverneur de la République fut donc Jacques Dumont de Rocreu, du Parti Républicain.

Un Maire fut nommé à la tête de la représentation de la ville, le Commandant Robert De Grand-Lieu. La première tâche du nouveau corps législatif fut de rédiger une Constitution au nouveau régime. Sur le modèle de la Constitution des États-Unis, elle fut ratifiée par plus de 80% du Congrès le 24 Octobre 1853, et entra en vigueur dès ce jour là.

La Plaine vécut par la suite une période paisible, renouvelant ses Représentants tous les deux ans, à noter néanmoins les hivers 1856-1857 et 1857-1858 qui furent particulièrement froids et qui causèrent la mort de nombreux habitants, du fait des conditions de vie encore assez médiocres. Aux élections de 1859, pour la première fois, le Parti Républicain ne remporte pas la majorité absolue des suffrages, il est obligé de composer avec six petits partis du centre et de la gauche afin de conserver la majorité à la Chambre. A partir de là, le Parti Républicain perd de plus en plus d'électorat, car la République semble ancrée chez tous les plainiens, qui se tournent alors vers de nombreux nouveaux partis notamment au centre, faisant basculer tous les deux ans les coalitions minoritaires du centre-gauche au centre-droit, puis uniquement au centre.

En 1871, le centre gauche revient au pouvoir mené par le Centre Démocrate, parti qui deviendra plus tard "Les Démocrates", toujours existant. La coalition sera dissoute en 1872, à cause de la catastrophe de Port-Louvois

L'Année Zéro : Port-Louvois 1872

Le 22 Janvier 1872, le Mont de la Louve, volcan actif autour duquel s'était implanté le bourg de Port-Louvois explose après une série de tremblements de terres très violents.

Dès le 13 Janvier, des secousses sont ressenties, la première déclencha un raz-de-marée dévastateur sur les îles du Levant et sur la côte plainienne.

Le 15 Janvier, un nouveau tremblement de terre fait s'effondrer l'ancienne Cathédrale à Bourg et déja de nombreuses zones sont détruites, le Congrès est réuni en urgence, mais est impuissant face au cataclysme des évènements, il ne peut que faire évacuer les côtes. On comptait déjà environ 30.000 morts ou disparus.

Le 21 Janvier, un troisième tremblement de terre met en éruption le Mont de la Louve. Ce tremblement de terre d'une magnitude estimée à 7.6 sur l'échelle de Richter a également dévasté toute la ville. La partie restée britannique n'est pas épargnée puisque la ville d'Hereford est entièrement dévastée.

C'est le 22 Janvier que le volcan explose détruisant tout ce qui restait encore debout sur les côtes plainiennes. La secousse est ressentie assez violemment de New Amsterdam jusqu'aux confins du Grand Sud, mais La Plaine est détruite à 70%

Le bilan final de cette catastrophe est de près de 100.000 morts pour la République de La Plaine, et environ 35.000 victimes côté britannique. Le nombre de personnes déplacées est presque égal à la population totale de La Plaine, seuls quelques rares édifices ont survécu, et même si les données statistiques donnaient une population de près de 420.000 habitants en 1877, il n'y avait plus en réalité que quelques 200.000 personnes qui avaient commencé la reconstruction.

Le Maire, décida pour la première et (jusqu'à aujourd'hui) unique fois de dissoudre le Congrès, et il laissa les pleins pouvoirs aux autorités britanniques et françaises qui vinrent apporter leur aide à la reconstruction. Le Maire ne rétablira le Congrès qu'en 1877 lorsque le territoire eut repris une certaine consistance et continuité.

Les Démocrates emportèrent les élections de 1877, mais les Bonapartistes (qui furent nombreux à venir à La Plaine pour sa reconstruction après la chute de l'Empire) créèrent la surprise en devenant le deuxième parti plainien.

La II° République : 1877-1883

En 1877, les Démocrates au pouvoir promulguent une nouvelle Constitution reprenant la majeure partie de la Constitution de 1853, mais dans laquelle plus de pouvoirs furent confié au Maire, notamment de choisir le Gouverneur, mais aussi de pouvoir s'opposer à une décision du Congrès. A 75 ans, le premier Maire Robert de Grand-Lieu refusa de poursuivre son mandat et remit sa démission au Congrès qui nomma l'ex général d'Empire Jacques-Frédéric De La Roche au poste de Maire. Il choisit François Bareuil comme Gouverneur démocrate. La II° République est fondée.

A la fin de l'année 1880 éclate le scandale dit des "Automobiles". Les Démocrates auraient profité de leur pouvoir au Congrès pour s'offrir des "Mancelles" (voitures à vapeur d'Amédée Bollée, innovation toute récente en 1880, aujourd'hui dépassées) aux frais des finances de la République. Ce scandale vaudra aux Démocrates une cuisante défaite aux élections suivantes, qui sont remportées par les Bonapartistes.

A partir de 1881, c'est Jacques-Frédéric De La Roche qui est nommé par lui même Gouverneur de La Plaine, puisqu'élu du Parti Bonapartiste (la Constitution ne prévoyant alors pas d'incompatibilité entre le poste de Maire et l'éligibilité au Congrès). En 1883 après une seconde victoire électorale, les Bonapartistes proposent un référendum au peuple pour savoir si oui, ou non, les plainiens souhaitaient que La Plaine devienne une Monarchie Constitutionnelle. Les résultats officiels donnent le OUI vainqueur à un peu plus de 60%, en réalité, on découvrira mais seulement en 1956 que les résultats officiels étaient très loin des résultats réels qui donnaient le NON vainqueur avec à peine 1.000 voix d'avance. Les Bonapartistes ont donc rajouté des milliers de votants pour le OUI, et vu l'ampleur des résultats, les démocrates ne purent porter de recours. Jacques-Frédéric De La Roche met fin à la II° République le 25 Juin 1883 et s'autoproclame Empereur de La Plaine.

L'Empire : 1883-1914

L'Empire de La Plaine, n'était en réalité pas plus étendu que la République et n'avait d'officiel que le nom, car jamais aucun Empereur ne se fit couronner, mais ils dirigèrent d'une main autoritaire leur "Empire", ce qui du reste fut d'une grande utilité à l'amélioration des conditions de vie plainiennes, mais fut désastreux pour l'économie et les finances publiques.

Cette période est réputée pour avoir été des plus calmes et sereines, sans grands évènements importants, la population étant en grande partie acquise aux Bonapartistes, dorénavant nommés les Rochistes et se satisfaisant grandement des réformes menées par les Empereurs. Pourtant il est à noter que les libertés furent très réduites, la presse était très contrôlée, des partis furent interdits, d'autres furent empêchés de participer aux élections, enfin il était très clair que les résultats des élections au Congrès étaient faux étant donné qu'ils donnaient généralement entre 90 et 95% des voix aux Rochistes.

L'Empire vit la création des grandes firmes industrielles qui firent prospérer la ville, notamment l'automobile, les chantiers navals, le textile... Les premières grandes cités dortoirs virent le jour : Saint-Andrew's, Portes-lès-Plaine, et à partir de 1894 Port-les-Anges, puisque le Pont de La Plaine fut achevé en 1894, reliant l'île Saint-Matthieu au continent, à proximité du Faubourg Mergenville.

Jacques I° Frédéric décède le 16 février 1896 et c'est Marc-Aurèle De La Roche, son fils qui est désigné à sa succession sous le nom de Marc I° Aurèle. Sous le règne de Marc I°, La Plaine va se démocratiser, en effet l'Empereur souhaite redonner la liberté à ses sujets. Marc I° fut un homme très démocrate et son influence sur l'administration plainienne est encore très visible, c'est lui qui créé la véritable notion de Gouvernement, jusqu'alors la République et l'Empire étaient dirigés par un consortium de personnalités plus ou moins choisies selon leurs affinités avec le Gouverneur, Marc I° désigne pour la première fois des Ministres et fixe à 9 le nombre de Ministères, jusqu'à aujourd'hui, il n'y a toujours eu que 9 Ministères. En 1904, Marc I° organise des élections libre, et il acquiert une assez large majorité pour pouvoir continuer de gouverner.

En octobre 1906, des manifestations d'ouvriers ont lieu à Saint-Andrew's et à Portes-lès-Plaine, plusieurs milliers d'ouvriers de l'automobile descendent dans les rues pour protester contre les mauvaises conditions de travail et les conditions de vie misérables. En effet, les nouvelles cités de Saint-André, Les Vergilles, Les Portes, Les Bugeries, de grandes cités dortoirs industrielles où résidaient presque exclusivement les ouvriers du Muret n'avaient pas accès au confort présent dans le reste de la ville, et notamment à Bourg, une ville à la pointe du modernisme. Ces manifestations furent réprimées par les autorités locales des communes concernées, néanmoins 10 jours après le début des conflits, l'Empereur Marc I° se rendit à la Mairie de Saint-André et ordonna la suspension des Maires des Communes concernées et promet à la population que le Gouvernement national fera tout son possible pour permettre les meilleurs conditions de vies aux ouvriers. Ce qu'il fit, et dès novembre 1906, des travaux d'aménagement de ces nouvelles cités furent engagés, de plus le réseau d'autobus de la ville qui desservait alors uniquement Bourg, Bazeuil, Mauvillard et Le Pas-au-Lac fut prolongé jusqu'au Muret, à Saint-André, aux Vergilles, aux Bugeries et jusqu'aux Portes en 1908.

L'Empire continua de prospérer pendant les 4 années suivantes, mais le 14 Juin 1912, l'Empereur Marc I° est assassiné durant son trajet quotidien entre le Congrès et le Palais Norrington, sa résidence. Son assassin fut arrêté sur le champ, il s'agissait d'un nationaliste anglophone, qui avait agi pour revendiquer la liberté des territoires anglophones vis-à-vis de l'administration impériale. Il fut condamné pour meurtre et pour haute trahison envers l'Empire et fut exécuté en public. L'exécution d'Edward Owles, fut la dernière à La Plaine, mais donna aux anglophones un grief de plus envers l'administration plainienne. Le frère de l'Empereur, Gustave-Georges De La Roche est alors nommé Empereur et se fait dès lors appeler Marc II Gustave. Il fut très impopulaire auprès des plainiens et fut très vite considéré comme un souverain malveillant et malhonnête, les plainiens lui firent savoir en votant largement pour une coalition républicaine en Septembre 1914. L'Empereur Marc II, dut se résoudre à abdiquer le 29 Septembre 1914. Le Gouverneur Démocrate fraîchement élu, M. Louis-Napoléon des Champs-Sainte-Marie annonça la restauration de la République au plus tôt et l'établissement d'une nouvelle Constitution. Gustave-Gorges De La Roche se fit remplacer au poste de Maire par M. Jean Rys. Le 16 Janvier 1915, la Constitution est promulguée, l'Empire abrogé et la III° République proclamée.

La III° République : 1914-1944

La fin des années 1910 voit La Plaine prospérer, la construction du port de commerce redonne un élan économique important à la ville. A l'issue de la première guerre mondiale, le Royaume-Uni se sépare de ses colonies plainiennes, ainsi en 1918, La Plaine s'étend au sud, englobant dorénavent Georgetown, New Hereford et l'Île de la Nouvelle-Cornouaille. Cette extension permet également à la petite République de profiter de la capacité industrielle de ces territoires. En 1923, les britanniques (représentant environ 35% de la population) réussissent à faire élire un Gouverneur conservateur de Georgetown, John Wellich-Covington est le seul Gouverneur anglophone que La Plaine ait jamais connu. Sous son impulsion, de grands travaux sont entrepris en direction de New Hereford, il décide la percée du Sunrise Drive, afin de relier le nord de la ville au sud facilement. Il est également l'instigateur du Métro plainien, il fonde l'Université de Georgetown (aujourd'hui Université de La Plaine IV-Wellich-Covington), le Gouvernement s'effondre avec la crise de 1929. L'économie plainienne, déjà très dépendante des États-Unis et très industrielle est touchée de plein fouet par la crise. En 1930, on compte 58.7% de chômeurs dans la Commune des Vergilles, et le taux de chômage total du pays est de 29.4% de la population. La Banque Plainienne dévalue 26 fois la monnaie en 2 ans, le Napoléon Pacifique (NFP) ne vaut en 1931 plus que 0.03$, il valait 0.73$ en 1928. Les Nationalistes profitent de la crise pour se faire élire en proposant des alternatives extrêmement dures, ils prévoient notamment un arrêt de l'immigration (toujours importante), mais aussi le protectionnisme ou encore la nationalisation de l'industrie. En 1932 l'État est en faillite, le Napoléon Pacifique est tombé à 0.0065$ pour 1NFP, il est substitué par le Nouveau Napoléon (NNP) valant 1.000 NFP. L'État lance un programme de grands travaux, ainsi est entrepris l'agrandissement du métro, la construction de l'Autoroute Traversante (aujourd'hui la Transversale), la desserte ferroviaire est étendue, on construit de grands immeubles à Saint-André, aux Vergilles, aux Bugeries à loyers modérés pour loger les centaines de familles à la rue. Les industries lourdes sont nationalisées, l'État construit la base sous-marine et développe son armement. En 1935, 47% des plainiens travaillent pour le compte de l'État, les nationalistes se font de plus en plus radicaux et finissent par rejoindre les nazis en 1939. Durant la seconde guerre mondiale, le Gouvernement de Louis de Ramsay fournit une aide financière et logistique aux puissances de l'Axe, ce qui fait que le 13 Août 1944, les Américains envahissent La Plaine et mettent fin au régime plainien, transformant la République en protectorat.

L'occupation américaine : 1944 - 1953

La guerre a laissé de graves séquelles sur la ville, les bombardements ont détruit une grande partie des installations portuaires et militaires, ainsi que certains quartiers centraux (Saint-Jean, Saint-François...). Les américains vont donc occuper la ville et la reconstruire, ils suppriment le Nouveau Napoléon et le substituent par le Dollar Américain, monnaie que La Plaine conserva jusqu'à ce qu'elle rejoigne Simland. En 1946, la ville est en grande partie reconstruite, et les premiers gratte-ciels font leur apparition à Saint-Jean notamment. Les américains importent leur culture à La Plaine et imprègnent la société. L'occupation a entraîné des modifications profondes de la sociologie plainienne, qui désormais se calquera beaucoup plus sur les américains, et plus proches d'eux sur le Queens, certains Gouvernements ayant même pour ambition de faire de La Plaine, la New Amsterdam francophone. L'armée américaine quitte La Plaine en 1949, tandis qu'une administration autonome est remise en place en 1951. Il faudra attendre 1953 pour que La Plaine retrouve sa totale indépendance.

La IV° République : 1953 - 1972

Les années 50 et 60 sont dominées par une personnalité politique : le Gouverneur Marc Jacob, ce conservateur fut élu Gouverneur sans interruption de 1948 à 1968. Sa personnalité bienveillante et sa maîtrise du discours fut une qualité très appréciée par les plainiens. Marc Jacob a laissé son empreinte sur La Plaine, très américaniste, il lance son pays dans la consommation de masse. C'est à lui que l'on doit les grands centres commerciaux de Saint-Jean, de Saint-François ou encore La Villeneuve. Il développe les connexions avec le Queens, transforme le coeur de la ville, créé des espaces verts (Parc de Mauvillard, Parc de Saint-Jean), il développe l'Université en créant le pôle technologique de Saint-Germain (aujourd'hui Université de La Plaine II-Saint-Germain). La société plainienne, sera très réticente aux avancées de la fin des années 1960 en matière de libertés individuelles, étant une société très chrétienne et conservatrice. En effet, il faut attendre 1978 pour qu'une femme entre au Gouvernement. Marc Jacob se retire de la politique en 1968, à l'âge de 73 ans. Il laisse derrière lui un pays modernisé, des finances saines et une société acquise aux conservateurs. Son décès le 13 Mars 1971 fut un tremblement de terre pour les plainiens. Des dizaines de milliers de personnes assistèrent à son enterrement au Cimetière Saint-Stanislas à Bourg-de-Plaine. L'Administration plainienne décida de lui octroyer le titre de Citoyen d'honneur de la République et lui remit à titre posthume la médaille de la Nation. Aujourd'hui plusieurs écoles portent son nom, ainsi que des rues et un centre commercial. C'est l'année d'après que La Plaine rejoint la Fédération du Queens.

La Plaine, ville du Queens : 1972 - 2003

Après avoir rejoint le Queens, La Plaine va devenir un pôle important d'échanges et va se développer grâce à sa proximité avec New Amsterdam et Daytona Canyon, les deux principales villes de l'État. L'Autouroute Nationale 3 dessert alors la ville, et la nouvelle Gare de Petit-Bourg est inaugurée afin de pouvoir accueillir plus de trains. L'Aéroport Jacques Dumont de Rocreu est construit entre Norrington et New Hereford, 'louverture de l'aéroport en 1978 entraîne un développement fulgurant de l'activité financière à La Plaine. Les centres financiers impulsés par le Gouverneur Jacob sont agrandis et un troisième centre financier est créé à Saint-Louis-sur-Anduin. L'alternance politique arrive en 1981 avec l'élection de la première femme Gouverneure : la démocrate Jocelyne des Aubiers, elle deviendra Mairesse de la ville en 1985. Dans les années 80, la ville développe des programmes sociaux très innovants et fait en sorte de ne pas marginaliser les quartiers populaires en incitant les classes moyennes et aisées à venir s'installer dans les centres-bourgs de Saint-André, des Portes, aux Bugeries ou à Palac. De nombreux lieux de culture sont inaugurés : des salles de spectacle, des musées, des bibliothèques, dans tous les quartiers. En 1989, le conservateur Hadrien de la Pacaudière est élu Gouverneur, il va entièrement réviser le découpage administratif de la ville. C'est lui qui créé les Arrondissements en lieu et place des anciennes Communes, ainsi sont créés les 20 Arrondissements actuels dans le nord-est de la ville, l'ouest et le sud n'étant pas encore organisés, ils sont encore gérés par leurs propres conseils locaux. Le Gouverneur de la Pacaudière créé également els Conseils d'Arrondissements, se substituant aux anciens Conseils Municipaux. En l'an 2000, à la surprise générale c'est une Gouverneure, Marion Davieux issue des Citoyens Verts qui est élue. L'année d'après, le Maire actuel William Lecazec est nommé. Comme tout le reste du Queens, La Plaine rejoint Simland en 2003.

La Plaine, ville de Simland : 2003 - aujourd'hui

Depuis son intégration à Simland, La Plaine a eu tendance à stagner, cette ville qui était importante au niveau de la Fédération du Queens, revêt une importance bien moindre comparée à sa voisine New Amsterdam au niveau national, et a surtout été troublée par des crises politiques, en 4 ans pas moins de 5 Gouverneurs se sont succédés. La ville s'est donc refermée sur elle même. Mal gérée depuis 4 ans, elle est aujourd'hui dans une situation délicate de ville en déclin.

Géographie

D'un point de vue général, La Plaine est une ville assez plate, avec quelques monts plus élevés au nord.

La majeure partie de la ville est construite sur la plaine littorale autour des rivières Isen, Anduin et Saint-André, le long de la côte Pacifique. Mais on passe par divers types de géographie.

Au niveau des côtes : au nord, nous trouvons de grandes plages du côté de Saint-Louis ou de Pointe-Blanche en pasant par Champrousse. En arrivant vers Palac, la côte s'élève et on a alors une côte beaucoup plus marquée, la Baie de Bourg, elle est une grande plage, la côte de Norrington-sur-Mer est comme à Palac plus marquée, enfin on arrive au delta de l'Isen et de l'Anduin, avec la zone portuaire, construite en eaux profondes, la côte ici est peu propice à la baignade, mais beaucoup plus à la navigation.

Dans les terres, on a des collines et petites montagnes au nord : colline de Darnéville, colline de Bourbon, Mont des Portes, et Mont de Champrousse sont les principaux points hauts de la ville, le Mont de Champrousse étant le plus élevé à une altitude de 316 mètres. Portes-lès-Plaine et Saint-André sont construits sur un plateau surplombant la rivière Saint-André. Le reste de la ville est quasiment totalement plat.

Enfin les îles, elles sont à géographie très variables. Certaines très plates comme Port-Tudy entourée de falaises ou l'Île aux Baleines, d'autres construites sur d'anciens volcans comme Port-Français et Port-Mahault. Les Îles Saint-Matthieu et de la Nouvelle-Cornouaille sont beaucoup plus vastes avec un relief assez plat, offrant de grandes plages sur leurs côtes nord et ouest.

D'un point de vue hydrographique, outre les rivières Isen et Anduin qui parcourent la ville d'est en ouest, la rivière Saint-André la traverse du sud au nord, étant canalisée elle permet un poumon vert dans les Arrondissements de Saint-Germain et Saint-André. Enfin, on peut également citer le Lac Bourbon, au nord de la ville.

Administration

D'un point de vue administratif, la ville est administrée par deux échelons : l'échelon Municipalité et l'échelon Arrondissement.