Thoulak
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République Socialiste du Thoulak Le Paradis Prolètaire | |
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Armes officielles de la RST (en russe "TCP") | |
Généralités | |
Pays | Simland |
Code état | TH | 04 |
Langue(s) régionale(s) | Russe |
Administration | |
Guide Suprême | Napoléon La Violette |
Gouverneur | Youri Hubdinsky |
Capitale | Novaya Tulsk |
Données statistiques et géographiques | |
Gentilé | Thoulakien, Thoulakienne |
Population | 10 000 000 hab. |
Superficie | 181 834 km² |
Densité | 55 hab./km² |
Villes importantes | Novaya Tulsk | Nikita | Novyy Pripyat | Chtchoïa |
Situation géographique | |
Forum de l'état |
Le Thoulak, ou, en forme complète, la République Socialiste de Thoulak (en russe, Тулакая Социалистическая Республика , prononcé “Toulakaya Sotsyalistitcheskaya Respublica”) est l'une des 10 Régions de Simland, situé au nord-ouest du pays. Le Thoulak partage ses frontières avec le Lewsland, les Plaines de l'Avalon, et les Snowy Mountains. À l'ouest, la Russie borde sa frontière internationale. Sa capitale est Novaya Tulsk. Son hymne est Thoulak, c'est pour toi. La République du Thoulak est signataire de la Charte thoulakienne sur la Production d'Électricité nucléaire qui vise à définir clairement les limites du domaine nucléaire et à prévenir les abus. La République du Thoulak est membre de l'Union des républiques socialistes simlandaises dont elle est la fondatrice avec le Lewsland . |
Sommaire
Histoire
- Article détaillé : Histoire du Thoulak
La région connut une forte immigration russe en raison de sa richesse, agricole, minérale et surtout giboyeuse, et devint un pôle majeur en Sibérie. A la fin du XIXè siècle, le Thoulak connut la Révolution industrielle russe tardive.
La première affirmation d'une identité thoulakienne date de la seconde moitié du XIXè siècle, après l'occupation franco-britannique lors de la guerre de Crimée. Les troubles sociaux étaient à l'époque importants entre le peuple qui vivant dans des conditions misérables, et l'aristocratie de propriétaires terriens et la bourgeoisie qui vivaient dans le luxe. La répression policière et l'influence des intellectuels déportés conduisit à une révolution en 1905, qui vit la formation d'une éphémère République thoulakienne (1905-1907), dirigée par Lev Liouchkov.
Réintégré à la Russie, le Thoulak vécut la révolution de février, la prise de pouvoir des bolcheviks et la guerre civile. Menacée par les Blancs soutenus par les colonies voisines, la région a pu ne pas être désolidarisée du mouvement socialiste grâce à l'échec du siège de Tulsk et à la démoralisation des Blancs. Elle connut une nouvelle courte indépendance à partir de 1918 mais fut réannexée sur intervention de l'Armée rouge en 1920. Il connut ensuite une forte industrialisation sous Staline pour exploiter les hydrocarbures contenus dans son sol, ainsi que la répression, la famine et le culte staliniens.
Poste oriental avancé de l'Armée rouge dans le contexte de la Guerre froide, le Thoulak se militarise. En 1991 suite à l'éclatement de l'URSS, il retrouve son indépendance et développe l'économie de marché, la démocratie et l'ouverture internationale, mais l'assasinat brutal du président Kougoff permit à un groupe de nostalgiques du communisme menés par Altimir et son bras droit Dracol de reprendre le pouvoir. Le régime altimirien est caractérisé par une industrialisation effrennée qui détruit l'agriculture (et conduit à des famines), la répression policière et le culte de la personnalité d'Altimir et des Zergs, ancêtres prétendus des Thoulakiens. L'hypermilitarisation du pays et le développement d'une armada de missiles inquiétait les puissances capitalistes du Sud du continent.L'adhésion du Thoulak à Simland en 2004 marqua une période de tensions entre le régime d'Altimir et le gouvernement central, qui réprimait les dérives militaristes et répressives et le culte de la personnalité, alors que le septième État formait toujours un État «à part». Le gouvernement finit par arrêter Altimir face aux provocations et à renverser le régime pour placer le gouverneur Frank Zim Makia. C'est une phase de libéralisation légère du régime, qui s'inscrit tout de même dans la continuité du régime communiste. Sa mort brutale en novembre conduisit à la nomination de Napoléon La Violette au poste de Gouverneur, qui sut relever brillamment l'économie thoulakienne et faire de l'État une terre d'immigration et d'ouverture... tout en renforçant le pouvoir du régime communiste.
En décembre 2009, après une violente polémique, le Juge fédéral Lelex prononce la destitution de Napoléon La Violette pourtant réélu quelques semaines plus tôt, en faveur de Nikolaï. Par réaction, le « Guide » déclara unilatéralement l'indépendance de la République socialiste de Thoulak et forme le GPRST, gouvernement provisoire indépendantiste. Il se serait caché dans les montagnes thoulakiennes, à la tête de groupes paramilitaires rebelles. Le gouvernement de New Amsterdam continue toutefois de reconnaître Nikolaï comme seul gouverneur légal et le maintient au pouvoir.
Suite à cela, le nouveau gouverneur, Nikolaï, annonce le 6 avril le Projet Gorbatchev, prévoyant la libéralisation partielle du pays. Ce plan ne verra jamais le jour et la population Thoulakienne réclamait le retour de son Guide. Napoléon La Violette reprit rapidement la tête de l'état et le GPRST devint le gouvernement officiel de la République. Les autorités Fédérales de Simland en reconnurent à demi-mot la légitimité.
Le 4 Août 2011 Napoléon La Violette tombe malade et se retire de ses fonctions lors d'un communiqué officiel. Il nomme Martin Kristianovitch Folov (Ex numéro 2 du GPRST, alors Secrétaire d'Etat à la Vérité et à la Propagande et maire de Novaya Tulsk) à la tête de l'état. Napoléon La Violette continue néanmoins à dicter ses décisions au Général Folov qui s'applique à les exécuter.
- Article détaillé : USRS
Le 11 Octobre 2011, Thoulak et l'état voisin des Snowy Mountains s'unissent dans le cadre de la réforme sur la régionalisation. La supériorité militaire, économique et humaine du Thoulak et la faiblesse du gouvernement fédéral dans la région laisse place à la libération des SM par le Thoulak du système capitaliste, et le nouveau grand état socialiste est nommé Union Socialiste des Rocheuses Simlandaises. La région est gouvernée d'une main de fer par Folov jusqu'à son accession à la présidence de Simland. Après des élections que beaucoup estiment truquées par les espions des états capitalistes voisins, CFC est nommé "gouverneur par intérim" et est victime du marasme ambiant ainsi que de l'inactivité croissante de l'USRS, il est à l'origine de la dissolution de l'Union qu'il prononce unilatéralement le 23 août 2012. Celle-ci ayant pour mission de redynamiser le Thoulak.
La disparition mystérieuse de Folov lors de son mandat de président, que beaucoup attribuent à une machination capitaliste, laisse le Thoulak vulnérable aux prises de pouvoir par les forces impérialistes avides de s'accaparer les beautés naturelles et les ressources précieuses de la République. Ainsi, A. Garbathev, pourtant fidèle du Commandant Folov, démontre sa vraie nature et s'empare de l'avenir du peuple Thoulakien. Il s'empresse de réécrire l'histoire et d'effacer les noms de Napoléon La Violette et de Martin K. Folov des livres d'histoire et des monuments pour se proclamer seul et unique Guide Suprême du Thoulak. Il organise des purges au sein du Parti et Ilsa Gronenev est bientôt la seule violettiste encore présente au Praesidium.
Le 15 Juin, un coup d’Etat murement préparé avec l’accord principal des haut dignitaires communistes ayant servi le Général Folov, d’une majorité de représentants locaux du PDVT, est orchestré par le Maréchal Metri à l’encontre de A. Gates de Westfield, cet agent capitaliste qui avait réussi par traitrise à s’emparer du pouvoir, est déposé le 16 juin dans la journée avec l’accord quasi unanime de la société simlandaise et thoulakienne et grâce à l’appui de l’Armée Rouge de la R.S.T (Fidèle au Guide Suprême Napoléon la Violette qui depuis sa voute céleste a envoyé le noble Maréchal Metri parmi ses semblables thoulakiens pour les libérez de l’oppression imperialiste et capitaliste).
Aussitôt Metri reçoit l’aval de la population du Thoulak sauf dans les ville traitre fief du RPD (un parti non démocratique simlandais autorisé sous la direction du traitre Gates, détestant tout ce que les thoulakiens aiment). Il est ensuite reconnu par l’Etat simlandais et par l’administration faisant de lui le nouveau gouverneur et dirigeant du Thoulak. La situation calmée il purge le Praesidium des éléments capitalistes RPD et UDL ainsi que la société thoulakienne dans son ensemble faisant 17000 déportés dans les Goulag de Goliaski (Fief du pouvoir du Maréchal Metri).
Les noms et symboles du Thoulak déposés pendant l'humiliante gouvernance du thoulak par A.Gates sont réintégrés, les monuments communistes reconstruits et ainsi la gloire d'un peuple qui n'a jamais perdu espoir dans le retour d'un envoyé du guide.
Géographie
- Article détaillé : Carthographie Thoulakienne
- Article détaillé : Carte Interactive du Thoulak
Géographie physique
État au relief montagneux, sa vallée fertile procure d'excellents rendements agricoles. De grandes forêts, symboles de cette nation de haute latitude, s'étendent le long du fleuve dans les reliefs moins abrupts et ses rivières coulent soit dans l'Hanovria ou l'Avalon.
Une nappe de pétrole se situe sous le Réservoir Tulsk . On y trouve dans les montagnes du cuivre, fer , plomb , aluminium , du stibium ainsi que des diamants , ect .... À la frontière des Snowy Mountains (sud), il y a une petite zone de neiges éternelles. Le climat y est très rigoureux, sauf près des fleuves où il est comparable à Montréal.
Environnement
- Article détaillé : Parc et zone naturel du Thoulak
- Article détaillé : Ressource Naturel du Thoulak
Le Thoulak est admiré pour la beauté de ses forêts et de ses sites naturels. La haute altitude prodigue un air pur, propice au développement d'une faune et d'une flore uniques, regroupant de nombreuses espèces rares et protégées comme la grue de Sibérie et le célèbre aigle thoulakien qu'on ne trouve que dans le nord-ouest des Rocheuses. La faune et la flore sont d'ailleurs protégé par des parcs naturels tel celui du Liteïtchik.
Cependant, le développement d'une industrie lourde et l'exploitation des ressources naturelles ont laissé derrière eux une situation préoccupante, dont souffre encore l'actuelle République socialiste de Thoulak : déforestation, régions très affectées par des pluies acides, dégradation des sols, accumulation de déchets industriels, désertification, contamination radioactive très importante. Le gouvernement d'Utopia verse des aides pour le bon fonctionnement des anciennes centrales nucléaires soviétiques, archaïques et peu stables.
Géographie humaine
- Article détaillé : Tourisme en R.S.T
L'espérance de vie est correcte, la population des grandes villes bénéficie de tous les services nécéssaire. Les montagnes coupent les communications entre les villes. La différence est très prononcée entre mode de vie des habitants des villes et des campagnes ; par contre, aucune différence ne saurait exister entre les membres de la Nomenklatura (2% de la population) et les prolétaires. Disposant de grands centres de productions, Thoulak exporte vers les autres états des produits essentiels tel que les combustibles ou produits finis. Les grandes connexions ferroviaires permettent d'expédier les denrées dans les États voisins et à l'étranger ; la ligne pendulaire inaugurée début 2008 permet le voyage de nombreux visiteurs. Le tourisme s'est développé sous la direction de Napoléon La Violette, se basant sur les nombreux monuments de l'État (cathédrale de Snèg, Kremlin de Novaya Tulsk, statues de Lénine) et les parcs nationaux très réputés (tel le Liteïtchik).
Geographie politique
- Article détaillé : République Populaire Démocratique de la Nouvelle Corse
- Article détaillé : Oblast
- Article détaillé : Raïons
Les frontières actuelles du Thoulak ont été précisément définies en 2004 par l'Administration de Simland. Elles ne recouvrent pas l'entièreté de l'ancien territoire du Thoulak, qui occupait à son extension maximale la portion des Rocheuses allant de Suim à l'enclave russe.
- Le Thoulak est divisé en quatorze Oblasts :
Oblast de la RST | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Oblast de Maslograd (Capitale Maslograd) ••• Oblast de Khrystofski (Capitale Khrystofgrad)••• Oblast de Yarkiyne (Capitale Yarkyine)••• Oblast de Novaya Tulsk (Capitale Novaya Tulsk)••• Oblast de Chtchoïa (Capitale Chtchoïa)••• Oblast de Krasnovzaia (Capitale Krasnostav) ••• Oblast de Sazash (Capitale Iekaterin)
Climat
Le Thoulak bénéficie d'un climat de type continental froid dans les vallées avec des hivers rigoureux et des étés modérément chauds, et montagnard dans les régions de haute altitude. La présence du Réservoir Tulsk. Les précipitations tombent majoritairement sous forme de pluie et durant l'été. La neige recouvre le sol en moyenne 176 jours par an de la mi-octobre à la mi-avril. La hauteur de neige peut atteindre 111 cm au milieu de l'hiver (la hauteur est de 55 cm en moyenne en mars). Les chutes de neige ne sont pas à exclure en été même si elles sont le plus souvent faibles à cette période de l'année. Le développement des zones industrielles du Réservoir Tulsk a été propice à la formation d'un microclimat qui adoucit les températures, principalement en été lorsque le taux de concentration du dioxyde de carbone est au plus haut.
Système politique
PolitiqueLe Thoulak est un État « populaire, socialiste et démocratique » et se revendique en tant que tel. Profondément marqué par les insurrections ouvrières des XIXè-XXè siècles et leur répression, les idéaux sociaux-démocrates, les révolutions de 1905 et de 1917, l'État rouge applique une politique socialiste, inspirée par celle de l'URSS à laquelle il a appartenu. Metri est le dirigeant de l'État, de facto (accession au poste de Secrétaire général du PDVT, de loin le principal Parti de l'État) L'État se considère comme l'héritier de la Révolution de 1905 et du socialisme soviétique. L'idéologie officielle est celle du «social-violettisme», théorie développée par Napoléon La Violette dans son Petit livre violet, qui fait un syncrétisme d'idéaux socialistes, nationalistes, pansimlandais et violettistes. L'office du tourisme thoulakien explique : « La RST prend pour guide d'action les idées du social-violettisme du camarade Guide La Violette. Les idées du social-violettisme peuvent se résumer à ceci : le peuple est le maître de la révolution et du développement de l'État et a les capacités à les promouvoir dans le cadre de la fratenrité pansimlandaise. »
PluralismeLe multipartisme est entièrement garanti par la Constitution – tant que le candidat adhère aux idées du social-violettisme et au culte de son glorieux Guide, le camarade La Violette. Ainsi, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le PDVT n'est pas le parti unique du Thoulak et le seul de la Nomeklatura, puisque la distribution des partis dans la fonction publique est : Institutions
Les institutions thoulakiennes sont fondées sur la doctrine du centralisme démocratique. Ayant été une république membre de l'U.R.S.S. pendant des années, le Thoulak fonctionne sur un système très influencé par celui des RSS. Le système est largement parlementaire ; le pouvoir central est détenu par un Soviet suprême de 500 membres qui détient le pouvoir législatif. Le Soviet suprême est directement élu par le peuple et par les Soviets des neufs oblasts. Il se réunit tous les six mois ou lors de sessions extraordinaires pour voter les lois décrétées et appliquées cinq mois plus tôt par le pouvoir exécutif. Le Soviet suprême élit un Præsidium de vingt membres qui traite les affaires quotidiennes et détient le pouvoir exécutif de facto : promulgation de décrets, interprétation et application des lois, abrogation des lois, referendums, relations avec les autres États de Simland, nomination des commissaires, droit de grâce, etc. Le Præsidium est dirigé par un Président secondé d'un Secrétaire. Le pouvoir exécutif est aussi détenu par le Conseil des Commissaires du Peuple (ou Sovnarkom), formé de vingt commissaires désignés par le Præsidium qui appliquent ses directives sans les contester. Le Gouverneur n'a qu'un rôle purement honorifique de chef de l'État. Il ne fait qu'incarner l'État du Thoulak vis-à-vis du Président et des autres États, et ses pouvoirs sont limités aux droits : de veto infini sur toutes les décisions du Soviet suprême et de son Præsidium, de promulguer des décrets sans passer par les organes parlementaires, et de remplacer tout député du Soviet suprême ad libitum (voire de le dissoudre si vraiment il y a trop de grosses taches). Et aussi, il est la personne vers qui se dirige le culte de la personnalité (nécessaire à la bonne tenue du régime) et recevoit de gros revenus d'origine plus ou moins louche. Contrairement à une croyance répandue, le Politburo du PDVT, et son Secrétaire général, n'étant pas un organe étatique, n'est pas celui qui gouverne l'État mais bien le Soviet suprême démocratiquement élu. Il se contente d'influencer les décisions de ceux qui sont adhérants du Parti, mais toutes les idées émanent bien entendu des organes institutionnels et non pas d'un parti unique ce que n'est pas le PDVT comme le montrent les statistiques du pluralisme. Toutes les institutions sont définies par la Constitution de l'État de Thoulak, promulguée en 2008.
Justice
La justice est rendue équitablement et démocratiquement. L'égalité des citoyens devant la loi et la présomption d'innocence sont bien entendue affirmées dans la Constitution de l'État de Thoulak. Elle est rendue par des juges élus par les soviets ; et, au plus haut niveau, par la Cour suprême élue par le Soviet suprême. Les juges votent à bulletin secret et à égalité de poids. Leur jugement est publiquement annoncé si il correspond à l'exécution qui a eu lieu précédemment sur ordre du Secrétaire général ; sinon, on purge la cour et on juge les juges.
DécentralisationL'État thoulakien a le souci de la reconnaissance des droits des peuples à l'autonomie, c'est pourquoi l'État est formé de façon très pyramidale est très décentralisée. Au sommet, le Soviet suprême, le Præsidium et la Cour Suprême dirigent l'État thoulakien ; chaque oblast dispose de son propre soviet et de sa propre cour ; et chaque raïon obéit au même schéma.
Direction de l'État
Démographie
Du début de la colonisation à la chute de l'URSS, le Thoulak a connu une augmentation démographique exponentielle. La richesse de ce territoire aux confins de la Sibérie et la relative douceur de son climat par rapport aux régions d'Asie du Nord en a fait une terre d'exil importante, car exploitable et beaucoup plus rentable que les autres régions de l'Asie russe. L'immigration n'a pas été uniquement russe : jusqu'à la période soviétique, de nombreux colons s'installèrent en provenance des colonies voisines, attirés par l'abondance d'emploi dans le processus d'avancée vers le Nord. L'industrialisation de la région entamée dans le dernier quart du XIXe siècle a contribué grandement à la croissance démographique ; mais c'est la découverte d'hydrocarbures dans le Lac Tulsk aux alentours des années 1930 qui marque un tournant majeur. Les déportations furent massives afin d'aménager le Réservoir et de fournir l'industrie en main-d'œuvre ; et la prospérité économique de la République favorisa l'accroissement naturel des locaux. Le régime altimirien marque une période de décroissance, dûe aux mauvaises conditions de vie, à la répression policière (on estime à 60.000 le nombre de morts du régime) et à l'isolement du Thoulak. Cependant depuis l'entrée à Simland, le processus s'est inversé, et à bien plus forte raison après la chute d'Altimir lorsque l'État s'est désenclavé. Mû par un grand dynamisme industriel, joignible par une ligne pendulaire, offrant de bonnes conditions de vie, le Thoulak est redevenu une terre d'immigration. Répartition ethniqueLa population est en grande partie composée de Russes, qui ont constitué le gros des flux immigratoires jusqu'en 1991 suivant les déportations et l'accroissement naturel. De nombreux germanophones et Slaves de l'Ouest ont aussi constitué ces masses déportées (principalement après 1945), formant aujourd'hui une importante communauté allemande et d'autres communautés «petit-russe», baltes et luthériennes. Thoulak comporte aussi une communauté asiatique non négligeable. Ces asiatiques sont en partie des peuples turcs, mongols et sibériens déportés ; mais de plus en plus, ce sont des extrême-orientaux, nord-coréens et chinois notamment, qui forment aujourd'hui un important flux immigratoire. D'autres étrangers proviennent des seize autres États simlandais : ils forment les communautés française, néerlandaise et autres, auxquelles appartiennent 40.000 personnes sur le territoire. Enfin, une petite communauté indigène persiste. Grandement amputée de sa population au cours de l'occupation russe, elle demeure une entité à part qui tente de préserver sa culture et ses traditions. Défense et sécurité
MilitarisationLe Thoulak est l'un des États les plus militarisés du pays. On y compte une moyenne de 53 militaires pour 1000 habitants, un record mondial qui surpasse la Corée du Nord. Cependant depuis 2004, la défense du Thoulak n'est théoriquement plus assurée par les autorités locales mais par celles d' Utopia. Il n'empêche le Thoulak de comporter un nombre impressionnant de bases militaires et de casernes. L'État a le droit à posséder sa propre Garde nationale de taille restreinte (l'Armée Rouge de la R.S.T). L'État promeut grandement le secteur militaire qui a selon lui vocation à défendre la patrie simlandaise et les idéaux pansimlandais et sociaux-violettistes :
Plan SMERTERLe Plan SMERTER est appliqué depuis début 2008 ; cest un plan d'action antiterroriste qui met en place une échelle et une surveillance accrue des lieux publics, en raison des nombreux attentats indépendatistes que subit l'État.
Police
Le maintien de l'ordre est effectué par des forces de police compétentes sous la direction du Ministère de l'Amour. Le Thoulak assure aussi la sécurité des citoyens par l'intervention du Comité pour la Sécurité de l'État (Комитет государственной безопасности) ou KGB. Sa tâche est de protéger efficacement les citoyens en arrêtant tous les traîtres à la Patrie qui ne rêvent que de renverser le Guide suprême pour plonger l'État et les citoyens dans la misère et exploiter les prolétaires. Devant l'ampleur des crimes de ces odieux impérialistes, le KGB se voit contraint de procéder à tous les moyens possibles pour maintenir le Guide en place... pardon, épurer le pays des réactionnaires contre-révolutionnaires pour mener le peuple vers le bonheur d'une société idéale socialiste. Économie et emploi
Le Thoulak connaît un renouveau économique. L'économie qui était sous Altimir uniquement centrée sur l'industrie s'est ouverte à des firmes étrangères, ce qui a amené la prospérité. Le chômage est en voie de diminution. L'économie nationale est gérée par des plans semestriels, établis par le. Ceux-ci projettent les résultats à atteindre pour le semestre à venir, en respectant les dispositions du Ministère de l'Economie simlandais. Les statistiques seront ensuite falsifiées pour faire croire au peuple que le Plan a été atteint en cinq mois seulement et que la production de blé est tellement élevée que s'ils n'ont pas de Corn Flakes au petit-déjeuner, c'est vraiment qu'ils le font exprès. Culture
La culture thoulakienne est l'une des plus fortes du Simland, empreinte des apports du socialisme, d'une très forte histoire et de grands auteurs, construisant l'identité thoulakienne qui est une des identités étatiques les plus riches. Toutes les activités culturelles sont sous le contrôle de l'État. Nombre de livres, poèmes, chansons ou encore films sont empreints d'un très fort régionalisme, d'une vision vantant la supériorité du « socialisme thoulakien sur la "corruption bourgeoise et impérialiste" » et d'un important culte de la personnalité de Napoléon La Violette. Fêtes et jours fériésLe Thoulak célèbre quelques fêtes durant l'an, dont certaines sont fériées (outre le 26-décembre). Ces fêtes font partie de l'identité thoulakienne et peuvent être aussi bien culturelles que politiques.
Voir aussi : Célébrations du 26-décembre à Thoulak LanguesLe Thoulak a connu plusieurs influences culturelles qui font de lui un État multilingue. La constitution de l'État de Thoulak reconnaît deux langues officielles : le français et le russe.
Le Thoulak a adopté une signalisation bilingue français-russe (utile aux non-russophones du fait de l'utilisation de l'alphabet latin), et tous les actes juridiques et législatifs sont enregistrés en français et en russe. Cependant le russe conserve son statut de langue véhiculaire et sera plus volontiers utilisé par les médias ou entre personnes qui se connaissent peu. On pourra remarquer certains cas particuliers, par exemple à Verkhovsk, où, du fait de la proximité avec la Russie, l'unique langue présente est le Russe, aussi bien sur les lèvres que sur les documents officiels ou la signalisation.
MédiasL'information est sous le contrôle de l'État via l'unique agence de presse du pays et la télévision nationale, afin de promouvoir une communication orthodoxe, edulcorée de toute subversivité impérialiste. L'information thoulakienne obéit à des codes spécifiques. Par exemple, dans un article thoulakien, les ingénieurs ne sont pas appelés « ingénieurs » mais « saboteurs » et les médecins « empoisonneurs ». Les coquilles dans le nom d'un haut fonctionnaire sont des crimes contre la Révolution passibles de 10 à 15 ans de déportation : de nombreux journalistes ont été condamnés à ces peines pour avoir cité le « camarade La Voilette » ou « La Vilette ». Télévision
La taux d'équipement en postes de télévision s'élève à 170 postes pour mille habitants. La télévision thoulakienne ne compte qu'une seule chaîne autorisée : la Tatseta ou Télévision centrale thoulakienne (Тулакая центральное телевидение). La diffusion ou la réception d'une autre chaîne que la Tatseta constitue un crime contre la Révolution passible de 5 à 10 ans de déportation. La Tatseta appartient à l'État thoulakien et est sous l'administration du Comissariat du peuple à la Vérité. Elle se donne pour objectif d' «informer le citoyen thoulakien des avancées de la Révolution et de la cause prolétarienne ». Les programmes sont le plus souvent historiques ou culturels, à la glorifiant le Thoulak, avec des flashs informatifs de 10 minutes toutes les heures : le plus souvent à la gloire du Parti, vantant les avancées dans l'approvisionnement ou dans l'équipement militaire et relatant les dernières «géniales décisions» du camarade La Violette. Tous les jours à 11 heures se déroulent les Cinq minutes de la Haine, durant lesquelles sont montrés aux citoyens incités à manifester leur colère et leur approbation face au jugement les derniers traîtres à la Patrie purgés. Des programmes éducatifs destinés aux jeunes sont diffusés entre 7 et 8 heures, inculquant aux jeunes thoulakiens l'amour de la patrie et du socialisme, la dénonciation des traîtres et la vénération du Guide suprême. Des programmes érotiques sont diffusés entre 23 heures et 4 heures. Elle est diffusée en continu dans tous les lieux publics et les lieux de travail. RadioLa radio est diffusée selon des règles similaires à la télévision. Il existe quatre stations : Radio-Novaya Tulsk (programmes culturels, séries), Radio-Vérité (informations, dernières avancées de la production et du Plan), Radio-Prolétaire (programmes dédiés aux ouvriers et paysans) et Radio-Purge (récit des procès). Leur contrôle est assuré par le Comité à la Libre Diffusion de la Radio. La radio est généralement bien plus largement diffusée que la télévision (huit foyer sur dix). Presse écrite
Le Thoulak a un contrôle strict des productions écrites qui doivent toutes être approuvées par le Commissariat du peuple à la Vérité. La rédaction du principal magasine de l'État, Thoulakaia Jizn, est une branche importante du Commissariat ; en réalité, 70% de la presse thoulakienne est directement produite par un organisme gouvernemental. La censure est assurée par le Comité à la Protection de la Liberté d'Expression (Komintpress). Les journaux présentent l'information de façon à glorifier le Parti, reléguant souvent les informations capitales dans des rubriques brèves et obscures pour mettre en avant les succès du Plan et de la politique du Parti. À la place d’une mauvaise nouvelle au Thoulak, le journal parlera d’une série de désastres similaires dans d’autres États. Des articles entiers sont dédiés aux procès et aux aveux des traîtres à la Révolution. La récriture permanente des articles permet de redéfinir le passé en fonction des traîtres du présent. Une importante correspondance avec les lecteurs exprime le bonheur de ces derniers de vivre dans la nouvelle société socialiste et égalitaire du camarade La Violette. PersonnalitésLe Thoulak est terre de talents, plusieurs superstars y sont nées :
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