Bataille de la colline Maurof
La bataille de la colline Maurof ( 03 mai-17 mai 1837 ) fut un affrontement décisif durant La guerre stato-génésienne.
Luisbourbonburg était assiégé depuis prés d'un an par la puissante armée de Génésie, dirigé par Henri de Fontaine. Elle comptait alors 75.000 hommes et 67 canons. Leur grande force fut leur discipline mais ils manquèrent d'armes lors de la bataille. Ils étaient armés de vieux mousquets a silex datant du siècle précédant, alors que les Hollandais au nombre de 49.000 et possédant 23 canons, dirigés par Van Henderk, avaient en possession les nouveaux mousquets a percussion, fabriqués en Europe 5 ans auparavant.
Une sortie écrasante
Le 3 mai 1838, les canons tonnèrent depuis les collines de Maurof en direction de LAA. Si la panique prit les citadins au début, une contre attaque mené par Van Henderk fut victorieuse et chassa les cannoniers de la colline. Mais le général en profita pour installer les siens sur cette même colline et pilonner le flanc des Génésiens. A 17h, prés de 2.000 Statiens se trouvaient sur les collines, accompagnés de 12 canons. La réponse d'Henri de Fontaine ne se fit nullement attendre et envoya prés de 4.000 soldats en ordre de bataille rangée a l'assaut des collines. Erreur fatale, les Génésiens se firent littéralement massacrés par la mitraille et les boulets explosifs. Lorsqu'ils arrivèrent a portée de tir de fusil, ils se prirent trois volées de plomb Statiennes avant de battre en retraite. Ils avaient alors perduent prés de la moitié de leurs hommes, contre a peine une petite centaine d'hommes Statiens. Conscient de sa victoire écrasante, Van Henderk en tira parti et fit venir tous ses canons mobiles sur la colline. La nuit du 3 au 4 mai fut sans sommeil pour les Génésiens.
La guerre d'usure
Les jours qui suivirent ressemblèrent a un siège : les Statiens avaient fortifiés les colline et échangeaient des coups de canons par volée contre ceux des Génésiens. L'attaque Statienne du 4 mai fut un sanglant échec, tout autant que la contre attaque Génésienne du jour suivant. Les deux camps étaient condamnés a rester terrés dans leur fortifications. Jusqu'au 11 mai, seuls les canons firent parler la poudre. Van Henderk attendait l'erreur de Fontaine qui ferait sortir ses troupes, impatient de connaître l'issue de la bataille. C'est ce qu'il fit, avec la majorité de ses hommes ( environ 19.000 ) qui chargèrent sur les collines. Le massacre du 3 mai se reproduisit, a plus grande échelle, semant la mort et le chaos dans les rangs Génésiens. Aprés une boucherie qui dura un jour et une nuit, les Génésiens, conscient de leur infériorité, battirent en retraite. Le siège de Luisbourbonburg et la bataille de la colline Maurof fut terminée.
Bilan et conséquences
La bataille fit 13.360 morts et bléssés, restant l'affrontement le plus sanglant de Simland avec le Siège de Luisbourbonburg.
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